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Light Of Day, Day Of Darkness | chronique
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album : Light Of Day, Day Of Darkness
groupe : Green Carnation
sortie : 2001
+ chronique Green Carnation
album : Light Of Day, Day Of Darkness
groupe : Green Carnation
sortie : 2001
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01- Light Of Day, Day Of Darkness
60 minutes chrono. par Imax
Toujours à la recherche de bon métal progressif, je suis tombé l’autre jour par hasard sur cet album datant de 2001, la pochette me plaisait. J'avoue que je connaissais vaguement Green Carnation mais sans plus. Le détail qui m’intriguait fortement est que justement le disque ne semblait pas "avoir de piste". Oui vous avez bien lu. Je reviendrai plus tard sur ce choix extrêmement couillu, car ce disque ne comporte effectivement qu’une et unique piste d’exactement 60 minutes et 5 secondes.
Après rapide écoute, force est de constater que je classe cet album dans mes excellentes découvertes musicales surprises. Et que les p’tit gars d’Agalloch ou de Porcupine Tree par exemple, l’ont énormément écoutés ce disque, oh que oui.
Mais revenons sur le making-of de "Light Of Day, Day of Darkness". Plus de 30 musiciens impliqués dans le projet, un opéra, un choeur d’enfants, un orchestre symphonique, des saxophonistes, et même un organiste. Je ne parle pas du travail de mixage qui relève de la démence, où presque 150 pistes et 600 samples ont été utilisés. Diantre. Projet grandiose et fou, à l’image de cet album qu’on ne sait comment appréhender… L’écouter d’une traite ? Pas forcément le temps. Zapper par morceaux ? C’est aller contre toute ambition de progression avec le morceau. Nul doute qu’il faut se l’écouter en entier, s’en imprégner par petites phases, noter les passages intéressants, et l’user ce disque, quelque soit votre méthode. Car cet album ne s’apprivoise pas directement c’est évident.
Et d’ailleurs comment chroniquer ce bloc musical ? Va pour une pièce de 5, 10 minutes voire 20… Mais là j’avoue que je sèche méchamment. Et pourtant cet album m’a filé des frissons, parce qu’il tape directement dans les émotions humaines les plus profondes, alliant à la fois passages d’une tristesse infinie, rage contenue, mélancolies rêveuses, ambiances mystiques. Impossible de faire le tour de toutes les sensations que peut procurer cet alliage de lumière et de ténèbres, en référence à ce titre assez révélateur. Et j’avoue que j’ai très rarement entendu des disques capables à la fois de susciter tellement d’émotions contradictoires condensées.
Alors projet mégalomane ? On dit souvent que seuls des groupes de la trempe des Pink Floyd ou de Genesis avaient le talent pour oser sortir des titres de 20 minutes. Force est de constater que je ne me suis jamais ennuyé. Et pourtant une heure en continue, ça fait long. Et rester concentré c’est encore plus dur. Allez, pour être vraiment objectif j’ai trouvé quelques légères faiblesses dans les 10 dernières minutes. Mais c’est histoire de trouver des défauts à l’œuvre.
Musicalement parlant, j’ai été sur le cul en entendant la diversité de talents (je sais je radote), d’instruments, de voix et d’ambiances sonores. Si je devais tenter de résumer les passages qui m’ont vraiment marqués je dirai la superbe intro, où résonnent quelques voix d’enfants en arrière-plan, très étrange, et la voix du chanteur du groupe, longue plainte presque détachée coupée par des guitares lourdes. Que dire aussi des ces passages magnifiques, où entrent en scène des violons gonflant le pathos de la scène. Et de ce saxophone esseulé accompagnant une voix de femme mélancolique, aux sonorités quasi-orientales… Du jamais entendu dans un genre pareil. Et ces chœurs d’enfants aux voix si délicates et inquiétantes, soutenu par un finger-picking acoustique. Ou de ces quelques notes de piano résonnant sur une mélodie d’une tristesse profonde, sur laquelle démarre un solo aérien lumineux. Les associations d’instruments sont souvent originales, et fonctionnent toutes à la perfection.
