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Death Magnetic | chronique
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01- That Was Just Your Life
02- The End Of The Line
03- Broken, Beat & Scarred
04- The Day That Never Comes
05- All Nightmare Long
06- Cyanide
07- The Unforgiven III
08- The Judas Kiss
09- Suicide & Redemption
10- My Apocalypse
02- The End Of The Line
03- Broken, Beat & Scarred
04- The Day That Never Comes
05- All Nightmare Long
06- Cyanide
07- The Unforgiven III
08- The Judas Kiss
09- Suicide & Redemption
10- My Apocalypse
Thrash is back ! par PoC
Neuf ans. Neuf ans que tous les fans de Metallica l'attendaient. Neuf années de quasi disette musicale pendant lesquelles le groupe a tout de même réussi à faire parler de lui.
Petit rappel des faits...
En 1999, Metallica est au plus haut, le S&M est un carton, l'album rentre dans la légende, bref encore une victoire des Four Horsemen. Mais voilà que l'ami Jason Newsted annonce son départ et colle une énorme claque aux trois rock stars restantes : la formation implose.
S'ensuit une myriade de péripéties digne d'une Paris Hilton : cure de désintoxe pour Hetfield, remise en question pour Kirk et Lars (non je déconne, pas pour Lars). Metallica s'équipera même d'un psychologue toutes options pendant quelques temps (pas rock...) avant de le jeter à coups de pieds au cul (rock !). Le tout sera filmé et vendu en DVD avec Some Kind of Monster, véritable confession intime d'un groupe proche de la rupture. En 2003, Metallica revient avec St Anger, un album de transition sûrement nécessaire à leur reconstruction mais honnêtement, le coeur n'y est pas et - sans relancer la polémique - on est bien bien loin d'un opus digne du quatuor. Peu de temps après, Robert Trujillo devient le nouveau bassiste du groupe et on aime à croire que ce nouveau souffle va relancer la machine. Les années passent et bon nombre n'espèrent plus (moi en premier). Et puis un certain 12 septembre 2008 sort Death Magnetic...
Synchronisation des montres. Mon coeur palpite au rythme de celui de l'intro de That Was Just Your Life, première piste de l'album. Le fanboy que je suis entre-aperçoit une demi molle lorsque les guitares clean d'ambiance laissent place à une déferlante de distorsion en furie. THRASH IS BACK bordel de merde ! Le headbanding est immédiat : la rythmique est impressionnante, les guitares sont speed comme jamais, le solo de Kirk est foutrement couillu et ce bon vieux James s'est remis dans le droit chemin avec un chant comme au bon vieux temps.
Metallica annonce donc la couleur et ne fais pas dans la demie mesure. Ce disque va nous en foutre plein la tête.
The End of the Line et Broken, Beat & Scarred s'enchaînent dans la même lignée avec des riffs puissants, rapides et vraiment travaillés. Le son reste un peu crade avec une batterie épurée, mise en avant façon ...And Justice For All. A la longue, la caisse claire de Lars prend un peu la tête mais on sent un effort lors du mixage pour tenter d'homogénéiser le tout...
Il faut attendre la 4ème piste et The Day That Never Comes pour que le calme revienne et apaise nos esprits encore tous émoustillés...
La ballade de l'album qui fait plaisir ; un classique de Metallica mais c'est toujours aussi bon de retrouver Hetfield le crooner nous balancer un « No the sunshine never comes »... Mais voilà qu'à la surprise générale, la mélodie s'interrompt au 2 tiers du morceau pour laisser place à une instrumentale déchaînée achevant en puissance et en solo cette piste déconcertante. Car Metallica ne s'est pas juste offert un retour dans son passé discographique, piochant par ci par là dans les riffs qui ont fait son succès. Non, le quatuor s'est appliqué cette fois et l'innovation est réelle.
All Nightmare Long illustre à nouveau ce lietmotiv avec des break surprenant et des phrasés de James sonnant presque à la Till Lindemann.
