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Orchid | chronique
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01- In The Mist She Was Standing
02- Under The Weeping Moon
03- Silhouette
04- The Forest Of October
05- The Twilight Is My Robe
06- Requiem
07- The Apostle In Triumph
02- Under The Weeping Moon
03- Silhouette
04- The Forest Of October
05- The Twilight Is My Robe
06- Requiem
07- The Apostle In Triumph
Entre lumière et ténèbres par Sirius
Nous sommes en 1995 et Opeth vient de frapper un grand coup. En effet la scène extrême était très prolifique, mais commençait à s’enterrer dans des clichés encore de mise aujourd'hui. La scène Death Metal notamment.
Si certains groupes comme Death ou Entombed s’arrangeaient pour ne pas stagner, d’innombrables groupes ne déviaient pas d’un iota, tels Cannibal Corpse ou Malevolent Creation. C’est alors que débarque un groupe suédois dont l’obscur nom, Opeth, signifie la ville de la lune.
La pochette, très belle, représentant une orchidée rose, et le logo – apparaissant uniquement sur la version américaine - dont le O fait penser à une rose, sont loin de nous faire penser à un album de métal extrême.
Et pourtant. On comprend vite pourquoi Ihsahn d’Emperor les a recommandé à Candlelight records. Car dès le premier morceau, In mist she stands waiting, la magie opère. Les mélodies sont épiques, le chant est impressionnant car réellement caverneux, la batterie, contrairement aux 3/4 des groupes de métal extrême passe pas son temps à pilonner à la double grosse caisse…
Puis arrivent les guitares acoustiques et le sublime chant clair, assurément LA marque de fabrique d’Opeth. Car si le groupe nous enchante à ce point, c’est bien grâce à sa maîtrise de l’alternance entre violence et douceur… Le groupe passe continuellement du coq à l’âne avec une aisance effarante. Et, au fur et à mesure que le morceau avance, on se rend compte que les mélodies sont quasiment toujours différentes.
Il n’y a pas de thèmes récursifs. Pas de refrains. Pendant 14 minutes.
Plus qu’une chanson, il s’agit d’un réel voyage vers l’inconnu.
Et cette impression perdure à travers le morceau suivant, Under the weeping moon, bien plus énigmatique, car tout se calme vers 2 minutes, tout devient sombre… Ce chant caverneux si singulier résonne dans une forêt, semblant venir de nulle part et de partout à la fois… Et les guitares acoustiques reviennent, épaulées par de discrètes guitares électriques, plaintives. Le batteur cogne peu, mais fort. Puis tout repart, toute double-caisse dehors, et tout finit par se calmer de nouveau, pour un final très poétique… Alors viens Silhouette.
Et encore une fois le groupe surprend. Car cette chanson de 3 minutes n’est interprétée que par un simple piano, tour à tour mélancolique et pris d’une folie baroque. Forest of october débarque avec des mélodies lancinantes, qui chevauchent ensuite la batterie et sont rejoints par un growl venu d’on ne sait où… Et encore une fois tout redevient calme.
Puis à partir de 6:30, une unique guitare pleure, souffre, lancinante, mélancolique, avant d’être soutenue par le reste des instruments.
S’ensuivent une fois de plus des passages tour à tour acoustiques et électriques, avant de finir sur une mélodie soutenue par une batterie hypnotique. The twilight is my robe continue dans cette optique, à savoir alterner la violence de l’électrique à la douceur de l’acoustique…
Mais n’allez pas croire que cette formule soit répétitive ou trop vite ennuyeuse. Bien au contraire. Car on ne sait jamais réellement quand le groupe a décidé de surprendre et de prendre du repos entre 2 salves. Et vous pouvez être certains de ne jamais trouvé 2 fois la même mélodie. Car le groupe, et plus particulièrement Mikael Akerfeldt, est particulièrement inspiré.
Après un petit instrumental d’une minute, Requiem, vient la dernier morceau, The apostle in triumph, qui débute d’abord calmement, puis suit le schéma habituel, (growls et double-caisse sont donc de sortie) nous étonne tout d’abord à 7:25. Là les guitares électriques utilisent comme effet le « fade ». Résultat, on l’impression que c’est un clavier qui joue ces mélodies prenantes, soutenues par une batterie sans cesse changeante. La fin de la chanson est quant à elle magnifique. A partir de 11 minutes la guitare soliste nous joue une mélodie superbe, prenante, frissonante, se transforme en solo, redevient une mélodie, nous fait froid dans le dos de par sa beauté… La guitare acoustique revient pour la dernière minute et frappe encore une fois de par sa beauté, bien aidée par un Mikael très talentueux, aussi à l’aise dans les hurlements profonds que dans les douces mélopées.
