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Sworn Vengeance | chronique

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album  : Sworn Vengeance
groupe : Severe Torture
sortie   : 2007

+ chronique Severe Torture

01- Dismal Perception
02- Serenity Torn Asunder
03- Fight Something
04- Repeated Offender
05- Countless Villains
06- Dogmasomatic Nausea
07- Redefined Identity
08- Buried Hatchet
09- Sworn Vengeance
10- Submerged In Grief

Retour aux fondamentaux  par  PoC

Ce qui est bien avec Earache Records, c'est que dans la flopée de disques qu'ils envoient, on tombe toujours sur quelques chose de bon !
C'est le cas de cet opus de Severe Torture, le bien nommé Sworn Vengeance.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Severe Torture fait ce qu'on peut appeler du ... Death. Pas besoin d'aller chercher un style hybride au nom composé, le groupe hollandais reprend clairement les fondamentaux du genre.
Alors oui, qu'on se le dise, Sworn Vengeance n'est pas l'opus messie qui va révolutionner la scène Metal mais qu'importe, Severe Torture fait dans le classique mais au moins, il le fait bien.
Une musique globalement assez lente, avec de gros riffs massifs (palm mute powa), une grosse voix gutturale des familles et une batterie qui pilonne : pas de doute, les hollandais sortent le gros son.
L'album est d'ailleurs assez homogène et régulier dans la performance. Tout amateur de Death aura sa dose et ne sera pas déçu. Quelques solos viennent relever le tout - notamment sur Repeated Offender et Countless Villains - sans jamais tomber dans l'excès. L'efficacité est le fil rouge de l'opus.
Habile transition (ou pas) pour évoquer les deux morceaux qui pulsent vraiment et qui pourraient faire de Sworn Vengeance un album pas si commun.
Je parle de Dismal Perception et Redefined Identity. Ces deux pistes sortent du lot tout simplement par leur changement de rythmique. Ça tabasse trois fois plus que sur le reste alors forcément ça marque les esprits ! Sans compter que pour le coup c'est vraiment du son comme on l'aime - enfin comme moi je l'aime en tous cas -
Redefined Identity et son riff principal ultra lourd, breaké par des pics en bend, son pont superbement inspiré et son refrain dantesque montant en puissance. Un solo histoire de, et hop : voilà comment on pond un futur putain de classique !
Il en va de même pour le premier morceau de l'opus. Ça tape sec, les guitares se font techniques et fluides bien que foncièrement puissantes. La boîte à rythme reste au taquet et tient la mesure jusqu'au bout. Le résultat est foutrement efficace.
Severe Torture s'autorise également quelques featuring sur l'opus, notamment avec Jason Netherton de Misery Index et leur pote allemand Che Snelting de Born From Pain. Le mélange le mieux réussi est sans aucun doute Buried Hatchet ou les deux comparses viennent pousser la gueulante avec Dennis. A noter également que la basse - plutôt discrète sur le reste de l'album - est royale sur ce morceau.
Severe Torture nous propose donc ici un album de qualité, au son lourd et puissant. Sans ré-inventer la poudre, le groupe s'impose ici avec un Death fort respectable, imposé qui plus est par une très bonne prod.
A écouter sans vergogne !

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