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Satis[fuck]tion | chronique
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01- Satisfucktion
02- Eyecloser
03- My Knife
04- Slayghterday
05- Murderedroom
06- PenetratorII
07- War For Territory
08- Fuel For Hatred
09- Act Ov Rebellion
10- Damaga Inc.
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Murder à la Russe par Sirius
Quand je vois à quel point la chronique de cds promos sur certains sites semble être une véritable corvée, je me dis que soit chez ZoneMetal on a du bol, soit PoC s’efforce de me filer des trucs pas trop pourris pour que je reste ici. Bref, aujourd’hui nous avons affaire à un groupe russe répondant au doux nom de Redrum (anagramme de « murder » pour les 3 pelés qui n’ont pas vu Shining), et qui globalement envoie pas mal la purée.
A l’écoute de ce semble-t’il premier disque (au passage téléchargeable sur leur page myspace), la première chose à laquelle j’ai pensé, c’est Behemoth. En effet, les russes partagent pas mal de choses avec les polonais, notamment les voix doublées, la batterie marteau-piqueur, un riffing de gratte qui sait se faire mélodique sans pour autant verser dans la mièvrerie, et des passages titanesques, dominateurs, qui, allez savoir pourquoi, me font penser à d’antiques civilisations, notamment grâce aux claviers employés en renfort. On pourrait également évoquer Nile dans le même ordre d’idée, si ce n’est que ces derniers sont nettement plus brutaux, plus typés metal en général.
En fait, Redrum, à l’inverse des suscités américains, ne se contente pas de ruer dans les brancards puis de placer un lead mélodique, des grattes acoustiques ou des chœurs renvoyant à une époque révolue. Les morceaux étant plutôt courts – 6 minutes maximum –, on trouve dans chaque morceau plein de petites trouvailles par-ci par-là, distillées tout au long du titre, et qui font que Redrum se détache un minimum du reste de la scène extrême. Je me répète, mais ces trouvailles résident dans les claviers tout d’abord : discrets, ils ne prennent pas le pas sur le reste mais apportent de la profondeur aux titres et mettent parfois en place une ambiance quasi-mystique. Je suis une fiotte, mais moi ce genre de trucs ça me fait toujours jouir. Et là pour le coup j’aimerais qu’ils fassent des morceaux plus longs et qu’ils en foutent partout, mais bref. Autre chose, les parties de guitare sont généralement très bonnes, avec des riffs efficaces, type death/thrash, et des leads mélodiques sonnant encore une fois très, hmm, « anciens temps », c’est bête à dire mais pour moi c’est totalement ça. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont réussis et trottent un moment dans la tête !
Bon, évidemment, tout n’est pas rose. Le défaut majeur de ce disque est, je pense, outre les voix doublées (question de goût), la production, trop clinique et propre, notamment pour la batterie, qui ne sonne vraiment pas naturelle. Au début j’ai cru que c’était une boîte à rythmes ce marteau-piqueur, mais apparemment c’est un vrai batteur. Cependant ce n’est pas un gros défaut, ça reste tout à fait écoutable, c’est juste assez impersonnel.
L’album se termine par 4 reprises ; manque de pot, je ne connais que 2 des originales : Fuel for hatred, de Satyricon, et Damage, Inc. de Metallica. Pour la première, je dois avouer être un peu déçu, car on ne retrouve pas l’agressivité et le côté ultra-tubesque du morceau, en partie à cause des claviers qui sont selon moi un peu hors de propos. Au moins ont-ils essayé de se réapproprier l’originale. Quant à la reprise des Four horsemen… Manque de pot une fois de plus, c’est un de mes morceaux préférés du groupe. Et encore une fois, Redrum n’arrive pas à retrouver cette agressivité et cette violence phénoménale qui me plaisent tant. Pas de solo non plus, alors qu’encore une fois c‘est l’un de mes préférés du groupe. Ecoutable mais très loin d’être transcendant.
