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Bergtatt - Et Eeventyr I 5 Capitler | chronique
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01- Capitel I - I Troldskog Faren Vild
02- Capitel II - Soelen Gaaer Bag Aase Ned
03- Capitel III - Graablick Blev Hun Vaer
04- Capitel IV - Een Stemme Locker
05- Capitel V - Bergtatt - Ind I Fjeldkamrene
02- Capitel II - Soelen Gaaer Bag Aase Ned
03- Capitel III - Graablick Blev Hun Vaer
04- Capitel IV - Een Stemme Locker
05- Capitel V - Bergtatt - Ind I Fjeldkamrene
La perfection au norvégien par Sirius
Vue l'effervescence au début des années 90 en Norvège, il paraît dans un certain sens "normal" que tous les groupes n'aient pas obtenu la même notoriété. Cependant, Ulver est un groupe trop souvent – et à tort – oublié. Dès ce premier album le loup s'émancipe du reste de la scène black émergeante et se forge une réelle personnalité, et ce en mariant le furie de ses compatriotes avec son folklore.
Du coup, Bergtatt n'a finalement pas tant que ça à voir avec la scène black-metal, et se révèle même être plutôt calme. Guitares acoustique, flûte, chœurs, on est bien loin d'un Immortal sur un titre comme "Capitel IV – Een stemme locker" calme, apaisé et apaisant, répétitif et hypnotique. Et même lorsque le batteur se met à pilloner à la double comme sur "Capitel I - I Troldskog Faren Vild", la violence n'est pas nécessairement au rendez-vous du fait des très belles harmonies de guitare et de la présence du fantastique Garm derrière le micro, et le rendu est bien plus épique et mélodique qu'agressif.
Cependant, un peu comme Opeth, ce qui fait la force d'Ulver (du moins sur ce Bergtatt), c'est sa dualité. Ainsi, les Capitel II, III et V "trahissent les origines" du groupe qui est finalement ancré dans le black-metal de par son entourage. Et là c'est parti pour des blasts-beats dans ta gueule en veux-tu en voilà, pour des riffs en tremolo dissonants, et pour les cris terriblement haineux de Garm qui seront par ailleurs l'un des atouts majeurs du futur Nattens Madrigal. Le groupe surprend cependant en plaçant parfois des chœurs par-delà ce mur de violence et des ponts acoustiques entre 2 salves.
Malgré tout, ce qui constitue la plus longue durée du disque reste le côté traditionnel et plutôt calme du groupe avec comme je l'ai dit plus haut des instruments traditionnels avec des influences presque hispaniques (!) au niveau des guitares acoustiques.
Bergtatt n'est pas pour autant dénué de défauts. On peut déjà lui reprocher d'être composé de transitions pour le moins brutales entre les parties calmes et violentes; bien souvent on a droit à une simple pause (genre on laisse résonner les guitares) ou bien on coupe à la hache et on passe en une quart de seconde de la douceur à la furie, ce qui donne au disque un côté "collage de riffs", même si cette dénomination est exagérée. On peut également reprocher au jeu de batterie d'être un peu brouillon et primaire lors des passages black, ce qui certes est ancré dans l'époque d'alors, mais qui ici aurait peut-être gagné à être plus travaillé.
Bergtatt reste néanmoins un excellent disque d'Ulver qui à l'époque n'avait pas vraiment d'équivalent et qui, à mon avis, a eu une influence importante sur les groupes de black atmosphérique ou folklorique.
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Vue l'effervescence au début des années 90 en Norvège, il paraît dans un certain sens "normal" que tous les groupes n'aient pas obtenu la même notoriété. Cependant, Ulver est un groupe trop souvent – et à tort – oublié. Dès ce premier album le loup s'émancipe du reste de la scène black émergeante et se forge une réelle personnalité, et ce en mariant le furie de ses compatriotes avec son folklore.
Du coup, Bergtatt n'a finalement pas tant que ça à voir avec la scène black-metal, et se révèle même être plutôt calme. Guitares acoustique, flûte, chœurs, on est bien loin d'un Immortal sur un titre comme "Capitel IV – Een stemme locker" calme, apaisé et apaisant, répétitif et hypnotique. Et même lorsque le batteur se met à pilloner à la double comme sur "Capitel I - I Troldskog Faren Vild", la violence n'est pas nécessairement au rendez-vous du fait des très belles harmonies de guitare et de la présence du fantastique Garm derrière le micro, et le rendu est bien plus épique et mélodique qu'agressif.
Cependant, un peu comme Opeth, ce qui fait la force d'Ulver (du moins sur ce Bergtatt), c'est sa dualité. Ainsi, les Capitel II, III et V "trahissent les origines" du groupe qui est finalement ancré dans le black-metal de par son entourage. Et là c'est parti pour des blasts-beats dans ta gueule en veux-tu en voilà, pour des riffs en tremolo dissonants, et pour les cris terriblement haineux de Garm qui seront par ailleurs l'un des atouts majeurs du futur Nattens Madrigal. Le groupe surprend cependant en plaçant parfois des chœurs par-delà ce mur de violence et des ponts acoustiques entre 2 salves.
Malgré tout, ce qui constitue la plus longue durée du disque reste le côté traditionnel et plutôt calme du groupe avec comme je l'ai dit plus haut des instruments traditionnels avec des influences presque hispaniques (!) au niveau des guitares acoustiques.
Bergtatt n'est pas pour autant dénué de défauts. On peut déjà lui reprocher d'être composé de transitions pour le moins brutales entre les parties calmes et violentes; bien souvent on a droit à une simple pause (genre on laisse résonner les guitares) ou bien on coupe à la hache et on passe en une quart de seconde de la douceur à la furie, ce qui donne au disque un côté "collage de riffs", même si cette dénomination est exagérée. On peut également reprocher au jeu de batterie d'être un peu brouillon et primaire lors des passages black, ce qui certes est ancré dans l'époque d'alors, mais qui ici aurait peut-être gagné à être plus travaillé.
Bergtatt reste néanmoins un excellent disque d'Ulver qui à l'époque n'avait pas vraiment d'équivalent et qui, à mon avis, a eu une influence importante sur les groupes de black atmosphérique ou folklorique.
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