C’est peut être ça le génie de cet album, profondément original, catalyseurs de passions et d’ambiances diverses, le tout sans ennuyer l’auditeur. Le souci du détail y est monomaniaque, les instruments sont parfaitement joués, les mélodies parfaitement chantées, l’inspiration est constante. Un disque beau, grandiose, couillu, planant, à la production impeccable. Respect.
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Toujours à la recherche de bon métal progressif, je suis tombé l’autre jour par hasard sur cet album datant de 2001, la pochette me plaisait. J'avoue que je connaissais vaguement Green Carnation mais sans plus. Le détail qui m’intriguait fortement est que justement le disque ne semblait pas "avoir de piste". Oui vous avez bien lu. Je reviendrai plus tard sur ce choix extrêmement couillu, car ce disque ne comporte effectivement qu’une et unique piste d’exactement 60 minutes et 5 secondes.
Après rapide écoute, force est de constater que je classe cet album dans mes excellentes découvertes musicales surprises. Et que les p’tit gars d’Agalloch ou de Porcupine Tree par exemple, l’ont énormément écoutés ce disque, oh que oui.
Mais revenons sur le making-of de "Light Of Day, Day of Darkness". Plus de 30 musiciens impliqués dans le projet, un opéra, un choeur d’enfants, un orchestre symphonique, des saxophonistes, et même un organiste. Je ne parle pas du travail de mixage qui relève de la démence, où presque 150 pistes et 600 samples ont été utilisés. Diantre. Projet grandiose et fou, à l’image de cet album qu’on ne sait comment appréhender… L’écouter d’une traite ? Pas forcément le temps. Zapper par morceaux ? C’est aller contre toute ambition de progression avec le morceau. Nul doute qu’il faut se l’écouter en entier, s’en imprégner par petites phases, noter les passages intéressants, et l’user ce disque, quelque soit votre méthode. Car cet album ne s’apprivoise pas directement c’est évident.
Et d’ailleurs comment chroniquer ce bloc musical ? Va pour une pièce de 5, 10 minutes voire 20… Mais là j’avoue que je sèche méchamment. Et pourtant cet album m’a filé des frissons, parce qu’il tape directement dans les émotions humaines les plus profondes, alliant à la fois passages d’une tristesse infinie, rage contenue, mélancolies rêveuses, ambiances mystiques. Impossible de faire le tour de toutes les sensations que peut procurer cet alliage de lumière et de ténèbres, en référence à ce titre assez révélateur. Et j’avoue que j’ai très rarement entendu des disques capables à la fois de susciter tellement d’émotions contradictoires condensées.
Alors projet mégalomane ? On dit souvent que seuls des groupes de la trempe des Pink Floyd ou de Genesis avaient le talent pour oser sortir des titres de 20 minutes. Force est de constater que je ne me suis jamais ennuyé. Et pourtant une heure en continue, ça fait long. Et rester concentré c’est encore plus dur. Allez, pour être vraiment objectif j’ai trouvé quelques légères faiblesses dans les 10 dernières minutes. Mais c’est histoire de trouver des défauts à l’œuvre.
Musicalement parlant, j’ai été sur le cul en entendant la diversité de talents (je sais je radote), d’instruments, de voix et d’ambiances sonores. Si je devais tenter de résumer les passages qui m’ont vraiment marqués je dirai la superbe intro, où résonnent quelques voix d’enfants en arrière-plan, très étrange, et la voix du chanteur du groupe, longue plainte presque détachée coupée par des guitares lourdes. Que dire aussi des ces passages magnifiques, où entrent en scène des violons gonflant le pathos de la scène. Et de ce saxophone esseulé accompagnant une voix de femme mélancolique, aux sonorités quasi-orientales… Du jamais entendu dans un genre pareil. Et ces chœurs d’enfants aux voix si délicates et inquiétantes, soutenu par un finger-picking acoustique. Ou de ces quelques notes de piano résonnant sur une mélodie d’une tristesse profonde, sur laquelle démarre un solo aérien lumineux. Les associations d’instruments sont souvent originales, et fonctionnent toutes à la perfection.
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