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Memorial | chronique
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01- In Memoriam
02- Finisterra
03- Memento Mori
04- Sons Of Earth
05- Blood Tells
06- Upon The Blood Of Men
07- At The Image Of Pain
08- Sanguine
09- Proliferation
10- Once It Was Ours!
11- Mare Nostrum
12- Luna
13- Best Forgotten
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13- Best Forgotten
Retour aux sources par PoC
Après The Antidote, un disque honnête mais sans grande personnalité, il était difficile d'anticiper la tendance du nouvel album des lycanthropes portugais. Le virage effectué depuis Sin/Pecado semblait pourtant avoir entériné la nouvelle donne musicale du groupe : des compositions moins brutales, plus atmosphériques, plus ambiantes, plus... "gothiques".
Mais "le charme de la lune" sait encore nous surprendre et nous le prouve avec cet opus qui sonne le retour aux sources de Moonspell.
A l'image d'un Wolfheart ou d'un Irreligious, Memorial nous replonge dans une musique massive, travaillée, aux guitares imposantes et croulant sous le rythme effréné d'une double pédale dopée.
Alors que sur The Antidote le chant se muait parfois en murmures, Fernando pousse ici sa voix dans ses derniers retranchements et s'égosille tout du long. A la puissance des guitares rythmiques vient s'ajouter quelques rares solos de toute beauté (Upon The Blood Of Men) ainsi que des mélodies guitaristiques devenues marque de fabrique de la meute (Blood Tells). La batterie est quant à elle moins atypique que sur The Antidote - pour ne citer que lui - mais gagne en force de frappe. La double pédale assure une rythmique de fond, constante, appuyant une basse trop discrète.
Mais le retour de la brutalité n'en a pas fait disparaître l'une des forces indéniables de Moonspell : sa façon de construire une ambiance sur un disque. Les loups hurlant et le souffle de la nuit sont toujours de mise (Sanguine), tout comme les parties claviers agissant tel un liant, donnant alors une vraie cohérence aux compositions. Le travail fournit de ce côté affirme chaque morceau, lui donne une saveur singulière, une âme en quelque sorte (Once It Ours!). Dans cette optique, Moonspell se permet Luna, une piste toute en contraste, jouant sur une voix féminine apaisante, appelant une dernière fois la lune.
Certes Moonspell ne transcende pas ici son style; certains diront même que Memorial sent le réchauffé, que la boucle est bouclée en quelque sorte. Mais qu'importe si le combo s'affirmait déjà à l'époque avec des opus de la trempe de celui-ci. "Moonspell is back" comme on dit, et c'est bien là l'essentiel.
+ r�agir [ 8 commentaires ]
Après The Antidote, un disque honnête mais sans grande personnalité, il était difficile d'anticiper la tendance du nouvel album des lycanthropes portugais. Le virage effectué depuis Sin/Pecado semblait pourtant avoir entériné la nouvelle donne musicale du groupe : des compositions moins brutales, plus atmosphériques, plus ambiantes, plus... "gothiques".
Mais "le charme de la lune" sait encore nous surprendre et nous le prouve avec cet opus qui sonne le retour aux sources de Moonspell.
A l'image d'un Wolfheart ou d'un Irreligious, Memorial nous replonge dans une musique massive, travaillée, aux guitares imposantes et croulant sous le rythme effréné d'une double pédale dopée.
Alors que sur The Antidote le chant se muait parfois en murmures, Fernando pousse ici sa voix dans ses derniers retranchements et s'égosille tout du long. A la puissance des guitares rythmiques vient s'ajouter quelques rares solos de toute beauté (Upon The Blood Of Men) ainsi que des mélodies guitaristiques devenues marque de fabrique de la meute (Blood Tells). La batterie est quant à elle moins atypique que sur The Antidote - pour ne citer que lui - mais gagne en force de frappe. La double pédale assure une rythmique de fond, constante, appuyant une basse trop discrète.
Mais le retour de la brutalité n'en a pas fait disparaître l'une des forces indéniables de Moonspell : sa façon de construire une ambiance sur un disque. Les loups hurlant et le souffle de la nuit sont toujours de mise (Sanguine), tout comme les parties claviers agissant tel un liant, donnant alors une vraie cohérence aux compositions. Le travail fournit de ce côté affirme chaque morceau, lui donne une saveur singulière, une âme en quelque sorte (Once It Ours!). Dans cette optique, Moonspell se permet Luna, une piste toute en contraste, jouant sur une voix féminine apaisante, appelant une dernière fois la lune.
Certes Moonspell ne transcende pas ici son style; certains diront même que Memorial sent le réchauffé, que la boucle est bouclée en quelque sorte. Mais qu'importe si le combo s'affirmait déjà à l'époque avec des opus de la trempe de celui-ci. "Moonspell is back" comme on dit, et c'est bien là l'essentiel.
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