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Memory Crash | chronique

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chronique Memory Crash

album  : Memory Crash
groupe : Steve Stevens
sortie   : 2008

+ chronique Steve Stevens
01- Heavy Horizon
02- Hellcats Take The Highway
03- Memory Crash
04- Water on Ares
05- Day of the Eagles
06- Small Arms Fire
07- Cherry Vanilla
08- Joshua Light Show
09- Prime Mover
10- Josephine


Old School  par  Doc

Commençons par le commencement : la pochette. Qui marque. Un type à la dégaine d’Alice Cooper (cuir moulant, longue chevelure noire, air pas contant) avec une guitare jaune à paillettes sur une plage de sable fin et mer turquoise en arrière fond… je vous laisse imaginer le tableau, c’est violent. J’ai toujours trouvé dommage que des musiciens doués adoptent un look et un artwork kitsch so 80’s.

Deux mots sur le bonhomme. Steve Stevens (pfou… son nom aussi est kitsch) c’est le guitariste de Billy Idol et de Vince Neil (Mötley Crue). Il a notamment collaboré avec Terry Bozzio, un des batteurs les plus reconnus du milieu, Robert Palmer et Tony Levin (deux grands noms du rock prog). Pas tout à fait n’importe qui, donc. Memory Crash, publié par Magna Carta est son dernier album solo (2008).

Pour attaquer le vif du sujet, la musique, quasi entièrement instrumental, est tout ce qu’il y a de plus hard rock old school. Ca sent bon le Deep Purple, Status Quo, Aerosmith, Alice Cooper, Billy Idol of course, etc. Des pistes bien lourdes, sur gamme de blues, ça en jette et ça balance. Impeccablement joué, son parfait, quelques ajouts d’électronique mais pas trop, solos carrément hendrixiens, donc hallucinants... Bref des bons gros riffs rétro mais un son bien moderne qui attaque comme il faut. Mais cela ne concerne qu’une moitié des morceaux (Hellcats take the highway, Memory crash…).

Là où le disque est une véritable surprise c’est qu’après quelques crus hard rock, débarquent une flopée de musiques bizarroïdes et bien tordues. Et là mes enfants ça sent bon le rock prog old school. Des pistes plus longues, assez complexes, acoustiques ou électriques, presque psychédéliques par moment, planant en tous cas.

Petite mention pour Josephine, dernier morceau, chanté, très space et assez prenant.

Ca vaut le détour. Personnellement je vais aller creuser un peu la discographie solo du guitariste.


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