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Moment Of Glory | chronique
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01- Hurricane 2000
02- Moment of Glory
03- Send Me an Angel
04- Wind of Change
05- Crossfire/Prologue (Midnight in Moscow)/Crossfire (Instrumental)
06- Deadly Sting Suite/He's a Woman, Shes a Man/Dynamite (Instrumental)
07- Here in My Heart
08- Still Loving You
09- Big City Nights
10- Lady Starlight
02- Moment of Glory
03- Send Me an Angel
04- Wind of Change
05- Crossfire/Prologue (Midnight in Moscow)/Crossfire (Instrumental)
06- Deadly Sting Suite/He's a Woman, Shes a Man/Dynamite (Instrumental)
07- Here in My Heart
08- Still Loving You
09- Big City Nights
10- Lady Starlight
Ballades et niaiseries orchestrées par Doc
Les amis de Scorpions se sont fait un petit plaisir : jouer avec un orchestre symphonique, en l’occurrence, celui de Berlin ( habitué à l’artillerie lourde, ça joue Wagner dans le coin ).
Premier constat, la pochette donne peu envie d’aller plus loin. Jugez par vous-même :
Passé cette mauvaise surprise, on peut écouter le disque. La première piste est à mon sens la meilleure et la plus percutante de tout l’album. Hurricane 2000 est la reprise orchestrée de Rock You Like A Hurricane, le titre phare du groupe. Pourquoi ont-il changé le nom du morceau ? Parce que la structure du morceau est totalement chamboulée, laissant une grande place à l’orchestre, le riff principal lui-même est modifié, les solos améliorés, le chant épuré de tous ces dérapages qui faisaient de la version originale une immondice. Fini le simplisme de Rock You Like A Hurricane, les riffs sont complexifiés, des parties sont ajoutées… Bref ce morceau est une pure merveille, qui exploite à fond la force et la puissance d’un orchestre philharmonique. La fin est extraordinaire, la piste se finit par une montée en puissance impressionnante. Le son est parfaitement monstrueux, on entend chaque instrument et les arrangements symphoniques sont exceptionnels.
Juste après ce morceau de bravoure, vous aurez droit à l’orchestration de Moment Of Glory. Si vous aimez les douceurs vous aimerez cette saleté, avec chorales, cris joyeux d’enfants... Dans le cas contraire… Ce morceau me fait penser à la musique gluante d’accueil de Disneyland. Absolument immonde, c’est tellement enrobé de sucre qu’un diabétique crèverait à l’écouter. Passons, passons.
Musique suivante : Send Me An Angel, une des ballades les plus connues des Scorpions. Bon c’est mignon, c’est sympa. Pas une fausse note côté orchestre, belle prestation côté hard-rockeurs. La chanson est chantée en duo avec Zucchero, le soulman italien. Ca se tient.
Ensuite, pour change, une nouvelle ballade : Wind Of Change. L’intro à l’orchestre n’est pas mal du tout. De même que la précédente performance, ça se tient. C’est loin d’être désagréable à l’écoute, sans pour autant être totalement transcendant.
Suivent deux instrumentaux : Crossfire et Deadly Sting Suite. Le premier est assez bien construit, sur un accent de marche révolutionnaire épique. C’est un peu lourd comme du hard années 80 sauce pesanteur allemande, mais ça s’écoute facilement. La partie centrale du morceau est vraiment sympa. Deadly Sting Suite exploite la même veine de la musique guerrière wagnérienne. L’orchestre de Berlin, réputé l’un des meilleurs du monde, montre pleinement des capacités, notamment de rapidité du jeu et de coordination. La fin laisse un peu à désirer.
On reprend avec quoi ? Une ballade voyons. Un duo avec une fille dont je ne sais pas le nom, qui ne chante pas trop mal, heureusement, et qui rattrape l’incroyable vide de ce morceau, intitulé Here in my heart. Une musique qui n’a rien à faire ici.
Retour dans les grands classiques de Scorpions avec Still Loving You, un des rares morceaux où je trouve la voix de Klaus Meine parfaite. Tout colle bien, mais j’avoue préférer la simplicité de l’original. Cette version est presque trop grandiose.
Big City Nights, autre classique, est chantée entièrement par Ray Wilson, le dernier chanteur de Genesis, sauf dans les refrains. Cela a déplu fortement aux fans de Scorpions, que je me permets d’emmerder profondément : Ray Wilson est un chanteur de bien meilleur niveau que Klaus Meine. C’est dit. La musique n’était pas vraiment faîte pour être orchestrée et s’y prête assez mal. Les arrivées de violons tombent mal dans le refrain, l’arrangement est un peu maladroit, c’est décevant.
Ensuite encore une ballade sur laquelle je passe parce que franchement j’en ai marre.
