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Leprosy | chronique

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album  : Leprosy
groupe : Death
sortie   : 1988

+ chronique Death

01- Leprosy
02- Born Dead
03- Forgotten Past
04- Left to Die
05- Pull the Plug
06- Open Casket
07- Primitive Ways
08- Choke on it

Une influence majeure pour la scène death  par  Sirius

Faisant suite au culte Scream Bloody Gore, Leprosy (1988) est probablement l'album le plus violent de Death. Par rapport au disque précédent, tout est hypertrophié: c'est plus technique, plus rapide et plus varié.
Plus furieux aussi, avec un esprit quasi rock'n'roll. Riffs bien speed, tapping, harmoniques hurlantes, coups de vibrato dans tous les sens, shredding, ralentissements écrasants, Chuck et le nouveau venu Rick Rozz se lâchent considérablement sur cet album et nous en mettent plein la vue et plein la gueule pour notre plus grand plaisir. On peut même dire que Leprosy annonce la période technique de Death, au niveau des guitares.
Le jeu de batterie est toujours assez primaire, du genre "double-pédale+random caisse+random cymbale" mais avec plus de variations dans les tempos, peut-être plus de breaks aussi, un peu plus de roulements. C'est pas encore Human mais Bill Andrews s'émancipe plus que son prédécesseur.
La basse claque toujours pas mal même si la plupart du temps elle suit les guitares et permet d'apporter de la puissance et une assise rythmique à l'ensemble.
Les vocaux de Chuck sont encore plus arrachés que sur SBG (même si je trouve que certains cris sont un peu ridicules) et dégagent une vraie brutalité, contrairement aux borborygmes d'un Dying Fetus par exemple.
Leprosy est donc une grosse baffe dans ta gueule, le genre de disque qu'on écoute en rentrant du taff pour calmer ses nerfs, ou le genre de truc qu'on joue entre potes pour s'éclater et se détruire la colonne vertébrale. Un classique du death-metal, au même titre que Scream Bloody Gore, l'effet de surprise en moins.


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