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Welcome To Sky Valley | chronique
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01- Gardenia
02- Asteroid
03- Supa Scoopa And Mighty Scoop
04- 100°
05- Space Cadet
06- Demon Cleaner
07- Odyssey
08- Conan Troutman
09- N.O.
10- Whitewater
11- (ghost track)
02- Asteroid
03- Supa Scoopa And Mighty Scoop
04- 100°
05- Space Cadet
06- Demon Cleaner
07- Odyssey
08- Conan Troutman
09- N.O.
10- Whitewater
11- (ghost track)
La référence du stoner par Sirius
Dès le premier riff, celui qui ouvre « Gardenia », on sait que ce disque va tuer. Même pas, on le sait dès qu’on voit la pochette, dès qu’on lit le titre, et dès qu’on voit que c’est Kyuss. On sait qu’il va groover à mort, qu’il va sentir la sueur, l’huile de moteur et la drogue.
Et de fait. On n’a clairement pas affaire à un concept-album de rock progressif avec ses structures en 9/8 et ses solos en arpèges diminués. Kyuss, c’est du rock tout court, mais du rock des années 90, c’est-à-dire plus ou moins ancré dans son temps. Déjà, le son : sale, gras et gros. La batterie mammouth en ressort encore plus forte qu’avant, et pour tout vous dire, ça fait mal. Et, au risque de me répéter, ça groove – et ça cogne, aussi.
Quant à la basse et à la gratte, ben, on a toujours un peu de mal à les différencier vu qu’elles doivent être branchées dans le même ampli, mais on s’en fout, les riffs sont tous mieux sentis les uns que les autres, transpirant par tous les pores à cause de ce putain de soleil californien, n’hésitant pas à flirter avec le psychédélisme des années 60/70 (l’instrumental trippant « Asteroid »), se permettant même parfois de jouer au hippie (l’acoustique « Space Cadet », le magnifique « Whitewater »).
Mais si le groupe se permet effectivement de proposer une musique diversifiée, parfois rentre-dedans, parfois plus mélodique voire sentimentale, son créneau reste le gros rock qui tâche, qui fait taper du pied, secouer bêtement la tête et hurler jusqu’à plus soif. Dois-je vous rappeler que John Garcia est un chanteur monstrueux qui excelle aussi bien dans les éructations diverses que dans la douceur (« Demon Cleaner », putain de section rythmique aussi) ?
Que dire de Welcome To Sky Valley (bordel, j’adore ce titre) si ce n’est qu’à part quelques rares longueurs il tue et risque de vous donner envie de faire un road-trip dans le désert californien, une cigarette qui fait rire à la main et une bière dans l’autre ? « Instructions : listen without distraction ».
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Dès le premier riff, celui qui ouvre « Gardenia », on sait que ce disque va tuer. Même pas, on le sait dès qu’on voit la pochette, dès qu’on lit le titre, et dès qu’on voit que c’est Kyuss. On sait qu’il va groover à mort, qu’il va sentir la sueur, l’huile de moteur et la drogue.
Et de fait. On n’a clairement pas affaire à un concept-album de rock progressif avec ses structures en 9/8 et ses solos en arpèges diminués. Kyuss, c’est du rock tout court, mais du rock des années 90, c’est-à-dire plus ou moins ancré dans son temps. Déjà, le son : sale, gras et gros. La batterie mammouth en ressort encore plus forte qu’avant, et pour tout vous dire, ça fait mal. Et, au risque de me répéter, ça groove – et ça cogne, aussi.
Quant à la basse et à la gratte, ben, on a toujours un peu de mal à les différencier vu qu’elles doivent être branchées dans le même ampli, mais on s’en fout, les riffs sont tous mieux sentis les uns que les autres, transpirant par tous les pores à cause de ce putain de soleil californien, n’hésitant pas à flirter avec le psychédélisme des années 60/70 (l’instrumental trippant « Asteroid »), se permettant même parfois de jouer au hippie (l’acoustique « Space Cadet », le magnifique « Whitewater »).
Mais si le groupe se permet effectivement de proposer une musique diversifiée, parfois rentre-dedans, parfois plus mélodique voire sentimentale, son créneau reste le gros rock qui tâche, qui fait taper du pied, secouer bêtement la tête et hurler jusqu’à plus soif. Dois-je vous rappeler que John Garcia est un chanteur monstrueux qui excelle aussi bien dans les éructations diverses que dans la douceur (« Demon Cleaner », putain de section rythmique aussi) ?
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