S'ensuit Cyanide, véritable bombe taillée pour le live. On imagine déjà la fosse reprenant en coeur le « Suicide, I've already died [...] Cyanide, living dead inside ». Du bon heavy, avec des riffs lourds qui sonnent à merveille et en symbiose avec la basse de Robert Trujillo.
Nouvelle surprise, Metallica ose le retour des classiques intouchables en s'attaquant à The Unforgiven III... Mélodie de rigueur, l'introduction laisse sans voix - et pour cause c'est une instrumentale mais au piano, violoncelles et cuivres -. Les guitares n'arrivent que plus tard avec le chant de James. Morceau atypique mais un peu trop mielleux, le mélange symphonique / rock ne prend pas vraiment.
Mais voilà que ce profile The Judas Kiss, l'un des meilleurs morceaux de Death Magnetic à mon humble avis. Fini les pleurnicheries, place aux thrash des familles. Une longue instrumentale en guise d'introduction, un premier couplet hargneux suivi d'un pré-refrain mélodique pour enfin exploser en un refrain tout simplement jouissif ! Du très bon tout du long avec une complexité dans l'organisation du morceau qui force le respect. Ces mecs là en ont encore dans le slibar et Kirk assure toujours autant les branlettes de manches.
Et comme pour prouver mes dires, Suicide & Redemption débarque avec ses 9 min 57 d'instrumental... oui Monsieur, Metallica persiste et signe. My Apocalyspe vient achever le travail avec une piste pas forcément des plus réussi mais sans concession avec un son dégoulinant et un chant poussé.
Alors au bilan des courses on pourra rager contre la caisse claire d'Ulrich qui fout mal au crâne, on pourra sans aucun doute regretter que les solos de Kirk suintent la testostérone et la pédale wah wah et occultent le sens de la mélodie, ou pourra dire que la voix de James a pris un p'tit coup de vieux depuis qu'il ne boit plus de whisky, on pourra sûrement balancer un peu sur la prod mais au fond... Au fond Metallica a tout de même réussi un grand coup avec ce Death Magnetic qui signe le retour du plaisir de composer, le plaisir de jouer ensemble, le plaisir de pondre un album où les pistes descendent rarement en dessous de 7 minutes, le plaisir de faire de la putain de bonne musique. Et je pense que c'est ce qu'on pouvait espérer de mieux.
Metallica is fuckin' back ! Qu'on se le dise.
+ r�agir [ 26 commentaires ]
Neuf ans. Neuf ans que tous les fans de Metallica l'attendaient. Neuf années de quasi disette musicale pendant lesquelles le groupe a tout de même réussi à faire parler de lui.
Petit rappel des faits...
En 1999, Metallica est au plus haut, le S&M est un carton, l'album rentre dans la légende, bref encore une victoire des Four Horsemen. Mais voilà que l'ami Jason Newsted annonce son départ et colle une énorme claque aux trois rock stars restantes : la formation implose.
S'ensuit une myriade de péripéties digne d'une Paris Hilton : cure de désintoxe pour Hetfield, remise en question pour Kirk et Lars (non je déconne, pas pour Lars). Metallica s'équipera même d'un psychologue toutes options pendant quelques temps (pas rock...) avant de le jeter à coups de pieds au cul (rock !). Le tout sera filmé et vendu en DVD avec Some Kind of Monster, véritable confession intime d'un groupe proche de la rupture. En 2003, Metallica revient avec St Anger, un album de transition sûrement nécessaire à leur reconstruction mais honnêtement, le coeur n'y est pas et - sans relancer la polémique - on est bien bien loin d'un opus digne du quatuor. Peu de temps après, Robert Trujillo devient le nouveau bassiste du groupe et on aime à croire que ce nouveau souffle va relancer la machine. Les années passent et bon nombre n'espèrent plus (moi en premier). Et puis un certain 12 septembre 2008 sort Death Magnetic...
