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Eat Me Drink Me | chronique
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01- If I Was Your Vampire
02- Putting Holes In Happiness
03- Red Carpet Grave
04- They Said That Hell's Not Hot
05- Just A Car Crash Away
06- Heart Shaped Glasses (When The Heart Guides The Hand)
07- Evidence
08- Are You The Rabbit
09- Mutilation Is The Most Sincere Form Of Flattery
10- You And Me And The Devil Makes 3
11- Eat Me Drink Me
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03- Red Carpet Grave
04- They Said That Hell's Not Hot
05- Just A Car Crash Away
06- Heart Shaped Glasses (When The Heart Guides The Hand)
07- Evidence
08- Are You The Rabbit
09- Mutilation Is The Most Sincere Form Of Flattery
10- You And Me And The Devil Makes 3
11- Eat Me Drink Me
Vive la rupture par PoC
Après un album complètement insipide n'ayant jamais aussi bien porté son nom - The Golden Age Of Grotesque puisqu'il faut le nommer - Marilyn Manson revient avec Eat Me, Drink Me. J'ai dû tout de même me faire violence pour m'enfiler cette galette après la cuisante déception du dernier concert parisien du bonhomme qui fut pour le moins minable.
Plein de préjugés, je débutais donc mon écoute.
L'album précédent avait été écrit en période d'euphorie amoureuse, le résultat dégoulinait de glam foireux et de guitares string lubrifiée au fuzz. On était bien loin des sacrifices de poules et des drapeaux en feu.
En toute logique, Eat Me, Drink Me aurait dû s'inscrire dans la même veine. Et pourtant...
Je débute sans originalité avec la première piste If I Was Your Vampire. L'ambiance est là, la voix du révérant est quelque peu saturée avec une touche de reverbe. Le riff en guitare clean est oppressant, la batterie maintient le tout sous pression, le refrain part : bordel c'est très bon ça ! La saturation est au poil, la basse est lourde, le tout est mixé à la perfection... ça commence mal pour moi qui voulait tailler.
J'enchaîne les pistes, je tombe sur Heart Shaped Glasses.
Le morceau est entraînant avec ses guitares presque funky, son rythme récurrent et son texte qui s'imprime illico dans ta p'tite tête. Je me surprends à reprendre en coeur "Don't break, don't break my heart !...". La honte.
Ma fierté en ayant pris un coup, je zappe.
Evidence. Ça sonne bien. L'intro me rappelle sans grande raison Moonspell. Encore une fois le rythme de Ginger Fish a raison de moi... Ce mec est rarement complexe mais toujours foutrement efficace. En tapant des pieds j'attends la suite du morceau. Le riff distordu du refrain est jouissif : le son est travaillé au poil, les notes se mêlent à la voix et le solo tombe. Le p'tit Mark Chaussee se fait plaisir sans branlette de manche aucune. Propre.
J'enquille avec Mutilation Is The... je sais plus quoi.
Encore une fois les grattes sont une invitation a remuer la tête. La composition est chiadée, le travail sur le son des cordes est remarquable, le riff rock'n roll du pré-refrain déboule et... "fuck you, fuck you, fuck you too !"... Chaussee remet le couvert avec un solo pour le moins buenos dias.
Je saute quelques pistes pour m'arrêter sur la dernière, Eat Me, Drink Me. Les premières notes m'évoquent immédiatement un morceau du dernier album (impossible de remettre un nom dessus). La composition est quasi la même qu'Evidence, à savoir riff ambiant, batterie à la rythmique lente et récurrente, voix lancinante, etc. Pas d'explosion en revanche sur cette chanson qui reste mélancolique. Sympa comme tout.
Alors bon, à la lecture de cette chronique on peut s'attendre à l'album de la vie. Il n'en est clairement rien. On se trouve bien loin d'un putain d'Antechrist Superstar ou d'un sulfureux Holy Wood.
Héritage de son prédécesseur, le thème de l'amour est parcouru de long en large sur cet opus à travers moultes balades, ce qui par conséquent reste... "paisible" dirons-nous. La composition n'en est pas moins réussie, principalement les parties de Mark Chaussee qui ouvre de nouveaux horizons au groupe (notamment de très bons solos).
Pour conclure je dirais que Manson est bien meilleur en période dépressive qu'en pseudo bonheur.
Vive la rupture; qu'on s'le dise.
+ r�agir [ 5 commentaires ]
Après un album complètement insipide n'ayant jamais aussi bien porté son nom - The Golden Age Of Grotesque puisqu'il faut le nommer - Marilyn Manson revient avec Eat Me, Drink Me. J'ai dû tout de même me faire violence pour m'enfiler cette galette après la cuisante déception du dernier concert parisien du bonhomme qui fut pour le moins minable.
Plein de préjugés, je débutais donc mon écoute.
L'album précédent avait été écrit en période d'euphorie amoureuse, le résultat dégoulinait de glam foireux et de guitares string lubrifiée au fuzz. On était bien loin des sacrifices de poules et des drapeaux en feu.
En toute logique, Eat Me, Drink Me aurait dû s'inscrire dans la même veine. Et pourtant...
Je débute sans originalité avec la première piste If I Was Your Vampire. L'ambiance est là, la voix du révérant est quelque peu saturée avec une touche de reverbe. Le riff en guitare clean est oppressant, la batterie maintient le tout sous pression, le refrain part : bordel c'est très bon ça ! La saturation est au poil, la basse est lourde, le tout est mixé à la perfection... ça commence mal pour moi qui voulait tailler.
J'enchaîne les pistes, je tombe sur Heart Shaped Glasses.
Le morceau est entraînant avec ses guitares presque funky, son rythme récurrent et son texte qui s'imprime illico dans ta p'tite tête. Je me surprends à reprendre en coeur "Don't break, don't break my heart !...". La honte.
Ma fierté en ayant pris un coup, je zappe.
Evidence. Ça sonne bien. L'intro me rappelle sans grande raison Moonspell. Encore une fois le rythme de Ginger Fish a raison de moi... Ce mec est rarement complexe mais toujours foutrement efficace. En tapant des pieds j'attends la suite du morceau. Le riff distordu du refrain est jouissif : le son est travaillé au poil, les notes se mêlent à la voix et le solo tombe. Le p'tit Mark Chaussee se fait plaisir sans branlette de manche aucune. Propre.
J'enquille avec Mutilation Is The... je sais plus quoi.
Encore une fois les grattes sont une invitation a remuer la tête. La composition est chiadée, le travail sur le son des cordes est remarquable, le riff rock'n roll du pré-refrain déboule et... "fuck you, fuck you, fuck you too !"... Chaussee remet le couvert avec un solo pour le moins buenos dias.
Je saute quelques pistes pour m'arrêter sur la dernière, Eat Me, Drink Me. Les premières notes m'évoquent immédiatement un morceau du dernier album (impossible de remettre un nom dessus). La composition est quasi la même qu'Evidence, à savoir riff ambiant, batterie à la rythmique lente et récurrente, voix lancinante, etc. Pas d'explosion en revanche sur cette chanson qui reste mélancolique. Sympa comme tout.
Alors bon, à la lecture de cette chronique on peut s'attendre à l'album de la vie. Il n'en est clairement rien. On se trouve bien loin d'un putain d'Antechrist Superstar ou d'un sulfureux Holy Wood.
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