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From Mars To Sirius | chronique
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01- Ocean Planet
02- Backbone
03- From The Sky
04- Where Dragons Dwell
05- The Heaviest Matter Of The Universe
06- Unicorn
07- Flying Whales
08- In The Wilderness
09- World To Come
10- From Mars
11- To Sirius
12- Global Warming
02- Backbone
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04- Where Dragons Dwell
05- The Heaviest Matter Of The Universe
06- Unicorn
07- Flying Whales
08- In The Wilderness
09- World To Come
10- From Mars
11- To Sirius
12- Global Warming
Puissant, original, varié par Sirius
Ce disque représente en quelque sorte pour moi une énigme. Je ne comprends pas pourquoi tout d’un coup, tout le monde s’est mis à encenser ce groupe, pourquoi il est entré 44ème de notre bon vieux top 50.
Logiquement, avec une telle entrée en matière, vous vous attendez à ce que je crache sur ce disque. Manqué.
Avouez que c’est étonnant qu’un groupe aussi extrême ait autant de succès, d’autant plus qu’il s’agit d’un groupe français. Enfin, on ne va pas s’en plaindre, c’est peut-être le début du changement dans le milieu du metal. Bref.
Quid du disque ? Broaf, on s’en fout non, vous avez déjà du entendre un peu partout que c’était génial, l’album de l’année etc, non ? D’autant plus que mon avis ne sera pas très différent. Mais tout de même un peu, alors ouais, restez pour lire la suite.
Dès « Ocean planet », ce qui saute à la gueule, c’est le son. Plutôt énorme pour tout vous dire. Certes, ça n’a jamais fait un bon disque, mais ça y contribue. Puissant, clair, précis, une basse agréablement présente. Rien à redire. On est en droit de s’attendre à une galette en béton armé. Et de fait, c’est ce qui se passe.
En effet, ça gueule allègrement (on pense à Morbid Angel avec parfois des soupçons de Neurosis), ça roulotte les toms, ça riffe à tempo 200. Brutal et défoulant donc. Mais pas seulement. From Mars to Sirius est un disque particulièrement fouillé, où la qualité de la production permet de mettre en valeur toutes les bonnes idées dont il est truffé, ce qui n’est pas peu dire. On sent qu’il y a un vrai travail de recherche dans les riffs, les arrangements, les enchaînements, qui se révèlent assez originaux voire inattendus (en partie du fait du nombre plutôt important de saccades), ce qui donne au groupe un aspect progressif qui se retrouve aussi dans la variété de sa musique, qui se traduit par de petits détails disséminés judicieusement un peu partout en formes de cymbales, de toms, d'harmoniques, d’effets de gratte . Nos quatre gaillards n’hésitent pas à pondre des compos relativement longues (l’excellente « Flying whales » qui dure 7mn) mais parviennent à garder une certaine intensité et surtout de manière générale, à l’exception peut-être d’un ou deux morceaux (« Where dragons dwell », « World to come »), à rester captivants et fluides. Ce qui est tout de même assez étonnant pour une musique aussi extrême ! Mais le secret de Gojira réside sans doute dans la variété (pas le style de musique hein), n’hésitant pas à caser entre 2 blasts des passages plus atmosphériques ou plus façon « ça va mosher dans le pit », sans pour autant perdre en cohérence. Le tout sur fond de paroles en faveur de l’écologie, et dans un digipack en papier recyclé à la très belle pochette.
Sauf que. L’album fait plus de 70mn. Vous vous dites, c’est plutôt positif non, au moins on en a pour notre argent ? Ouais. Mais en général, je décroche avant la fin, parce que c’est trop intense, trop violent, STOOOOOP. Ca paraît nul comme argument, mais bon. D’autant plus que le dernier morceau, « Global warming », est à mon sens le meilleur, à la fois constat d’une situation mondiale pas très glorieuse et en même temps pleine d’espoir. Tout simplement magnifique.
Et puis comme je l’ai dit un peu plus haut, quelques morceaux sont un ton en-dessous : « Where dragons dwell », « In the wilderness » et « World to come », tout en restant plus que corrects.
