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First and Last and Always | chronique
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album : First and Last and Always
groupe : Sisters of Mercy (The)
sortie : 1985
+ chronique Sisters of Mercy (The)
album : First and Last and Always
groupe : Sisters of Mercy (The)
sortie : 1985
+ chronique Sisters of Mercy (The)
01- Black Planet
02- Walk Away
03- No Time to Cry
04- Rock and a Hard Place
05- Marian [version]
06- First and Last and Always
07- Possession
08- Nine While Nine
09- Amphetamine Logic
10- Some Kind of Stranger
11- Poison Door
12- On the Wire
13- Blood Money
14- Bury Me Deep
15- Long Train
16- Some Kind of Stranger [Early '95 Session]
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04- Rock and a Hard Place
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09- Amphetamine Logic
10- Some Kind of Stranger
11- Poison Door
12- On the Wire
13- Blood Money
14- Bury Me Deep
15- Long Train
16- Some Kind of Stranger [Early '95 Session]
Kitsch classe par Sirius
On pourrait reprocher aux Sisters of Mercy d’être à l’origine de nombreux groupes ridicules de kitscherie involontaire et d’accoutrements absurdes ; mais ce serait ne pas faire justice à ce disque. First and Last and Always, premier album des Sœurs de pitié et l’un des plus importants manifestes du rock gothique, est un maitre-étalon dans le domaine des musiques sombres qui a cependant été souvent mal compris.
Le vrai génie de ce groupe, ce n’est pas juste de pondre des chansons noires et de porter des lunettes noires, des vestes en cuir noires ou des bottes noires ; c’est de le faire en assumant le côté kitsch de la chose. Les fringues, la voix sépulcrale et hantée voire plaintive et désespérée, les sonorités soooooo eighties : c’est évident que ces fans de Motörhead ou de Led Zeppelin ne se prennent pas totalement au sérieux. Et c’est là que réside leur classe, alors qu’à côté les années 80 font également des ravages niveau sonorités et coiffure… mais sans l’esprit « on fait ça pour se marrer ».
C’est grâce à ça qu’on se surprend à taper du pied sur cet album alignant tube sur tube sans aucun temps mort, entre les magnifiques mélodies de guitare et de piano (Nine while nine, bon sang !), la basse bien ronde et linéaire à la The Cure, la boîte à rythmes poum tchak poum tchak, et donc le chant si particulier d’Andrew Eldritch qui finira par incarner bien malgré lui l’image type du gothique. Encore une fois, il ne faut pas avoir peur du kitsch pour aborder ce disque, et il faut aussi accepter qu’il puisse se mélanger à des mélodies de qualité et très sérieuses. Il faut également s’attendre à ne pas entendre la moindre once de grosse distorsion ; cela ne viendra que sur The Vision Thing 5 ans plus tard. Ce qui fait le talent et la particularité des Sisters, c’est de jongler entre ridicule et grande classe (Marian), et s’il est évident que la démarche ne plaira pas à tout le monde, First and Last and Always n’en est pas moins un disque qu’il faut avoir écouté et qui s’il vous accroche risque bien de ne plus vous lâcher.
+ r�agir [ 7 commentaires ]
On pourrait reprocher aux Sisters of Mercy d’être à l’origine de nombreux groupes ridicules de kitscherie involontaire et d’accoutrements absurdes ; mais ce serait ne pas faire justice à ce disque. First and Last and Always, premier album des Sœurs de pitié et l’un des plus importants manifestes du rock gothique, est un maitre-étalon dans le domaine des musiques sombres qui a cependant été souvent mal compris.
Le vrai génie de ce groupe, ce n’est pas juste de pondre des chansons noires et de porter des lunettes noires, des vestes en cuir noires ou des bottes noires ; c’est de le faire en assumant le côté kitsch de la chose. Les fringues, la voix sépulcrale et hantée voire plaintive et désespérée, les sonorités soooooo eighties : c’est évident que ces fans de Motörhead ou de Led Zeppelin ne se prennent pas totalement au sérieux. Et c’est là que réside leur classe, alors qu’à côté les années 80 font également des ravages niveau sonorités et coiffure… mais sans l’esprit « on fait ça pour se marrer ».
C’est grâce à ça qu’on se surprend à taper du pied sur cet album alignant tube sur tube sans aucun temps mort, entre les magnifiques mélodies de guitare et de piano (Nine while nine, bon sang !), la basse bien ronde et linéaire à la The Cure, la boîte à rythmes poum tchak poum tchak, et donc le chant si particulier d’Andrew Eldritch qui finira par incarner bien malgré lui l’image type du gothique. Encore une fois, il ne faut pas avoir peur du kitsch pour aborder ce disque, et il faut aussi accepter qu’il puisse se mélanger à des mélodies de qualité et très sérieuses. Il faut également s’attendre à ne pas entendre la moindre once de grosse distorsion ; cela ne viendra que sur The Vision Thing 5 ans plus tard. Ce qui fait le talent et la particularité des Sisters, c’est de jongler entre ridicule et grande classe (Marian), et s’il est évident que la démarche ne plaira pas à tout le monde, First and Last and Always n’en est pas moins un disque qu’il faut avoir écouté et qui s’il vous accroche risque bien de ne plus vous lâcher.
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