Bref, un cd constitué presque entièrement de ballades et de niaiserie. Où sont passés ces morceaux hard qui m’ont fait aimer ce groupe ? Quand on écoute ce qu’ils ont été capables de faire sur Hurricane 2000 on regrette qu’ils n’aient pas orchestré No One Like You, Blackout, I Can’t Explain… à la place de toutes ces musiques douces.
Je vous encourage très vivement à écouter au moins Hurricane 2000.
Je vous déconseille fortement de regarder le DVD, c’est un show épouvantable (le cd et le dvd n’ont pas été enregistré au même moment, le disque est un studio, la vidéo un live). Klaus Meine chante comme un balai à chiotte et les fausses notes sont légion. A éviter, donc.
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Les amis de Scorpions se sont fait un petit plaisir : jouer avec un orchestre symphonique, en l’occurrence, celui de Berlin ( habitué à l’artillerie lourde, ça joue Wagner dans le coin ).
Premier constat, la pochette donne peu envie d’aller plus loin. Jugez par vous-même :
Passé cette mauvaise surprise, on peut écouter le disque. La première piste est à mon sens la meilleure et la plus percutante de tout l’album. Hurricane 2000 est la reprise orchestrée de Rock You Like A Hurricane, le titre phare du groupe. Pourquoi ont-il changé le nom du morceau ? Parce que la structure du morceau est totalement chamboulée, laissant une grande place à l’orchestre, le riff principal lui-même est modifié, les solos améliorés, le chant épuré de tous ces dérapages qui faisaient de la version originale une immondice. Fini le simplisme de Rock You Like A Hurricane, les riffs sont complexifiés, des parties sont ajoutées… Bref ce morceau est une pure merveille, qui exploite à fond la force et la puissance d’un orchestre philharmonique. La fin est extraordinaire, la piste se finit par une montée en puissance impressionnante. Le son est parfaitement monstrueux, on entend chaque instrument et les arrangements symphoniques sont exceptionnels.
Juste après ce morceau de bravoure, vous aurez droit à l’orchestration de Moment Of Glory. Si vous aimez les douceurs vous aimerez cette saleté, avec chorales, cris joyeux d’enfants... Dans le cas contraire… Ce morceau me fait penser à la musique gluante d’accueil de Disneyland. Absolument immonde, c’est tellement enrobé de sucre qu’un diabétique crèverait à l’écouter. Passons, passons.
Musique suivante : Send Me An Angel, une des ballades les plus connues des Scorpions. Bon c’est mignon, c’est sympa. Pas une fausse note côté orchestre, belle prestation côté hard-rockeurs. La chanson est chantée en duo avec Zucchero, le soulman italien. Ca se tient.
Ensuite, pour change, une nouvelle ballade : Wind Of Change. L’intro à l’orchestre n’est pas mal du tout. De même que la précédente performance, ça se tient. C’est loin d’être désagréable à l’écoute, sans pour autant être totalement transcendant.
Suivent deux instrumentaux : Crossfire et Deadly Sting Suite. Le premier est assez bien construit, sur un accent de marche révolutionnaire épique. C’est un peu lourd comme du hard années 80 sauce pesanteur allemande, mais ça s’écoute facilement. La partie centrale du morceau est vraiment sympa. Deadly Sting Suite exploite la même veine de la musique guerrière wagnérienne. L’orchestre de Berlin, réputé l’un des meilleurs du monde, montre pleinement des capacités, notamment de rapidité du jeu et de coordination. La fin laisse un peu à désirer.
On reprend avec quoi ? Une ballade voyons. Un duo avec une fille dont je ne sais pas le nom, qui ne chante pas trop mal, heureusement, et qui rattrape l’incroyable vide de ce morceau, intitulé Here in my heart. Une musique qui n’a rien à faire ici.
Retour dans les grands classiques de Scorpions avec Still Loving You, un des rares morceaux où je trouve la voix de Klaus Meine parfaite. Tout colle bien, mais j’avoue préférer la simplicité de l’original. Cette version est presque trop grandiose.
Big City Nights, autre classique, est chantée entièrement par Ray Wilson, le dernier chanteur de Genesis, sauf dans les refrains. Cela a déplu fortement aux fans de Scorpions, que je me permets d’emmerder profondément : Ray Wilson est un chanteur de bien meilleur niveau que Klaus Meine. C’est dit. La musique n’était pas vraiment faîte pour être orchestrée et s’y prête assez mal. Les arrivées de violons tombent mal dans le refrain, l’arrangement est un peu maladroit, c’est décevant.
Ensuite encore une ballade sur laquelle je passe parce que franchement j’en ai marre.
Bref, un cd constitué presque entièrement de ballades et de niaiserie. Où sont passés ces morceaux hard qui m’ont fait aimer ce groupe ? Quand on écoute ce qu’ils ont été capables de faire sur Hurricane 2000 on regrette qu’ils n’aient pas orchestré No One Like You, Blackout, I Can’t Explain… à la place de toutes ces musiques douces.
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