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Hatebreeder | chronique

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album  : Hatebreeder
groupe : Children Of Bodom
sortie   : 1999

+ chronique Children Of Bodom

01- Warheart
02- Silent Night, Bodom Night
03- Bed Of Razors
04- Towards Dead End
05- Children Of Bodom
06- Downfall

Deuxième bombe  par  Sirius

Deuxième album pour Children of Bodom après Something Wild, et surtout deuxième bombe. Sans non plus révolutionner le genre (ce que son premier album avait plus ou moins fait), Hatebreeder tue. Il s'agit à mon sens du meilleur album du groupe car il reprend les ingrédients de son prédécesseur tout en les améliorant. Concrètement, c'est à mon avis au niveau du chant que les progrès sont plus nets : Alexi était parfois limite ridicule sur le précédent disque (je pense par exemple à Red light in my eyes part.1), ils sont ici beaucoup plus maîtrisés et carrés, sans pour autant perdre ce côté rock'n'roll. Le chant est toujours assez black, assez criard et puissant, avec beaucoup de relances à la Celtic Frost entre autres (les "houw" notamment, mais aussi les "yayayayayaaaaaaw") et ne cherche pas trop à faire cette espèce de voix death sérieuse vraiment pas terrible… A noter que la voix fait penser aux 2 derniers Death. On retrouve avec plaisir ces mélodies qui font mouche à chaque fois et ces soli de guitare imparables et impressionnants de technique (avec toujours un côté Malmsteen) qui alternent toujours avec des soli de claviers, par ailleurs plus typés heavy/power et globalement moins atmosphériques, c'est-à-dire qu'ils épaulent souvent les guitares dans les mélodies mais ont perdu leur côté black sympho. La batterie est quant à elle toujours assez basique, majoritairement mid-tempo, et donne à la musique du groupe un aspect thrashy qui permet d'améliorer l'efficacité des riffs et de mettre plus en avant les mélodies qui sont assurément la marque de fabrique de Children of Bodom. Quant à la basse, euh… Elle sert surtout à booster le son on va dire. Hatebreeder se présente donc comme un disque assez facile d'accès, pas prise de tête mais néanmoins avec une durée de vie relativement longue (relativement car même si les mélodies tuent toujours autant après de nombreuses écoutes, l'album ne dure que 40 petites minutes) et qui se veut surtout être une collection de hits imbattables. Children of Bodom est donc un conglomérat d'influences diverses qui se marient à merveille et donnent l'un des meilleurs albums estampillés metal extrême mélodique : Hatebreeder.

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