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Unquestionable Presence | chronique
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01- Mother Man
02- Unquestionable Presence
03- Your Life's Retribution
04- Enthralled In Essence
05- An Incarnation's Dream
06- The Formative Years
07- Brains
08- And The Psychic Saw
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08- And The Psychic Saw
La base du Techno Thrash ! par Space Ritual
Si vous vous êtes baladés du côté de Wacken en août 2006 ou du côté de Clisson en juin 2007, peut-être avez-vous aperçu un petit groupe de Techno Thrash Américain foutant une sacrée mandale aux pauvres ouailles se trouvant à porter d’oreille de la scène sur laquelle ils se produisaient. Toi, badaud qui passait nonchalamment, ne pouvait pas mesurer la chance exceptionnel que tu avais d’être là, de voir et surtout d’écouter une formation ayant cessé officiellement toute activité depuis plus de 10 ans, s’étant reformé en 2006 juste pour le fun de faire une poignée de festivals.
Car cette formation a sortie trois albums de métal indispensables entre 1988 et 1993 avec en point d’orgue ce recueil de morceaux fabuleux qu’est Unquestionnable Presence : festival de technique, de puissance et d’inventivité. Un album vénéré par tous les fans de Techno Thrash.
Dès les premières mesures, le ton est donné. Un vrai bordel organisé, le choc frontal entre le Jazz et le Thrash, musique complètement imprévisible, un déluge de notes, un chanteur hurleur qui se fait difficilement une place parmi ce magma sonore. L’auditeur ne sait plus où donner de l’oreille, le premier morceau est déjà fini. Puis tout s’enchaîne très vite, pas de répit, les pistes défilent, 30 minutes plus tard, un gong, plus rien. Ça, c’est le souvenir de ma première écoute. J’avais trouvé ça génial mais j’avais quasiment rien pigé.
Des années et plusieurs dizaines d’écoutes plus tard, je me repasse cet album avec un plaisir non feint tout en savourant ses multiples subtilités. Redécouvrir les parties de basse du regretté Roger Patterson (décédé juste avant l’enregistrement de l’album et remplacé avec brio par Tony Choy) est un vrai bonheur tant ses lignes sont gorgées de feeling tout en étant très technique. Cet instrument, placé très en avant dans le mix, est le moteur d’Atheist, celui qui donne l’impulsion. Derrière, les autres musiciens sont au diapason. Le jeu de batterie de Steve Flynn est un savant mélange de Jazz, de Funk et de Métal. Je ne connais pas un batteur dont le jeu se rapproche de ce monsieur ; une référence ! Le chant de Kelly Shaefer, légèrement sous-mixé et entièrement au service de la rythmique, laisse souvent place à de longues et jouissives parties instrumentales.
Mais n’allez pas croire qu’Atheist en oublie l’agressivité du Thrash. Un Thrash tellement vindicatif qu’il flirte souvent avec le Death Metal. Beaucoup de groupes ont du être bluffé par tant de véhémence car des passages ultra puissants, Unquestionable Presence en regorge. Des duels de guitares viennent régulièrement émaillés les morceaux, leurs donnant consistance et fil directeur, bouées de sauvetage dans un océan de breaks. Au fil des écoutes, nombre de riffs mémorables vont vous rentrez dans le crâne pour ne plus jamais en ressortir. Là est le vrai tour de force réalisé par le groupe : concilier richesse musicale et airs assimilables tout en jouant sur la complexité des structures. Auditeur non attentif s’abstenir ; si vous n’êtes pas d’humeur, n’essayez même pas.
Bilan : 8 pistes, 8 baffes, des musiciens en état de grâce, une créativité débridée, une esthétique musicale insolite pour un album qui a marqué l’Histoire du Métal.
Si vous pensez que le Thrash progressif c’est … And Justice For All alors je vous encourage plus que vivement à vous penchez sur cette petite merveille. Certains resteront sur la touche face à cette profusion d’informations mais ceux qui laisseront une deuxième chance à cette galette en seront dignement récompensés. J’ai en mémoire un court descriptif relatif à cet album paru dans le regretté Hard’N’Heavy : « un disque qu’on écoutera dans les écoles de musique en 2050 et après ». Tout est dit.
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Si vous vous êtes baladés du côté de Wacken en août 2006 ou du côté de Clisson en juin 2007, peut-être avez-vous aperçu un petit groupe de Techno Thrash Américain foutant une sacrée mandale aux pauvres ouailles se trouvant à porter d’oreille de la scène sur laquelle ils se produisaient. Toi, badaud qui passait nonchalamment, ne pouvait pas mesurer la chance exceptionnel que tu avais d’être là, de voir et surtout d’écouter une formation ayant cessé officiellement toute activité depuis plus de 10 ans, s’étant reformé en 2006 juste pour le fun de faire une poignée de festivals.
Car cette formation a sortie trois albums de métal indispensables entre 1988 et 1993 avec en point d’orgue ce recueil de morceaux fabuleux qu’est Unquestionnable Presence : festival de technique, de puissance et d’inventivité. Un album vénéré par tous les fans de Techno Thrash.
Dès les premières mesures, le ton est donné. Un vrai bordel organisé, le choc frontal entre le Jazz et le Thrash, musique complètement imprévisible, un déluge de notes, un chanteur hurleur qui se fait difficilement une place parmi ce magma sonore. L’auditeur ne sait plus où donner de l’oreille, le premier morceau est déjà fini. Puis tout s’enchaîne très vite, pas de répit, les pistes défilent, 30 minutes plus tard, un gong, plus rien. Ça, c’est le souvenir de ma première écoute. J’avais trouvé ça génial mais j’avais quasiment rien pigé.
Des années et plusieurs dizaines d’écoutes plus tard, je me repasse cet album avec un plaisir non feint tout en savourant ses multiples subtilités. Redécouvrir les parties de basse du regretté Roger Patterson (décédé juste avant l’enregistrement de l’album et remplacé avec brio par Tony Choy) est un vrai bonheur tant ses lignes sont gorgées de feeling tout en étant très technique. Cet instrument, placé très en avant dans le mix, est le moteur d’Atheist, celui qui donne l’impulsion. Derrière, les autres musiciens sont au diapason. Le jeu de batterie de Steve Flynn est un savant mélange de Jazz, de Funk et de Métal. Je ne connais pas un batteur dont le jeu se rapproche de ce monsieur ; une référence ! Le chant de Kelly Shaefer, légèrement sous-mixé et entièrement au service de la rythmique, laisse souvent place à de longues et jouissives parties instrumentales.
Mais n’allez pas croire qu’Atheist en oublie l’agressivité du Thrash. Un Thrash tellement vindicatif qu’il flirte souvent avec le Death Metal. Beaucoup de groupes ont du être bluffé par tant de véhémence car des passages ultra puissants, Unquestionable Presence en regorge. Des duels de guitares viennent régulièrement émaillés les morceaux, leurs donnant consistance et fil directeur, bouées de sauvetage dans un océan de breaks. Au fil des écoutes, nombre de riffs mémorables vont vous rentrez dans le crâne pour ne plus jamais en ressortir. Là est le vrai tour de force réalisé par le groupe : concilier richesse musicale et airs assimilables tout en jouant sur la complexité des structures. Auditeur non attentif s’abstenir ; si vous n’êtes pas d’humeur, n’essayez même pas.
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