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Monotheist | chronique
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01- Progeny
02- Ground
03- Dying God Coming into Human Flesh
04- Drown In Ashes
05- Os Abysmi Vel Daath
06- Obscured
07- Domain Of Decay
08- Ain Elohim
09- Totengott
10- Synagoga Satanae
11- Winter: Requiem/Chapter Three: Finale
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10- Synagoga Satanae
11- Winter: Requiem/Chapter Three: Finale
Retour au grandiose par 870621345
Après un sabordage du groupe par son leader Tom G Warrior, suite au tout bonnement mauvais Cold Lake et au passable Vanity Nemesis, la reformation de ce groupe légendaire, que chacun considère comme l'un des fondateurs avant gardistes du black métal, faisait peur, très peur...
Qu'attendre donc de ce Monotheist ?
Deux solutions pour Celtic Frost : un ratage total, comme c'est la mode actuellement, ou un album ultime.
Heureusement pour nous, c'est par la grande porte que reviens Warrior et ses potes, avec ce Monotheist, véritable perle de dark métal, finalement très difficile à répertorier.
Soyons lucide, cet opus mérite de trôner aux côtés des plus légendaires sorties du groupe : To mega therion, Morbid Tales et Into The pandemonium.
Là encore avant gardiste, Celtic Frost envoie 12 morceaux oscillant entre choc frontal, ambiance lancinantes, et sursauts désespérés.
Chaque titre rivalise de noirceur, et de mélancolie, en évitant l'écueil de la plainte trop démonstrative pour être sincère.
Car ici, la sincérité est de mise, chaque note égrainée par ce grain si caractéristique de guitare, transpire la volonté de son auteur de faire parler ses compositions.
La faire parler en tant que témoin d'une descente aux enfers, dans laquelle nous entraîne ce Monotheist au fur et à mesure que l'on s'y engouffre.
Car oui, gouffre il y a ici.
Chaque morceau dispose de sa propre personnalité, et les oscillations entre brutalité et arpèges envoutant, mélodies presques arabisantes, et leitmotiv opressant, confère à ce brulôt une richesse et une densité rare.
Le chant est particulièrement travaillé, toujours opportun mais jamais opportuniste, de cris de damnés en murmures inquiètant, la cohésion générale dans ce plongeon dans les abysses de la tristesse et de la dépression fait de ce Monotheist un grand un album, pour un groupe qui n'en est pas moins.
Encore en avance sur son temps, pour un peu, on parlerait de perfection.
Grandiose.
+ r�agir [ 6 commentaires ]
Après un sabordage du groupe par son leader Tom G Warrior, suite au tout bonnement mauvais Cold Lake et au passable Vanity Nemesis, la reformation de ce groupe légendaire, que chacun considère comme l'un des fondateurs avant gardistes du black métal, faisait peur, très peur...
Qu'attendre donc de ce Monotheist ?
Deux solutions pour Celtic Frost : un ratage total, comme c'est la mode actuellement, ou un album ultime.
Heureusement pour nous, c'est par la grande porte que reviens Warrior et ses potes, avec ce Monotheist, véritable perle de dark métal, finalement très difficile à répertorier.
Soyons lucide, cet opus mérite de trôner aux côtés des plus légendaires sorties du groupe : To mega therion, Morbid Tales et Into The pandemonium.
Là encore avant gardiste, Celtic Frost envoie 12 morceaux oscillant entre choc frontal, ambiance lancinantes, et sursauts désespérés.
Chaque titre rivalise de noirceur, et de mélancolie, en évitant l'écueil de la plainte trop démonstrative pour être sincère.
Car ici, la sincérité est de mise, chaque note égrainée par ce grain si caractéristique de guitare, transpire la volonté de son auteur de faire parler ses compositions.
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Encore en avance sur son temps, pour un peu, on parlerait de perfection.
Grandiose.
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