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Something Wild | chronique

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album  : Something Wild
groupe : Children Of Bodom
sortie   : 1997

+ chronique Children Of Bodom

01- Deadnight Warrior
02- In The Shadow
03- Red Light In My Eyes
04- Red Light In My Eyes, PT2
05- Lake Bodom
06- Touch Like Angel Of Death

Frais, aggressif, mélodique: fédérateur  par  Sirius

En 1997, Children of Bodom déboule de Finlande et apporte un vent de nouveauté sur le paysage musical extrême. Le groupe réussit à se forger un style personnel et une fanbase conséquente en brassant différents styles.
Si Something wild est l'album le plus sombre, le plus black et le plus atmosphérique de CoB, il s'agit paradoxalement du plus catchy. Il emprunte ainsi au thrash son côté "in your face" avec ses riffs rapides balancés avec une patate monstrueuse, ses breaks qui balaient toute tentative de résistance, ses solos de fous, techniquement énormes mais jamais démonstratifs. Vous voyez c'est un peu comme quand vous entendez "La camisa negra" à Kiabi: ça rentre directement dans le crâne (et ça reste, même dans le 2ème cas malheureusement). Alors Children of Bodom, groupe à tubes formaté et opportuniste ? Que nenni ! Ici pas de refrains mielleux, Alexi préfère gueuler de sa voix criarde ou plus rauque, entre death et black, toujours puissante et ultra-efficace (avec un côté Death période Symbolic). Le groupe emprunte également à Dimmu Borgir ou Emperor ses passages atmosphériques au synthé, jamais très longs mais toujours l'occasion de repartir sur un putain de riff de cochon qui va vous arracher la moitié de la joue. L'autre moitié morflera lorsque les claviers viendront soutenir les guitares et souvent se battre en duel avec pour savoir qui joue le plus vite. Et en plus ça fonctionne. Mais ces duels sont également l'occasion pour imprimer dans votre cervelle des mélodies qui ne sont pas près d'en ressortir tellement elles sont bourrées de feeling et belles (mais où est-ce qu'Alexi va-t'il toutes les chercher ??? Ah, oui, chez Malmsteen, Iron maiden et Bach). Ce qui donne au groupe un aspect heavy notable.

Si vous avez bien suivi, vous aurez remaqué qu'on a donc affaire à un groupe de heavy/black/death/thrash atmosphériques/néoclassique. Et c'est ça qui fait la force de Children of Bodom: réunir tout ce qui se fait de mieux dans le metal (bon, manque le doom, certes) et en faire un putain de gloubilboulga-ultra-fédérateur-qui-déchire-la-mort-qui-tue, qui ravira les fans d'extrême, qui initiera les fans de heavy et de thrash à des styles plus violents et qui pourra faire s'intéresser au style des guitaristes d'autres horizons. L'essayer c'est l'adopter comme on dit.


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