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Vikingligr Veldi | chronique
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01- Lifandi Lif Undir Hamri (Living Beneath The Hammer)
02- Vetrarnott (A Winter's Night)
03- Midgards Elder (Fires Of Midgard)
04- Heimdallr
05- Norvegr
02- Vetrarnott (A Winter's Night)
03- Midgards Elder (Fires Of Midgard)
04- Heimdallr
05- Norvegr
Des débuts prometteurs ! par Sirius
Enslaved, j’ai découvert sur le tard avec les formidables Below the lights et Isa, comme beaucoup de monde d’ailleurs. Et, comme pas mal d’autres j’imagine, je me suis depuis mis à la recherche de tout ce qui a précédé ces deux monuments. Le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis ce Vikingligr Veldi, de l’eau a coulé sous les ponts ! Et s’il y a quelque chose que je ne retirerai pas au groupe, c’est d’avoir déjà, en 1993, une assez forte personnalité, une réelle volonté de la part de ces gamins de se démarquer d’une scène black-metal en pleine ébullition.
En l’occurrence, Enslaved n’avait pas franchement choisi la facilité avec ce premier album : 5 morceaux pour 51mn de musique, rien que ça ! Voilà qui suffit à mettre les norvégiens dans la catégorie ‘groupe à part ’ (pour l’époque s’entend). Mais composer des morceaux aussi longs est toujours une entreprise risquée, et en l’occurrence, je dirais qu’elle n’est qu’à moitié réussie.
Déjà, le morceau qui retient le plus l’attention à la première écoute est pour moi le 4ème, « Heimdallr », qui ne dure « que » six minutes… Le plus brut, le plus dominateur, épique, avec ses claviers en renfort qui accentuent le côté titanesque. Le genre de morceau qui donne envie de se faire piétiner la tronche.
Pour ce qui est des autres chansons… « Lifandi Lif Undir Hamri », en plus d’avoir un titre trop long, est un morceau trop long. Disons qu’en soit, le fait qu’elle dure 11 minutes ne gêne pas ; le problème, c’est le manque de variations. Les riffs sont loin d’être mauvais, le batteur cogne comme il faut, y’a un passage bien écrasant qui m’a même fait penser à « Unas slayer of the gods » de Nile (cherchez pas à comprendre), mais ça se répète franchement trop. Du coup, on s’ennuie un peu, et on est pressé de voir à quoi ressemble la piste suivante. Heureusement, le topo est un peu différent.
Un bon point : à partir de maintenant, les titres sont moins chiants à prononcer ou à écrire. Et il faut croire que ça joue sur la musique, parce que « Vetrarnott » est plus intéressante que la piste précédente. Les riffs sont meilleurs, les synthés moins typés grand Nord, presque psyché, ça cogne beaucoup plus. Il y a peut-être quelques longueurs qui subsistent (le riff central est répété pas mal de fois quand même), mais rien de bien méchant. Et toujours ce côté bien épique, on sent que les gaillards sont fiers de leurs racines. Les synthés vers 8mn sont même presque – oserais-je le dire – légers ! Assurément, à l’inverse de ses compatriotes, Enslaved ne cherchait pas à faire peur, à tenter de reproduire des ambiances transylvaniennes. Bon, cette légèreté ne dure pas longtemps, ça se remet à blaster. Mais quand même. L’une qualités de ce disque est en fait d’avoir des compos correctes ou bonnes, plus quelques petites trouvailles qui font qu’on y revient avec plaisir.
S’ensuit « Midgards eldar », un morceau encore meilleur que le précédent ! En fait, à partir delà, le disque devient réellement excellent, car ben que la formule reste similaire, il y a plus de variété que dans les autres morceaux, que ce soit au niveau des tempos, des structures, de l’alternance passages atmosphériques/violents… Malgré la longueur des morceaux (à l’exception d’ « Heimdallr », qui lui rentre plus dans le lard que les deux autres), on ne s’ennuie pas (comment pourrait-on avec ces putains de blasts enchaînés sur des breaks ?!), les claviers – utilisés avec parcimonie – sont excellents (imaginez-vous dans une grotte de glace pour avoir une idée de la chose) et je me répète, sont parfois limite psychés ! Je n’irais pas jusqu’à dire que ça annonce déjà Isa, ne serait-ce qu’à cause du jeu assez basique du batteur (ce n’est pas un reproche, je n’ai rien à redire sur sa performance), mais nos vikings avaient déjà du talent et de l’originalité à revendre.