Synchronisation des montres. Mon coeur palpite au rythme de celui de l'intro de That Was Just Your Life, première piste de l'album. Le fanboy que je suis entre-aperçoit une demi molle lorsque les guitares clean d'ambiance laissent place à une déferlante de distorsion en furie. THRASH IS BACK bordel de merde ! Le headbanding est immédiat : la rythmique est impressionnante, les guitares sont speed comme jamais, le solo de Kirk est foutrement couillu et ce bon vieux James s'est remis dans le droit chemin avec un chant comme au bon vieux temps.
Metallica annonce donc la couleur et ne fais pas dans la demie mesure. Ce disque va nous en foutre plein la tête.
The End of the Line et Broken, Beat & Scarred s'enchaînent dans la même lignée avec des riffs puissants, rapides et vraiment travaillés. Le son reste un peu crade avec une batterie épurée, mise en avant façon ...And Justice For All. A la longue, la caisse claire de Lars prend un peu la tête mais on sent un effort lors du mixage pour tenter d'homogénéiser le tout...
Il faut attendre la 4ème piste et The Day That Never Comes pour que le calme revienne et apaise nos esprits encore tous émoustillés...
La ballade de l'album qui fait plaisir ; un classique de Metallica mais c'est toujours aussi bon de retrouver Hetfield le crooner nous balancer un « No the sunshine never comes »... Mais voilà qu'à la surprise générale, la mélodie s'interrompt au 2 tiers du morceau pour laisser place à une instrumentale déchaînée achevant en puissance et en solo cette piste déconcertante. Car Metallica ne s'est pas juste offert un retour dans son passé discographique, piochant par ci par là dans les riffs qui ont fait son succès. Non, le quatuor s'est appliqué cette fois et l'innovation est réelle.
All Nightmare Long illustre à nouveau ce lietmotiv avec des break surprenant et des phrasés de James sonnant presque à la Till Lindemann.
S'ensuit Cyanide, véritable bombe taillée pour le live. On imagine déjà la fosse reprenant en coeur le « Suicide, I've already died [...] Cyanide, living dead inside ». Du bon heavy, avec des riffs lourds qui sonnent à merveille et en symbiose avec la basse de Robert Trujillo.
Nouvelle surprise, Metallica ose le retour des classiques intouchables en s'attaquant à The Unforgiven III... Mélodie de rigueur, l'introduction laisse sans voix - et pour cause c'est une instrumentale mais au piano, violoncelles et cuivres -. Les guitares n'arrivent que plus tard avec le chant de James. Morceau atypique mais un peu trop mielleux, le mélange symphonique / rock ne prend pas vraiment.
Mais voilà que ce profile The Judas Kiss, l'un des meilleurs morceaux de Death Magnetic à mon humble avis. Fini les pleurnicheries, place aux thrash des familles. Une longue instrumentale en guise d'introduction, un premier couplet hargneux suivi d'un pré-refrain mélodique pour enfin exploser en un refrain tout simplement jouissif ! Du très bon tout du long avec une complexité dans l'organisation du morceau qui force le respect. Ces mecs là en ont encore dans le slibar et Kirk assure toujours autant les branlettes de manches.
Et comme pour prouver mes dires, Suicide & Redemption débarque avec ses 9 min 57 d'instrumental... oui Monsieur, Metallica persiste et signe. My Apocalyspe vient achever le travail avec une piste pas forcément des plus réussi mais sans concession avec un son dégoulinant et un chant poussé.
Alors au bilan des courses on pourra rager contre la caisse claire d'Ulrich qui fout mal au crâne, on pourra sans aucun doute regretter que les solos de Kirk suintent la testostérone et la pédale wah wah et occultent le sens de la mélodie, ou pourra dire que la voix de James a pris un p'tit coup de vieux depuis qu'il ne boit plus de whisky, on pourra sûrement balancer un peu sur la prod mais au fond... Au fond Metallica a tout de même réussi un grand coup avec ce Death Magnetic qui signe le retour du plaisir de composer, le plaisir de jouer ensemble, le plaisir de pondre un album où les pistes descendent rarement en dessous de 7 minutes, le plaisir de faire de la putain de bonne musique. Et je pense que c'est ce qu'on pouvait espérer de mieux.
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