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The Dandy Warhols Come Down | chronique
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album : The Dandy Warhols Come Down
groupe : The Dandy Warhols
sortie : 1997
+ chronique The Dandy Warhols
album : The Dandy Warhols Come Down
groupe : The Dandy Warhols
sortie : 1997
+ chronique The Dandy Warhols
01- Be-In
02- Boys Better
03- Minnesoter
04- Orange
05- I Love You
06- Not if You Were the Last Junkie on Earth
07- Every Day Should Be a Holiday
08- Good Morning
09- Whipping Tree
10- Green
11- Cool as Kim Deal
12- Hard On for Jesus
13- Pete International Airport
14- Creep Out
02- Boys Better
03- Minnesoter
04- Orange
05- I Love You
06- Not if You Were the Last Junkie on Earth
07- Every Day Should Be a Holiday
08- Good Morning
09- Whipping Tree
10- Green
11- Cool as Kim Deal
12- Hard On for Jesus
13- Pete International Airport
14- Creep Out
Musique paradoxale par PoC
« Il y a quelque chose de magique chez les Dandy Warhols qui transforme chaque piste en un morceau génial » disait Doc dans l'une de ses chroniques. Voilà à mes yeux la meilleure description de ce que sont les Dandy Warhols.
Car ce groupe est un cas à part. Un truc qui arrive une fois tous les 30 ans comme on dit dans l'métier... Une sorte d'ovni débarqué de nul part dans un monde pollué de facilités, suintant le marketing à tout va.
Mais qui sont donc ces junkies complètement déphasés avec leur temps ?
Ces gens là auraient du naître quelques années plus tôt pour vivre en harmonie - c'est certain - avec les Doors ou les Pink Floyd. Mais soit. Ils ont choisi notre époque et moi je dis tant mieux.
The Dandy Warhols Come Down donc.
De quoi descendent-ils exactement ? Sûrement de leur machine à remonter le temps pour nous annoncer la bonne nouvelle.
Car les Dandy ont ce pouvoir incroyable de faire de la musique paradoxale. Par exemple, ils ont inventé le "vieux son précurseur". Un truc qui sonne à l'ancienne mais qui est foutrement avant-coureur. On leur doit aussi la "musique intellectuelle populaire" : mélange de rock / folk / prog et pop, tout aussi efficace en milieu mondain qu'au fin fond du trou du cul d'un stand de tunning (ok, peut-être pas...mais presque).
Bon, voilà déjà 2 paragraphes où je m'emballe et je n'ai toujours pas parlé concrètement de ce disque. Il est vrai que je n'ai aucune envie de sombrer dans les banalités expliquant que ce second opus est le digne successeur de son prédécesseur...
Comment faire ?
Je dirais donc plutôt que The Dandy Warhols Come Down enfonce le clou amorcé par leur premier disque (cette phrase n'a aucun sens mais vous l'avez saisi). Du rock à la cool qui défraie la chronique. Un son totalement accrocheur mais sans compromis. Un concept musical super élaboré mais tellement simple à appréhender.
Car ce disque contient des perles qui feraient encore des tubes internationaux sans aucun doute. Comment ne pas adorer ce type qui scande d'un sourire narquois "Every day should be a holiday", ou que l'"Heroin is so passe" ? Comment ne pas vouloir avoir 12 ans et rouler sa première pelle sur Good Morning ? Comment ne pas avoir envie d'adopter le même sourire narquois mais sympa après avoir écouté Be-In, Boys Better ou Minnesoter ?
Car cet album pourrait réconcilier la Terre entière. Il s'en dégage une énergie positive hallucinante. Un truc qui libère l'esprit en profondeur, qui te fait oublier que ton taff est chiant, que tu gagnes peau de zob et que ta vie routine pue de la gueule. Le genre de musique qui te fait aimer les transports en commun quoi.
L'incarnation du mot "cool" en sonore. Mais pas le cool à la con avec ses dreads et son bédo. Non, la vraie "coolitude" comme aurait pu dire cette idiote de Ségo. Un truc bien plus profond, qui prend aux tripes. Une musique qu'on devrait passer lors des négociations Israelo-Palestiniennes en somme.