Ils le démontrent une dernière fois – pour l’instant – sur la dernière (et audacieuse) piste, « Norvegr », qui est donc un instrumental durant lui aussi 11mn, ce qui à l’époque était tout de même osé. Bien qu’il commence avec un riff très agressif, il s’agit en fait d’une sorte de longue marche plus ou moins paisible selon les moments, beaucoup plus axée sur les claviers que les morceaux précédents. Majestueux est sans doute l’un des meilleurs termes pour qualifier ce titre.
Au final, Vikingligr Veldi est un très bon premier album qui, même s’il n’atteint à mon sens pas les sommets d’un Isa par exemple, mérite malgré tout que vous lui laissiez sa chance, car ces p’tits gars avaient déjà le truc en plus.
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Enslaved, j’ai découvert sur le tard avec les formidables Below the lights et Isa, comme beaucoup de monde d’ailleurs. Et, comme pas mal d’autres j’imagine, je me suis depuis mis à la recherche de tout ce qui a précédé ces deux monuments. Le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis ce Vikingligr Veldi, de l’eau a coulé sous les ponts ! Et s’il y a quelque chose que je ne retirerai pas au groupe, c’est d’avoir déjà, en 1993, une assez forte personnalité, une réelle volonté de la part de ces gamins de se démarquer d’une scène black-metal en pleine ébullition.
En l’occurrence, Enslaved n’avait pas franchement choisi la facilité avec ce premier album : 5 morceaux pour 51mn de musique, rien que ça ! Voilà qui suffit à mettre les norvégiens dans la catégorie ‘groupe à part ’ (pour l’époque s’entend). Mais composer des morceaux aussi longs est toujours une entreprise risquée, et en l’occurrence, je dirais qu’elle n’est qu’à moitié réussie.
Déjà, le morceau qui retient le plus l’attention à la première écoute est pour moi le 4ème, « Heimdallr », qui ne dure « que » six minutes… Le plus brut, le plus dominateur, épique, avec ses claviers en renfort qui accentuent le côté titanesque. Le genre de morceau qui donne envie de se faire piétiner la tronche.
Pour ce qui est des autres chansons… « Lifandi Lif Undir Hamri », en plus d’avoir un titre trop long, est un morceau trop long. Disons qu’en soit, le fait qu’elle dure 11 minutes ne gêne pas ; le problème, c’est le manque de variations. Les riffs sont loin d’être mauvais, le batteur cogne comme il faut, y’a un passage bien écrasant qui m’a même fait penser à « Unas slayer of the gods » de Nile (cherchez pas à comprendre), mais ça se répète franchement trop. Du coup, on s’ennuie un peu, et on est pressé de voir à quoi ressemble la piste suivante. Heureusement, le topo est un peu différent.
Un bon point : à partir de maintenant, les titres sont moins chiants à prononcer ou à écrire. Et il faut croire que ça joue sur la musique, parce que « Vetrarnott » est plus intéressante que la piste précédente. Les riffs sont meilleurs, les synthés moins typés grand Nord, presque psyché, ça cogne beaucoup plus. Il y a peut-être quelques longueurs qui subsistent (le riff central est répété pas mal de fois quand même), mais rien de bien méchant. Et toujours ce côté bien épique, on sent que les gaillards sont fiers de leurs racines. Les synthés vers 8mn sont même presque – oserais-je le dire – légers ! Assurément, à l’inverse de ses compatriotes, Enslaved ne cherchait pas à faire peur, à tenter de reproduire des ambiances transylvaniennes. Bon, cette légèreté ne dure pas longtemps, ça se remet à blaster. Mais quand même. L’une qualités de ce disque est en fait d’avoir des compos correctes ou bonnes, plus quelques petites trouvailles qui font qu’on y revient avec plaisir.
S’ensuit « Midgards eldar », un morceau encore meilleur que le précédent ! En fait, à partir delà, le disque devient réellement excellent, car ben que la formule reste similaire, il y a plus de variété que dans les autres morceaux, que ce soit au niveau des tempos, des structures, de l’alternance passages atmosphériques/violents… Malgré la longueur des morceaux (à l’exception d’ « Heimdallr », qui lui rentre plus dans le lard que les deux autres), on ne s’ennuie pas (comment pourrait-on avec ces putains de blasts enchaînés sur des breaks ?!), les claviers – utilisés avec parcimonie – sont excellents (imaginez-vous dans une grotte de glace pour avoir une idée de la chose) et je me répète, sont parfois limite psychés ! Je n’irais pas jusqu’à dire que ça annonce déjà Isa, ne serait-ce qu’à cause du jeu assez basique du batteur (ce n’est pas un reproche, je n’ai rien à redire sur sa performance), mais nos vikings avaient déjà du talent et de l’originalité à revendre.
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