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The Gateway | chronique
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01- Moth
02- Far Open Sea
03- Civilised Angel
04- Little Leaf
05- The Footsteps Of Minotaur
06- Her Head And Rusted Fields
07- Californian Dream
08- Maelstrom Of Emotions
02- Far Open Sea
03- Civilised Angel
04- Little Leaf
05- The Footsteps Of Minotaur
06- Her Head And Rusted Fields
07- Californian Dream
08- Maelstrom Of Emotions
A mis chemin... par Doc
Pour présenter rapidement le genre musical et l'ambition du groupe, je dirais que The Gateway s'est propulsé dans le sillage de band type Opeth, c'est-à-dire dans un certain genre de metal progressif.
Première chose : la production est absolument monstrueuse. Le son est hallucinament impeccable pour une auto-production. Ca remue les méninges. C'est pleins de bruits et d'effets divers, ça résonne, ça grésille pas : de ce côté rien à dire.
Deuxième compliment : la technique de jeu des musiciens est irréprochable. On sent qu'il y a du vécu. Le batteur s'inscrit directement dans le genre de jeu qu'on peut retrouver chez Opeth ou Gojira.
Il s'agit en effet d'une musique ancrée dans le death, sans y appartenir totalement. Le chant notamment n'a rien à voir avec ce qu'on peut entendre dans le death habituel.
C'est un disque d'ambiance générale assez particulière. Tous les morceaux s'inscrivent dans une sorte d'atmosphère noire et languissante. Les morceaux sont comme pris dans la glace et peinent à s'en sortir. Je me suis même dit que c'est le genre de musique qui pourrait correspondre à un film comme The Thing, trainant, énigmatique, long, oppressant.
L'intro de Moth, la première musique est très bien construite. Les intros sont toutes globalement très bien menées d'ailleurs. Elles donnent toutes l'envie d'aller plus loin.
Ce qui est un peu plus décevant c'est le corps du morceau, parfois sans surprise. C'est dommage qu'il y ait une certaine répétition structurelle arpèges / riffs death + batterie rapide / solo guitare...
Il y a souvent une très grande place donnée à la rythmique (influence du death) mais le solo arrive au moment où on l'attend, au moment convenu et puis hop s'en va quand il a fini.
Certains morceaux particulièrement bien menés échappent à ce schéma. Je pense notamment à Civilized et Maelstrom of Emotions, les deux morceaux de bravoure du disque. Ils développent une plus grande diversité dans les instruments, les sons, les atmosphères, les rythmes...
Mais pour d'autres, l'ambiance générale du disque impose une variété limitée. Les morceaux forment des musiques parfaitement jouées mais un poil ennuyeuses (Californian Dream).
Bref, il s'agit de metal progressif dans le sens où c'est une musique sophistiquée et complexe. Toutefois The Gateway manque un peu de variété. C'est un beau défi de faire un disque sur une même tonalité, et de faire des morceaux longs, mais dès lors il faut tenir la distance.
Si dans l'ensemble cela tient la route, on sent que l'inventivité nécessaire pour ne pas ennuier l'auditoire s'essouffle un peu. Je trouve certains morceaux géniaux, d'autres insipides et sans grand intérêt. Ca manque de cette audace qui me plait tellement chez Opeth par exemple.
The Gateway reste encore à mi chemin. C'est assez frustrant on n'est pleinement satisfait ni du côté death pur, ni du côté progressif.
N'oublions pas que la musique progressive se fixe pour but, c'est dans son nom même, d'innover. Cela demande une technique musicale au poil, et ça, ils l'ont. On ne peut alors qu'être optimistes et encourager The Gateway à aller encore plus loin dans le prochain disque.
+ r�agir [ 4 commentaires ]
Pour présenter rapidement le genre musical et l'ambition du groupe, je dirais que The Gateway s'est propulsé dans le sillage de band type Opeth, c'est-à-dire dans un certain genre de metal progressif.
Première chose : la production est absolument monstrueuse. Le son est hallucinament impeccable pour une auto-production. Ca remue les méninges. C'est pleins de bruits et d'effets divers, ça résonne, ça grésille pas : de ce côté rien à dire.
Deuxième compliment : la technique de jeu des musiciens est irréprochable. On sent qu'il y a du vécu. Le batteur s'inscrit directement dans le genre de jeu qu'on peut retrouver chez Opeth ou Gojira.
Il s'agit en effet d'une musique ancrée dans le death, sans y appartenir totalement. Le chant notamment n'a rien à voir avec ce qu'on peut entendre dans le death habituel.
C'est un disque d'ambiance générale assez particulière. Tous les morceaux s'inscrivent dans une sorte d'atmosphère noire et languissante. Les morceaux sont comme pris dans la glace et peinent à s'en sortir. Je me suis même dit que c'est le genre de musique qui pourrait correspondre à un film comme The Thing, trainant, énigmatique, long, oppressant.
L'intro de Moth, la première musique est très bien construite. Les intros sont toutes globalement très bien menées d'ailleurs. Elles donnent toutes l'envie d'aller plus loin.
Ce qui est un peu plus décevant c'est le corps du morceau, parfois sans surprise. C'est dommage qu'il y ait une certaine répétition structurelle arpèges / riffs death + batterie rapide / solo guitare...
Il y a souvent une très grande place donnée à la rythmique (influence du death) mais le solo arrive au moment où on l'attend, au moment convenu et puis hop s'en va quand il a fini.
Certains morceaux particulièrement bien menés échappent à ce schéma. Je pense notamment à Civilized et Maelstrom of Emotions, les deux morceaux de bravoure du disque. Ils développent une plus grande diversité dans les instruments, les sons, les atmosphères, les rythmes...
Mais pour d'autres, l'ambiance générale du disque impose une variété limitée. Les morceaux forment des musiques parfaitement jouées mais un poil ennuyeuses (Californian Dream).
Bref, il s'agit de metal progressif dans le sens où c'est une musique sophistiquée et complexe. Toutefois The Gateway manque un peu de variété. C'est un beau défi de faire un disque sur une même tonalité, et de faire des morceaux longs, mais dès lors il faut tenir la distance.
Si dans l'ensemble cela tient la route, on sent que l'inventivité nécessaire pour ne pas ennuier l'auditoire s'essouffle un peu. Je trouve certains morceaux géniaux, d'autres insipides et sans grand intérêt. Ca manque de cette audace qui me plait tellement chez Opeth par exemple.
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