zonemetal > chroniques > Dagoba > Face The Colossus
Face The Colossus | chronique
acheter cet album
01- Abyssal
02- Face The Colossus
03- Back From Life
04- Somebody Died Tonight
05- The World In Between
06- Transylvania
07- Orphan Of You
08- The Nightfall And All Its Mistakes
09- Silence
10- The Crash
11- Sudden Death
02- Face The Colossus
03- Back From Life
04- Somebody Died Tonight
05- The World In Between
06- Transylvania
07- Orphan Of You
08- The Nightfall And All Its Mistakes
09- Silence
10- The Crash
11- Sudden Death
La marche du colosse par c4n4r
Deux ans après le perfectible mais néanmoins très agréable What hell is About, et tout de même une dizaine d’années d’activité, nos quatre bovins marseillais remettent le couvert avec Face the colossus, un album pour le moins attendu par une large communauté d’amateurs de gros son.
La découverte de ce nouvel album de Dagoba commence par sa pochette, réalisée par Cecil Kim, connu dans le monde du jeu vidéo pour son travail sur des jeux comme God Of War ou encore la série des Final Fantasy. Un artwork de très bonne qualité reflétant à merveille le monstre sonore qu’incarne Dagoba.
La première piste démarre et l’on se confronte à Abissal.
Morceau d’intro puissant mais néanmoins très mélodieux, on touche une facette encore inconnue du groupe, un coté plus triste et légèrement aérien accentué par l’utilisation d’un piano. déroutant de la part d’un groupe comme Dagoba mais réellement agréable.
A peine l’intro terminée que l’on enchaîne sur Face the colossus, morceau ultra lourd dans la pure veine du groupe. Riffs ultra puissants, batterie dopée à la double pédale et un Shawter au sommet de son art. Alors que dire… Dagoba ferait-il encore et toujours du Dagoba certes foutrement efficace mais hélas sans surprise ?
Hé bien non ! Et c’est là que le groupe surprend !
Les notes de piano audibles sur l’intro de l’album sont annonciatrices d’une véritable recherche artistique. Les samples, déjà présents sur les anciens opus du combo, sont ici bien mieux utilisés et en plus grande quantité comme sur The worlds Between ou encore The nightfall and all its mist.
Alors bien sûr ces quelques touches mélodiques ne transformeront pas Face the colossus en un album de métal expérimental mais ont au moins le mérite de varier un peu les plaisirs et éviteront à la lassitude de venir s’installer au fil des écoutes.
Le côté négatif de l’utilisation quasi permanente de ces samples… un côté très surproduit, ce que l’album gagne en intensité il le perd en spontanéité. On est plus en face d’une super production que d’un disque garage.
On trouvera également sur cet opus des morceaux beaucoup plus accessibles The worlds Between, Silence#3 lorgnant un peu du coté du métal FM pour adolescent.
D’un côté technique, on monte d’un cran par rapport à What Hell Is About et ce sur tous les points. Franky est toujours l’un des meilleurs batteurs français, les guitares sont plus inspirées et le chant n’a jamais été aussi intense.
Pour conclure Daboga vient de sortir un album de grande qualité, maîtrisé de bout en bout, suffisamment varié et extraordinairement bien produit (voir trop).
On peut tout de même se poser la question quant à l’avenir du groupe car si il continue sur cette lancée, il risque de déplaire à bon nombre de ses fans de la première heure mais s’ouvrira très certainement à un public beaucoup plus large.
Toujours est-il que le colosse Dagoba n’est pas prêt de s’arrêter.
+ r�agir [ 17 commentaires ]
Deux ans après le perfectible mais néanmoins très agréable What hell is About, et tout de même une dizaine d’années d’activité, nos quatre bovins marseillais remettent le couvert avec Face the colossus, un album pour le moins attendu par une large communauté d’amateurs de gros son.
La découverte de ce nouvel album de Dagoba commence par sa pochette, réalisée par Cecil Kim, connu dans le monde du jeu vidéo pour son travail sur des jeux comme God Of War ou encore la série des Final Fantasy. Un artwork de très bonne qualité reflétant à merveille le monstre sonore qu’incarne Dagoba.
La première piste démarre et l’on se confronte à Abissal.
Morceau d’intro puissant mais néanmoins très mélodieux, on touche une facette encore inconnue du groupe, un coté plus triste et légèrement aérien accentué par l’utilisation d’un piano. déroutant de la part d’un groupe comme Dagoba mais réellement agréable.
A peine l’intro terminée que l’on enchaîne sur Face the colossus, morceau ultra lourd dans la pure veine du groupe. Riffs ultra puissants, batterie dopée à la double pédale et un Shawter au sommet de son art. Alors que dire… Dagoba ferait-il encore et toujours du Dagoba certes foutrement efficace mais hélas sans surprise ?
Hé bien non ! Et c’est là que le groupe surprend !
Les notes de piano audibles sur l’intro de l’album sont annonciatrices d’une véritable recherche artistique. Les samples, déjà présents sur les anciens opus du combo, sont ici bien mieux utilisés et en plus grande quantité comme sur The worlds Between ou encore The nightfall and all its mist.
Alors bien sûr ces quelques touches mélodiques ne transformeront pas Face the colossus en un album de métal expérimental mais ont au moins le mérite de varier un peu les plaisirs et éviteront à la lassitude de venir s’installer au fil des écoutes.
Le côté négatif de l’utilisation quasi permanente de ces samples… un côté très surproduit, ce que l’album gagne en intensité il le perd en spontanéité. On est plus en face d’une super production que d’un disque garage.
On trouvera également sur cet opus des morceaux beaucoup plus accessibles The worlds Between, Silence#3 lorgnant un peu du coté du métal FM pour adolescent.
D’un côté technique, on monte d’un cran par rapport à What Hell Is About et ce sur tous les points. Franky est toujours l’un des meilleurs batteurs français, les guitares sont plus inspirées et le chant n’a jamais été aussi intense.
Pour conclure Daboga vient de sortir un album de grande qualité, maîtrisé de bout en bout, suffisamment varié et extraordinairement bien produit (voir trop).
On peut tout de même se poser la question quant à l’avenir du groupe car si il continue sur cette lancée, il risque de déplaire à bon nombre de ses fans de la première heure mais s’ouvrira très certainement à un public beaucoup plus large.
Toujours est-il que le colosse Dagoba n’est pas prêt de s’arrêter.
+ r�agir [ 17 commentaires ]
NOUVEAUTÉS
RECHERCHE
Moonspell
[ paroles ]
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
________________
RECHERCHE