Ce premier album d’Opeth est donc un voyage continuel entre la lumière et les ténèbres, une expérience à part, unique, que tout amateur de métal original et même de musique en général se doit d’écouter.
+ r�agir [ 9 commentaires ]
Nous sommes en 1995 et Opeth vient de frapper un grand coup. En effet la scène extrême était très prolifique, mais commençait à s’enterrer dans des clichés encore de mise aujourd'hui. La scène Death Metal notamment.
Si certains groupes comme Death ou Entombed s’arrangeaient pour ne pas stagner, d’innombrables groupes ne déviaient pas d’un iota, tels Cannibal Corpse ou Malevolent Creation. C’est alors que débarque un groupe suédois dont l’obscur nom, Opeth, signifie la ville de la lune.
La pochette, très belle, représentant une orchidée rose, et le logo – apparaissant uniquement sur la version américaine - dont le O fait penser à une rose, sont loin de nous faire penser à un album de métal extrême.
Et pourtant. On comprend vite pourquoi Ihsahn d’Emperor les a recommandé à Candlelight records. Car dès le premier morceau, In mist she stands waiting, la magie opère. Les mélodies sont épiques, le chant est impressionnant car réellement caverneux, la batterie, contrairement aux 3/4 des groupes de métal extrême passe pas son temps à pilonner à la double grosse caisse…
Puis arrivent les guitares acoustiques et le sublime chant clair, assurément LA marque de fabrique d’Opeth. Car si le groupe nous enchante à ce point, c’est bien grâce à sa maîtrise de l’alternance entre violence et douceur… Le groupe passe continuellement du coq à l’âne avec une aisance effarante. Et, au fur et à mesure que le morceau avance, on se rend compte que les mélodies sont quasiment toujours différentes.
Il n’y a pas de thèmes récursifs. Pas de refrains. Pendant 14 minutes.
Plus qu’une chanson, il s’agit d’un réel voyage vers l’inconnu.
Et cette impression perdure à travers le morceau suivant, Under the weeping moon, bien plus énigmatique, car tout se calme vers 2 minutes, tout devient sombre… Ce chant caverneux si singulier résonne dans une forêt, semblant venir de nulle part et de partout à la fois… Et les guitares acoustiques reviennent, épaulées par de discrètes guitares électriques, plaintives. Le batteur cogne peu, mais fort. Puis tout repart, toute double-caisse dehors, et tout finit par se calmer de nouveau, pour un final très poétique… Alors viens Silhouette.
Et encore une fois le groupe surprend. Car cette chanson de 3 minutes n’est interprétée que par un simple piano, tour à tour mélancolique et pris d’une folie baroque. Forest of october débarque avec des mélodies lancinantes, qui chevauchent ensuite la batterie et sont rejoints par un growl venu d’on ne sait où… Et encore une fois tout redevient calme.
Puis à partir de 6:30, une unique guitare pleure, souffre, lancinante, mélancolique, avant d’être soutenue par le reste des instruments.
S’ensuivent une fois de plus des passages tour à tour acoustiques et électriques, avant de finir sur une mélodie soutenue par une batterie hypnotique. The twilight is my robe continue dans cette optique, à savoir alterner la violence de l’électrique à la douceur de l’acoustique…
Mais n’allez pas croire que cette formule soit répétitive ou trop vite ennuyeuse. Bien au contraire. Car on ne sait jamais réellement quand le groupe a décidé de surprendre et de prendre du repos entre 2 salves. Et vous pouvez être certains de ne jamais trouvé 2 fois la même mélodie. Car le groupe, et plus particulièrement Mikael Akerfeldt, est particulièrement inspiré.
Après un petit instrumental d’une minute, Requiem, vient la dernier morceau, The apostle in triumph, qui débute d’abord calmement, puis suit le schéma habituel, (growls et double-caisse sont donc de sortie) nous étonne tout d’abord à 7:25. Là les guitares électriques utilisent comme effet le « fade ». Résultat, on l’impression que c’est un clavier qui joue ces mélodies prenantes, soutenues par une batterie sans cesse changeante. La fin de la chanson est quant à elle magnifique. A partir de 11 minutes la guitare soliste nous joue une mélodie superbe, prenante, frissonante, se transforme en solo, redevient une mélodie, nous fait froid dans le dos de par sa beauté… La guitare acoustique revient pour la dernière minute et frappe encore une fois de par sa beauté, bien aidée par un Mikael très talentueux, aussi à l’aise dans les hurlements profonds que dans les douces mélopées.
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