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The Last Sucker | chronique
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01- Let's Go
02- Watch Yourself
03- Life Is Good
04- The Dick Song
05- The Last Sucker
06- No Glory
07- Death And Destruction
08- Roadhouse Blues
09- Die In A Crash
10- End Of Days Part I
11- End Of Days Part II
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11- End Of Days Part II
Bouquet final par PoC
Annoncé comme le dernier album studio du groupe, The Last Sucker était bien évidemment attendu au tournant. Et c'est peu dire ! Car après 27 années d'une carrière foutrement impressionnante, on a clairement du mal à en imaginer la note finale. Il faut dire que de l'eau est passée sous les ponts depuis cette année 1981 où la bande de potes décide de monter un groupe sous l'impulsion d'un étrange DJ guitariste, Al Jourgensen, LE Monsieur qui fera de Ministry ce qu'il est encore aujourd'hui : une putain de légende.
Certes, tout n'est pas à garder dans leur discographie mais dans sa globalité, le combo en a influencé plus d'un. Là où Fear Factory et les 3/4 des groupes indus US ont trouvé leur maître, une génération entière de metalhead a pris sa claque avec des disques de la trempe de Psalm 69 ! La pression est donc belle et bien présente lors de cette première écoute de ce dernier disque...
13 pistes dont 2 remix et une reprise. Voilà le topo.
The Last Sucker débute avec un morceau au nom évocateur : Let's go. Et pour "y aller" il faut avouer qu'on y va ! Et même plutôt deux fois qu'une. Le riff indus-thrash déboule dans un rythme déjanté : Ministry is back les enfants et ça fait du bien par où sa passe !
Le son se fait lourd, la voix de Jourgensen se déchire dans une tornade de décibels implacable façon Psalm 69. Impossible de résister à cette rythmique endiablée.
Les pistes s'enchaînent à une vitesse folle. L'univers de l'album se crée au fur et à mesure et on visualise rapidement d'énormes machines outils rouillées dans un entrepôt désaffecté propulsant une musique démoniaque à la rythmique martiale. Des samples orientaux (Life Is Good) viennent ajouter un peu de mystique à ce mélange d'une efficacité sans nom.
Trois pistes enfilées et impossible de reprendre son souffle.
La monstrueuse The Dick Song - position 4 dans le tracklisting - vient me finir avec un fly kick pleine face à l'ancienne.
Mon Dieu mais quel son ! C'est tout bonnement folie cette maîtrise de la lourdeur, cette voix, ces samples chirurgicaux et le riff du refrain : dévastateur, tout simplement.
Le titre éponyme de l'album prend la suite. Le boulot est déjà fait de toute manière, je suis clairement addict. Alors quand vient le refrain je suis le premier à adhérer au "Last sucker sorry fucker, Nice try".
A propos de sucker, inutile de préciser que G.W.Bush en prend encore pour son grade sur cet opus. L'album est d'ailleurs parsemé de nombreux samples tirés de discours du trou de balle outre-atlantique (No Glory, Death and Destruction, End Of Day, etc.).
Il faudra attendre la huitième piste pour que je reprenne mes esprits. Enfin façon de dire, parce qu'une reprise des Doors façon Ministry ça donne un morceau euh... complètement barré ?
Quelle claque ! Ça tabasse dans tous les sens, le rythme est speedé à outrance, le chant se mêle à l'euforie générale et lorsque Jourgensen ressort son harmonica sous acide, c'est l'orgie !
Die in A Crash apporte la touche punk déjantée qu'il manquait. Le featuring Burton C. Bell (Fear Factory) est une réussite, notamment avec un refrain hallucinant.
Et puisqu'on ne change pas une équipe qui gagne, le duo remet le couvert sur la piste suivante : End Of Day. On reconnaît les fameux breaks du leader de FF sur cette piste scindée en deux parties.
Ça y est, s'en est fini, "the end of day", c'est écrit, c'est dit.
Ministry s'en va la tête haute, avec un album reflétant à merveille l'ensemble de sa carrière. Honnête avec ses fans le groupe aura su s'arrêter (certains devraient en prendre de la graine). On imagine déjà la sortie de moults best-of et autres compilations en tous genres venant un peu noircir le tableau mais qu'importe, Ministry est et restera LA putain de référence - ou tout du moins la mienne - en terme d'indus metal.
Chapeau bas les guys.
+ r�agir [ 2 commentaires ]
Annoncé comme le dernier album studio du groupe, The Last Sucker était bien évidemment attendu au tournant. Et c'est peu dire ! Car après 27 années d'une carrière foutrement impressionnante, on a clairement du mal à en imaginer la note finale. Il faut dire que de l'eau est passée sous les ponts depuis cette année 1981 où la bande de potes décide de monter un groupe sous l'impulsion d'un étrange DJ guitariste, Al Jourgensen, LE Monsieur qui fera de Ministry ce qu'il est encore aujourd'hui : une putain de légende.
Certes, tout n'est pas à garder dans leur discographie mais dans sa globalité, le combo en a influencé plus d'un. Là où Fear Factory et les 3/4 des groupes indus US ont trouvé leur maître, une génération entière de metalhead a pris sa claque avec des disques de la trempe de Psalm 69 ! La pression est donc belle et bien présente lors de cette première écoute de ce dernier disque...
13 pistes dont 2 remix et une reprise. Voilà le topo.
The Last Sucker débute avec un morceau au nom évocateur : Let's go. Et pour "y aller" il faut avouer qu'on y va ! Et même plutôt deux fois qu'une. Le riff indus-thrash déboule dans un rythme déjanté : Ministry is back les enfants et ça fait du bien par où sa passe !
Le son se fait lourd, la voix de Jourgensen se déchire dans une tornade de décibels implacable façon Psalm 69. Impossible de résister à cette rythmique endiablée.
Les pistes s'enchaînent à une vitesse folle. L'univers de l'album se crée au fur et à mesure et on visualise rapidement d'énormes machines outils rouillées dans un entrepôt désaffecté propulsant une musique démoniaque à la rythmique martiale. Des samples orientaux (Life Is Good) viennent ajouter un peu de mystique à ce mélange d'une efficacité sans nom.
Trois pistes enfilées et impossible de reprendre son souffle.
La monstrueuse The Dick Song - position 4 dans le tracklisting - vient me finir avec un fly kick pleine face à l'ancienne.
Mon Dieu mais quel son ! C'est tout bonnement folie cette maîtrise de la lourdeur, cette voix, ces samples chirurgicaux et le riff du refrain : dévastateur, tout simplement.
Le titre éponyme de l'album prend la suite. Le boulot est déjà fait de toute manière, je suis clairement addict. Alors quand vient le refrain je suis le premier à adhérer au "Last sucker sorry fucker, Nice try".
A propos de sucker, inutile de préciser que G.W.Bush en prend encore pour son grade sur cet opus. L'album est d'ailleurs parsemé de nombreux samples tirés de discours du trou de balle outre-atlantique (No Glory, Death and Destruction, End Of Day, etc.).
Il faudra attendre la huitième piste pour que je reprenne mes esprits. Enfin façon de dire, parce qu'une reprise des Doors façon Ministry ça donne un morceau euh... complètement barré ?
Quelle claque ! Ça tabasse dans tous les sens, le rythme est speedé à outrance, le chant se mêle à l'euforie générale et lorsque Jourgensen ressort son harmonica sous acide, c'est l'orgie !
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