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The Next Best Thing | chronique
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01- These Are The Changes
02- Inside 2004
03- How High
04- The Fool In Me
05- Adolescent Breakdown
06- Sometimes
07- Alone
08- Magic Train
09- The Actor
10- Aver The Reason
11- Pumpkinhead
12- The Next Best Thing
02- Inside 2004
03- How High
04- The Fool In Me
05- Adolescent Breakdown
06- Sometimes
07- Alone
08- Magic Train
09- The Actor
10- Aver The Reason
11- Pumpkinhead
12- The Next Best Thing
From Genesis To Revelation par Doc
En exclusivité : Ray Wilson - The Next Best Thing
Je crois que ça n'a jamais été chroniqué en français sur internet jusqu'ici.
Oh l’agréable surprise. J’ai découvert la carrière solo de Ray Wilson avec cet album et quel plaisir de découvrir qu’il s’agit en partie de hard rock.
Bref rappel de la carrière de Ray Wilson : Il est connu pour avoir chanté sur le dernier disque de Genesis en 1997 ( Calling All Stations ). Avant cela il a été repéré lorsqu’il jouait dans Stiltskin, essentiellement par l’album The Mind’s Eye ( 1994 ). Il a démarré depuis une carrière solo. Ecossais, les musiciens qui l’accompagnent déboulent la plupart du même coin.
Avec The Next Best Thing (2004), j’ai découvert l’excellent guitariste et compositeur qu’est Ray Wilson dont je ne connaissais auparavant que la voix.
L’album est très hétéroclite : les guitares électriques se mêlent aux trompettes, percutions et autres instruments acoustiques.
Première musique dont je parlerais Inside 2004 est un véritable tube. Chant dense, riff accrocheur, parfaitement interprété, solo simple sans être simpliste, mélodie alternativement saturée et claire, le morceau est parfait. Si la chose est parfaitement menée, cela reste dans les canons classiques du hard rock ( c’est une ancienne musique de Stillskin ).
L’originalité du disque vient avec d’autres morceaux, comme celui qui vient juste après, How High avec une intro jouée en guitare acoustique et claquement de mains ( un petit côté flamenco ). La saturation prend possession du morceau avec le solo. Le morceau est globalement très posé, un petit côté ballade mais loin, très loin, de la ballade niaise et sucrée obligée de tout album hard rock.
La musique suivante, The Fool In Me, reprend un peu le son clair du morceau précédent dans l’intro, mais part très vite dans le hard. Et là c’est la trompette qui se ramène, avec brio. Les solos de guitares ne m’avaient jusque ici pas impressionné outre mesure, mais celui de The Fool In Me déménage violement. La fin très sympathique en dialogue puissant entre guitare et trompette.
Adolescent Breakdown est une petite ballade au début très classique ( au piano ) que le titre reflète très bien. La musique devient plus intéressante à partir du milieu avec l’arrivée du clavier et de la guitare. Quelques petites minutes gentillettes, mais qui transmettent vraiment bien l’humeur à la fois profonde et très naïve de l’adolescence.
Je passe sur Sometimes, une autre ballade piano-chant, un peu longue. Loin d’être sucrée et pesante, elle s’écoute, mais je n’y vois pas grand intérêt.
Alone démarre tout de suite sur quelque chose de plus prenant. Son hawaïen à la guitare et percussions entraînante. C’est pas mauvais du tout.
La saturation revient sur Magic Train au son vraiment sympathique. On trouvera là dedans de l’harmonica qui mime un peu la locomotive.
The Actor, la musique suivante, plaira aux fans de Genesis. Les claviers rappellent ceux de Tony Banks. Une musique progressive vieille école comme on les aime, qui je crois justement retranscris le passage difficile de Wilson dans Genesis.
On revient au hard rock avec Ever The Reason, une montée progressive où les instruments s’ajoutent petit à petit et compliquent leur jeu, pour déboucher sur le morceau suivant, Pumpkin Head qui démarre d’emblée sur un rythme rapide.
Enfin le dernier morceau, qui a donné son nom à l’album est très impressionnant. The Next Best Thing, avec retour des trompettes, explore plusieurs genres musicaux, du funk au rock, d’accents jazz à des pulsions hard. Le morceau est presque instrumental, il alterne des passages joyeux et des moments mystérieux.
Petit flash back sur la première musique These Are The Changes dont je n’ai pas encore parlé et qui me fait définitivement apprécier ce disque. Dans une ambiance très étrange, le chant répétitif de Ray Wilson alterne avec des extraits de discours prononcés par différents Présidents des Etats-Unis que je vous ai retranscrit en fin de chronique ( merci qui ? ). On trouvera George dans les ruines de Manhattan, Richard au Vietnam, Reagan et d’autres encore. A vous de retrouver qui a dit quoi. La puissance froide du morceau dénonce le cynisme des politiciens américains et la logique du nationalisme et de la guerre.
