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The Mantle | chronique

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album  : The Mantle
groupe : Agalloch
sortie   : 2002

+ chronique Agalloch

01- A Celebration For The Death Of Man...
02- In The Shadow Of Our Pale Companion
03- Odal
04- I Am The Wooden Doors
05- The Lodge
06- You Were But A Ghost In My Arms
07- The Hawthorne Passage
08- ...And The Great Cold Death Of The Earth
09- A Desolation Song

Grandiose dépression  par  PoC

Agalloch fait partie de ses groupes dont l'instrumental suffit.
Dark, folk, épique, gothique, progressif : nombreux sont les qualificatifs pour essayer de cerner cette musique d'une richesse incroyable.
Après l'excellent Pale Folklore, Agalloch nous propose The Mantle. Composé encore une fois sous le signe de l'émotion, cet album nous submerge d'une atmosphère intensément noire et dépressive, l'espoir ne venant que de la beauté de chaque piste.
Le son de ce disque est d'une pureté saisissante. La composition est aisée, fluide, la rythmique est parfaite. Au son des guitares clean et acoustiques folk - construisant chaque morceau - se mêle une distorsion intense mais peu agressive. Riffs planant et solos d'ambiance sont de mise.
La batterie est admirable elle aussi, rythmant chaque piste tel un métronome parfaitement calibré. John Haughm (homme aux milles talents) se permet d'user de la double sans pour autant prendre le dessus et effriter la construction des compositions.
Beaucoup d'instrumental donc, mais pas que.
Là où dans notre âme les instruments ne peuvent aller, la voix de Haughm se faufile et nous saisi. Aussi subtile que ses créations, son chant mélange moments intenses - à la limite du black - et voix tremblante, susurrée ou mélodieuse. Le résultat est tout bonnement grandiose.
Niveau production, rien à redire. Cet album est à mes yeux un sans faute.
L'ambiance qui s'en dégage ne peut laisser indifférent; la musique d'Agalloch explore en effet une multitude d'horizons pour en condenser le meilleur.
Rares sont les groupes pouvant se vanter d'une telle symbiose artistique. Agalloch en est. Tant mieux pour nous !

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