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Emissaries | chronique
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01- Rebirth of the Nemesis (Enuma Elish Rewritten)
02- Ladders to Sumeria
03- Deluge of Delusional Dreams:
Act I. Cast Tempest from the East
Act II. Enlil's Retaliation
04- Touching the Spheres of Sephiroth
05- Gyroscope [The Tea Party cover]
06- Double Helixed Sceptre
07- The Scribes of Kur
08- Leper Jerusalem
09- Sand Grain Universe
10- Emissaries and the Mysterium Magnum
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10- Emissaries and the Mysterium Magnum
Violent, oriental et jouissif par Sirius
"Black thrash metal mésopotamien". Telle est la description faîte par Ashmedi à propos de son groupe, Melechesh. Et force est d'avouer que ce qualificatif, aussi saugrenu qu'il puisse paraître, est certainement le plus approprié à la discographie de ce groupe atypique. Car dans un style - le metal en général – où le conformisme est omniprésent, Emissaries fait plaisir à voir et à écouter en nous prouvant qu'il existe encore des groupes originaux. La grande force de Melechesh, c'est de parvenir, à l'instar de Nile par exemple, à nous faire revivre au temps de civilisations anciennes. Mais à l'inverse du combo de brutal-death, le fait que ce disque sonne oriental n'est pas dû à des samplers: exceptés quelques rares instruments traditionnels, tout ici est le fait de la formation basique guitare/basse/batterie. Le groupe se sert avec intelligence de gammes précises et nous pond ainsi des mélodies singulières car sonnant vraiment oriental, exotique, et c'est vraiment ce qui fait la force du groupe. Mais le plus étonnant reste que Melechesh délivre une musique violente avec des riffs complètement orgasmiques, soit bien directs ("Touching the spheres of Sephiroth") soit avec un groove phénoménal ("Rebirth of the nemesis", "Gyroscope"), appuyés par un batteur au jeu varié, sachant évidement manier la double et balancer des blasts mais ne réfutant pas à opter pour un jeu plus posé, plus réfléchi quand il le faut, et là encore avec un groove et une patate imparable. Le chant rend la musique encore plus agressive car bien typé black-metal, soit très criard, avec son lot de cris et de "Houw" pour relancer tout ça. Il se décline également en quelques chœurs jamais pompeux, plutôt "dominateurs", et également en une voix plus "susurrée". Enfin, à l'instar de l'album solo de Karl Sanders (Nile), Melechesh nous gratifie sur Emissaries de 2 morceaux instrumentaux et calmes, composées de percussions, de guitares électriques et d'instruments traditionnels (Surbahar, Nay ainsi qu'une guitare 12 cordes) qui permettent pour "The scribes of Kur" de faire une pause au milieu de toute cette furie, et pour le morceau caché de se reposer un peu. Emissaries se veut donc rafraîchissant et plus ou moins bipolaire, tantôt brutal et violent, et tantôt plus calme et réfléchi. En d'autres termes, une bonne baffe dans la gueule.
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"Black thrash metal mésopotamien". Telle est la description faîte par Ashmedi à propos de son groupe, Melechesh. Et force est d'avouer que ce qualificatif, aussi saugrenu qu'il puisse paraître, est certainement le plus approprié à la discographie de ce groupe atypique. Car dans un style - le metal en général – où le conformisme est omniprésent, Emissaries fait plaisir à voir et à écouter en nous prouvant qu'il existe encore des groupes originaux. La grande force de Melechesh, c'est de parvenir, à l'instar de Nile par exemple, à nous faire revivre au temps de civilisations anciennes. Mais à l'inverse du combo de brutal-death, le fait que ce disque sonne oriental n'est pas dû à des samplers: exceptés quelques rares instruments traditionnels, tout ici est le fait de la formation basique guitare/basse/batterie. Le groupe se sert avec intelligence de gammes précises et nous pond ainsi des mélodies singulières car sonnant vraiment oriental, exotique, et c'est vraiment ce qui fait la force du groupe. Mais le plus étonnant reste que Melechesh délivre une musique violente avec des riffs complètement orgasmiques, soit bien directs ("Touching the spheres of Sephiroth") soit avec un groove phénoménal ("Rebirth of the nemesis", "Gyroscope"), appuyés par un batteur au jeu varié, sachant évidement manier la double et balancer des blasts mais ne réfutant pas à opter pour un jeu plus posé, plus réfléchi quand il le faut, et là encore avec un groove et une patate imparable. Le chant rend la musique encore plus agressive car bien typé black-metal, soit très criard, avec son lot de cris et de "Houw" pour relancer tout ça. Il se décline également en quelques chœurs jamais pompeux, plutôt "dominateurs", et également en une voix plus "susurrée". Enfin, à l'instar de l'album solo de Karl Sanders (Nile), Melechesh nous gratifie sur Emissaries de 2 morceaux instrumentaux et calmes, composées de percussions, de guitares électriques et d'instruments traditionnels (Surbahar, Nay ainsi qu'une guitare 12 cordes) qui permettent pour "The scribes of Kur" de faire une pause au milieu de toute cette furie, et pour le morceau caché de se reposer un peu. Emissaries se veut donc rafraîchissant et plus ou moins bipolaire, tantôt brutal et violent, et tantôt plus calme et réfléchi. En d'autres termes, une bonne baffe dans la gueule.
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