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Autumn Aurora | chronique
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01- Fading
02- Summoning The Rain / Glare Of Autumn
03- Sunwheel
04- Wind Of The Night Forest
05- The First Snow
02- Summoning The Rain / Glare Of Autumn
03- Sunwheel
04- Wind Of The Night Forest
05- The First Snow
Automnal, déroutant, beau par 870621345
Drudkh n'est pas un groupe foncièrement vieux.
Après une sortie assez discrète du néanmoins réussi Forgotten Legends, le groupe de black sort en 2004 cet Autumn Aurora, qui annonçons le tout de go, est une réussite incroyable.
La première chose que l'on retient de l'écoute intégrale de cette rondelle est la véritable homogénéité de l'ensemble, des sonorités aux sujets abordés, on se rapprocherait quasiment du concept-album.
Car si un album n'a jamais aussi bien porté son libellé, c'est celui ci.
L'automne. Les couleurs rouges/orangées, la transition entre l'ensoleillement estival et la froideur hivernale, la mort de la végétation, tout en cet album suinte la retranscription de cette saison autant froide que superbe. Rares sont les artistes qui parviennent à produire une musique imagée à ce point, Drudkh l'a réalisée avec un brio peu commun.
Car si cette chronique est essentiellement orientée vers l'aspect purement musical d'Autumn Aurora, c'est pour la simple et bonne raison qu'elle constitue les 3/4 des morceaux.
Le chant plaintif et écorché n'intervient que rarement, d'une manière subtile et réfléchie, lointain, absorbé par les nappes de synthé pourtant discrètes, noyé par un son de guitare très pur et lumineux au service d'une musique mélancolique à souhait.
Car l'autre force majeure de ce disque est de ne pas donner à l'auditeur de véritables repères émotionnels dirons nous.
Car c'est bien simple, à l'écoute intégrale du disque, nous avons peine à nous situer. Serait-ce du désespoir ? De l'espoir ? De la clarté ou de la pénombre ?
Eh bien, un peu de tout ça en fait. Un chanson d'intro aux samples d'oiseaux gazouillant allègrement soutenus par une sensible couche de synthé et un arpège lancinant de guitare.
Lancinant oui, et c'est l'originalité de ce chef d'oeuvre : parvenir à rendre une composition triste ou étouffante sur une base très lumineuse et pleine d'espérance.
L'exemple le plus flagrant reste le morceau :"The First Snow", qui au départ de ses longues minutes est planant et agréable, mais la répétition inlassable de sa mélodie force celui qui l'écoute à se dire "mais bordel, ça s'arrete quand" ce qui lui suscitera un sentiment d'inconfort flagrant, mais qui le poussera cependant à poursuivre l'écoute pour savoir jusqu'où lui même peut aller.
Sur chaque morceau gai en aparence, il arrive fatelement un instant ou quelquechose cloche. Subitement oppressante la chanson prend une autre dimension, suffocante, d'une beauté terriblement triste, puis nous ramène vers la lumière.
Si certains oserons dire que les compos sont répétitives, il sera aisé de leur répondre qu'ils n'ont pas vraiment écouté Autumn Aurora.
Cet album est un chef-d'oeuvre absolu, un momument d'originalité et de composition.
L'aboutissement total de la manière de faire du black dans cette veine.
A écouter au moins une fois dans sa vie sous peine de mourir idiot.
Le seul souci de cet album est la question suivante : Mais comment vont-ils se démerder pour faire mieux ?"
Grandiose.
+ r�agir [ 6 commentaires ]
Drudkh n'est pas un groupe foncièrement vieux.
Après une sortie assez discrète du néanmoins réussi Forgotten Legends, le groupe de black sort en 2004 cet Autumn Aurora, qui annonçons le tout de go, est une réussite incroyable.
La première chose que l'on retient de l'écoute intégrale de cette rondelle est la véritable homogénéité de l'ensemble, des sonorités aux sujets abordés, on se rapprocherait quasiment du concept-album.
Car si un album n'a jamais aussi bien porté son libellé, c'est celui ci.
L'automne. Les couleurs rouges/orangées, la transition entre l'ensoleillement estival et la froideur hivernale, la mort de la végétation, tout en cet album suinte la retranscription de cette saison autant froide que superbe. Rares sont les artistes qui parviennent à produire une musique imagée à ce point, Drudkh l'a réalisée avec un brio peu commun.
Car si cette chronique est essentiellement orientée vers l'aspect purement musical d'Autumn Aurora, c'est pour la simple et bonne raison qu'elle constitue les 3/4 des morceaux.
Le chant plaintif et écorché n'intervient que rarement, d'une manière subtile et réfléchie, lointain, absorbé par les nappes de synthé pourtant discrètes, noyé par un son de guitare très pur et lumineux au service d'une musique mélancolique à souhait.
Car l'autre force majeure de ce disque est de ne pas donner à l'auditeur de véritables repères émotionnels dirons nous.
Car c'est bien simple, à l'écoute intégrale du disque, nous avons peine à nous situer. Serait-ce du désespoir ? De l'espoir ? De la clarté ou de la pénombre ?
Eh bien, un peu de tout ça en fait. Un chanson d'intro aux samples d'oiseaux gazouillant allègrement soutenus par une sensible couche de synthé et un arpège lancinant de guitare.
Lancinant oui, et c'est l'originalité de ce chef d'oeuvre : parvenir à rendre une composition triste ou étouffante sur une base très lumineuse et pleine d'espérance.
L'exemple le plus flagrant reste le morceau :"The First Snow", qui au départ de ses longues minutes est planant et agréable, mais la répétition inlassable de sa mélodie force celui qui l'écoute à se dire "mais bordel, ça s'arrete quand" ce qui lui suscitera un sentiment d'inconfort flagrant, mais qui le poussera cependant à poursuivre l'écoute pour savoir jusqu'où lui même peut aller.
Sur chaque morceau gai en aparence, il arrive fatelement un instant ou quelquechose cloche. Subitement oppressante la chanson prend une autre dimension, suffocante, d'une beauté terriblement triste, puis nous ramène vers la lumière.
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