La reprise de War Territory de Sepultura est par contre sympathique, peut-être parce que je ne connais pas l’originale. Très thrash (forcément), elle envoie plutôt du bois, même si les aboiements du chanteur sont un peu décalés. Celle de Behemoth (tiens, comme c’est étonnant), Act ov rebellion, n’est pas désagréable non plus, ni transcendante. Et en plus, on croirait que le chanteur dit « c’est pour les nécessiteux », alors forcément, ça le fait pas.
Au final, Satis[fuck]tion, en dehors d’un nom ridicule, est un album fort sympathique qui s’écoute avec plaisir et qui parvient à ne pas faire de Redrum un groupe « parmi tant d’autres ». Restent les reprises qui sont toutes correctes, sans plus. Bon album malgré tout.
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Quand je vois à quel point la chronique de cds promos sur certains sites semble être une véritable corvée, je me dis que soit chez ZoneMetal on a du bol, soit PoC s’efforce de me filer des trucs pas trop pourris pour que je reste ici. Bref, aujourd’hui nous avons affaire à un groupe russe répondant au doux nom de Redrum (anagramme de « murder » pour les 3 pelés qui n’ont pas vu Shining), et qui globalement envoie pas mal la purée.
A l’écoute de ce semble-t’il premier disque (au passage téléchargeable sur leur page myspace), la première chose à laquelle j’ai pensé, c’est Behemoth. En effet, les russes partagent pas mal de choses avec les polonais, notamment les voix doublées, la batterie marteau-piqueur, un riffing de gratte qui sait se faire mélodique sans pour autant verser dans la mièvrerie, et des passages titanesques, dominateurs, qui, allez savoir pourquoi, me font penser à d’antiques civilisations, notamment grâce aux claviers employés en renfort. On pourrait également évoquer Nile dans le même ordre d’idée, si ce n’est que ces derniers sont nettement plus brutaux, plus typés metal en général.
En fait, Redrum, à l’inverse des suscités américains, ne se contente pas de ruer dans les brancards puis de placer un lead mélodique, des grattes acoustiques ou des chœurs renvoyant à une époque révolue. Les morceaux étant plutôt courts – 6 minutes maximum –, on trouve dans chaque morceau plein de petites trouvailles par-ci par-là, distillées tout au long du titre, et qui font que Redrum se détache un minimum du reste de la scène extrême. Je me répète, mais ces trouvailles résident dans les claviers tout d’abord : discrets, ils ne prennent pas le pas sur le reste mais apportent de la profondeur aux titres et mettent parfois en place une ambiance quasi-mystique. Je suis une fiotte, mais moi ce genre de trucs ça me fait toujours jouir. Et là pour le coup j’aimerais qu’ils fassent des morceaux plus longs et qu’ils en foutent partout, mais bref. Autre chose, les parties de guitare sont généralement très bonnes, avec des riffs efficaces, type death/thrash, et des leads mélodiques sonnant encore une fois très, hmm, « anciens temps », c’est bête à dire mais pour moi c’est totalement ça. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont réussis et trottent un moment dans la tête !
Bon, évidemment, tout n’est pas rose. Le défaut majeur de ce disque est, je pense, outre les voix doublées (question de goût), la production, trop clinique et propre, notamment pour la batterie, qui ne sonne vraiment pas naturelle. Au début j’ai cru que c’était une boîte à rythmes ce marteau-piqueur, mais apparemment c’est un vrai batteur. Cependant ce n’est pas un gros défaut, ça reste tout à fait écoutable, c’est juste assez impersonnel.
L’album se termine par 4 reprises ; manque de pot, je ne connais que 2 des originales : Fuel for hatred, de Satyricon, et Damage, Inc. de Metallica. Pour la première, je dois avouer être un peu déçu, car on ne retrouve pas l’agressivité et le côté ultra-tubesque du morceau, en partie à cause des claviers qui sont selon moi un peu hors de propos. Au moins ont-ils essayé de se réapproprier l’originale. Quant à la reprise des Four horsemen… Manque de pot une fois de plus, c’est un de mes morceaux préférés du groupe. Et encore une fois, Redrum n’arrive pas à retrouver cette agressivité et cette violence phénoménale qui me plaisent tant. Pas de solo non plus, alors qu’encore une fois c‘est l’un de mes préférés du groupe. Ecoutable mais très loin d’être transcendant.
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