Au final, même si l’engouement pour ce disque me paraît un peu excessif, force m’est d’avouer que From Mars to Sirius est un excellent disque joué par des musiciens sincères et au discours intéressant.
+ r�agir [ 2 commentaires ]
Ce disque représente en quelque sorte pour moi une énigme. Je ne comprends pas pourquoi tout d’un coup, tout le monde s’est mis à encenser ce groupe, pourquoi il est entré 44ème de notre bon vieux top 50.
Logiquement, avec une telle entrée en matière, vous vous attendez à ce que je crache sur ce disque. Manqué.
Avouez que c’est étonnant qu’un groupe aussi extrême ait autant de succès, d’autant plus qu’il s’agit d’un groupe français. Enfin, on ne va pas s’en plaindre, c’est peut-être le début du changement dans le milieu du metal. Bref.
Quid du disque ? Broaf, on s’en fout non, vous avez déjà du entendre un peu partout que c’était génial, l’album de l’année etc, non ? D’autant plus que mon avis ne sera pas très différent. Mais tout de même un peu, alors ouais, restez pour lire la suite.
Dès « Ocean planet », ce qui saute à la gueule, c’est le son. Plutôt énorme pour tout vous dire. Certes, ça n’a jamais fait un bon disque, mais ça y contribue. Puissant, clair, précis, une basse agréablement présente. Rien à redire. On est en droit de s’attendre à une galette en béton armé. Et de fait, c’est ce qui se passe.
En effet, ça gueule allègrement (on pense à Morbid Angel avec parfois des soupçons de Neurosis), ça roulotte les toms, ça riffe à tempo 200. Brutal et défoulant donc. Mais pas seulement. From Mars to Sirius est un disque particulièrement fouillé, où la qualité de la production permet de mettre en valeur toutes les bonnes idées dont il est truffé, ce qui n’est pas peu dire. On sent qu’il y a un vrai travail de recherche dans les riffs, les arrangements, les enchaînements, qui se révèlent assez originaux voire inattendus (en partie du fait du nombre plutôt important de saccades), ce qui donne au groupe un aspect progressif qui se retrouve aussi dans la variété de sa musique, qui se traduit par de petits détails disséminés judicieusement un peu partout en formes de cymbales, de toms, d'harmoniques, d’effets de gratte . Nos quatre gaillards n’hésitent pas à pondre des compos relativement longues (l’excellente « Flying whales » qui dure 7mn) mais parviennent à garder une certaine intensité et surtout de manière générale, à l’exception peut-être d’un ou deux morceaux (« Where dragons dwell », « World to come »), à rester captivants et fluides. Ce qui est tout de même assez étonnant pour une musique aussi extrême ! Mais le secret de Gojira réside sans doute dans la variété (pas le style de musique hein), n’hésitant pas à caser entre 2 blasts des passages plus atmosphériques ou plus façon « ça va mosher dans le pit », sans pour autant perdre en cohérence. Le tout sur fond de paroles en faveur de l’écologie, et dans un digipack en papier recyclé à la très belle pochette.
Sauf que. L’album fait plus de 70mn. Vous vous dites, c’est plutôt positif non, au moins on en a pour notre argent ? Ouais. Mais en général, je décroche avant la fin, parce que c’est trop intense, trop violent, STOOOOOP. Ca paraît nul comme argument, mais bon. D’autant plus que le dernier morceau, « Global warming », est à mon sens le meilleur, à la fois constat d’une situation mondiale pas très glorieuse et en même temps pleine d’espoir. Tout simplement magnifique.
Et puis comme je l’ai dit un peu plus haut, quelques morceaux sont un ton en-dessous : « Where dragons dwell », « In the wilderness » et « World to come », tout en restant plus que corrects.
Au final, même si l’engouement pour ce disque me paraît un peu excessif, force m’est d’avouer que From Mars to Sirius est un excellent disque joué par des musiciens sincères et au discours intéressant.
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