Ce disque est également un concept aux mille instruments. Certaines pistes sont déstabilisantes de par leur intensité. Une myriade de sons non-identifiés s'additionnent et résolvent enfin l'équation de la bonne musique.
Quand je dis que ce groupe est incroyable c'est au sens littéral du mot. Je ne peux pas croire qu'il me faudra moins d'une vie pour me lasser de leur son.
+ r�agir [ 12 commentaires ]
« Il y a quelque chose de magique chez les Dandy Warhols qui transforme chaque piste en un morceau génial » disait Doc dans l'une de ses chroniques. Voilà à mes yeux la meilleure description de ce que sont les Dandy Warhols.
Car ce groupe est un cas à part. Un truc qui arrive une fois tous les 30 ans comme on dit dans l'métier... Une sorte d'ovni débarqué de nul part dans un monde pollué de facilités, suintant le marketing à tout va.
Mais qui sont donc ces junkies complètement déphasés avec leur temps ?
Ces gens là auraient du naître quelques années plus tôt pour vivre en harmonie - c'est certain - avec les Doors ou les Pink Floyd. Mais soit. Ils ont choisi notre époque et moi je dis tant mieux.
The Dandy Warhols Come Down donc.
De quoi descendent-ils exactement ? Sûrement de leur machine à remonter le temps pour nous annoncer la bonne nouvelle.
Car les Dandy ont ce pouvoir incroyable de faire de la musique paradoxale. Par exemple, ils ont inventé le "vieux son précurseur". Un truc qui sonne à l'ancienne mais qui est foutrement avant-coureur. On leur doit aussi la "musique intellectuelle populaire" : mélange de rock / folk / prog et pop, tout aussi efficace en milieu mondain qu'au fin fond du trou du cul d'un stand de tunning (ok, peut-être pas...mais presque).
Bon, voilà déjà 2 paragraphes où je m'emballe et je n'ai toujours pas parlé concrètement de ce disque. Il est vrai que je n'ai aucune envie de sombrer dans les banalités expliquant que ce second opus est le digne successeur de son prédécesseur...
Comment faire ?
Je dirais donc plutôt que The Dandy Warhols Come Down enfonce le clou amorcé par leur premier disque (cette phrase n'a aucun sens mais vous l'avez saisi). Du rock à la cool qui défraie la chronique. Un son totalement accrocheur mais sans compromis. Un concept musical super élaboré mais tellement simple à appréhender.
Car ce disque contient des perles qui feraient encore des tubes internationaux sans aucun doute. Comment ne pas adorer ce type qui scande d'un sourire narquois "Every day should be a holiday", ou que l'"Heroin is so passe" ? Comment ne pas vouloir avoir 12 ans et rouler sa première pelle sur Good Morning ? Comment ne pas avoir envie d'adopter le même sourire narquois mais sympa après avoir écouté Be-In, Boys Better ou Minnesoter ?
Car cet album pourrait réconcilier la Terre entière. Il s'en dégage une énergie positive hallucinante. Un truc qui libère l'esprit en profondeur, qui te fait oublier que ton taff est chiant, que tu gagnes peau de zob et que ta vie routine pue de la gueule. Le genre de musique qui te fait aimer les transports en commun quoi.
L'incarnation du mot "cool" en sonore. Mais pas le cool à la con avec ses dreads et son bédo. Non, la vraie "coolitude" comme aurait pu dire cette idiote de Ségo. Un truc bien plus profond, qui prend aux tripes. Une musique qu'on devrait passer lors des négociations Israelo-Palestiniennes en somme.
Ce disque est également un concept aux mille instruments. Certaines pistes sont déstabilisantes de par leur intensité. Une myriade de sons non-identifiés s'additionnent et résolvent enfin l'équation de la bonne musique.
Quand je dis que ce groupe est incroyable c'est au sens littéral du mot. Je ne peux pas croire qu'il me faudra moins d'une vie pour me lasser de leur son.
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