Bref, un album qui est loin de s’ancrer entièrement dans le hard rock, à la manière de Calling All Stations, avec des morceaux très accessibles, d’autres où il faut d’avantage s’accrocher pour apprécier. The Next Best Thing fait partie de ces disques qu’il faut écouter plusieurs fois avant de juger.
Pour ce qui est des morceaux clairement hard, Inside 2004, The Fool In Me, Pumpkin Head… Ray Wilson superpose avec succès la guitare saturée à d’autres instruments : trompette ou claviers. Et ça rend très bien, clap clap pour Irvin Duguid qui officiait aux touches.
+ r�agir [ 2 commentaires ]
En exclusivité : Ray Wilson - The Next Best Thing
Je crois que ça n'a jamais été chroniqué en français sur internet jusqu'ici.
Oh l’agréable surprise. J’ai découvert la carrière solo de Ray Wilson avec cet album et quel plaisir de découvrir qu’il s’agit en partie de hard rock.
Bref rappel de la carrière de Ray Wilson : Il est connu pour avoir chanté sur le dernier disque de Genesis en 1997 ( Calling All Stations ). Avant cela il a été repéré lorsqu’il jouait dans Stiltskin, essentiellement par l’album The Mind’s Eye ( 1994 ). Il a démarré depuis une carrière solo. Ecossais, les musiciens qui l’accompagnent déboulent la plupart du même coin.
Avec The Next Best Thing (2004), j’ai découvert l’excellent guitariste et compositeur qu’est Ray Wilson dont je ne connaissais auparavant que la voix.
L’album est très hétéroclite : les guitares électriques se mêlent aux trompettes, percutions et autres instruments acoustiques.
Première musique dont je parlerais Inside 2004 est un véritable tube. Chant dense, riff accrocheur, parfaitement interprété, solo simple sans être simpliste, mélodie alternativement saturée et claire, le morceau est parfait. Si la chose est parfaitement menée, cela reste dans les canons classiques du hard rock ( c’est une ancienne musique de Stillskin ).
L’originalité du disque vient avec d’autres morceaux, comme celui qui vient juste après, How High avec une intro jouée en guitare acoustique et claquement de mains ( un petit côté flamenco ). La saturation prend possession du morceau avec le solo. Le morceau est globalement très posé, un petit côté ballade mais loin, très loin, de la ballade niaise et sucrée obligée de tout album hard rock.
La musique suivante, The Fool In Me, reprend un peu le son clair du morceau précédent dans l’intro, mais part très vite dans le hard. Et là c’est la trompette qui se ramène, avec brio. Les solos de guitares ne m’avaient jusque ici pas impressionné outre mesure, mais celui de The Fool In Me déménage violement. La fin très sympathique en dialogue puissant entre guitare et trompette.
Adolescent Breakdown est une petite ballade au début très classique ( au piano ) que le titre reflète très bien. La musique devient plus intéressante à partir du milieu avec l’arrivée du clavier et de la guitare. Quelques petites minutes gentillettes, mais qui transmettent vraiment bien l’humeur à la fois profonde et très naïve de l’adolescence.
Je passe sur Sometimes, une autre ballade piano-chant, un peu longue. Loin d’être sucrée et pesante, elle s’écoute, mais je n’y vois pas grand intérêt.
Alone démarre tout de suite sur quelque chose de plus prenant. Son hawaïen à la guitare et percussions entraînante. C’est pas mauvais du tout.
La saturation revient sur Magic Train au son vraiment sympathique. On trouvera là dedans de l’harmonica qui mime un peu la locomotive.
The Actor, la musique suivante, plaira aux fans de Genesis. Les claviers rappellent ceux de Tony Banks. Une musique progressive vieille école comme on les aime, qui je crois justement retranscris le passage difficile de Wilson dans Genesis.
On revient au hard rock avec Ever The Reason, une montée progressive où les instruments s’ajoutent petit à petit et compliquent leur jeu, pour déboucher sur le morceau suivant, Pumpkin Head qui démarre d’emblée sur un rythme rapide.
Enfin le dernier morceau, qui a donné son nom à l’album est très impressionnant. The Next Best Thing, avec retour des trompettes, explore plusieurs genres musicaux, du funk au rock, d’accents jazz à des pulsions hard. Le morceau est presque instrumental, il alterne des passages joyeux et des moments mystérieux.
Petit flash back sur la première musique These Are The Changes dont je n’ai pas encore parlé et qui me fait définitivement apprécier ce disque. Dans une ambiance très étrange, le chant répétitif de Ray Wilson alterne avec des extraits de discours prononcés par différents Présidents des Etats-Unis que je vous ai retranscrit en fin de chronique ( merci qui ? ). On trouvera George dans les ruines de Manhattan, Richard au Vietnam, Reagan et d’autres encore. A vous de retrouver qui a dit quoi. La puissance froide du morceau dénonce le cynisme des politiciens américains et la logique du nationalisme et de la guerre.
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