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See You on the Other Side | chronique
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01- Twisted transistor
02- Politics
03- Hypocrites
04- Souvenir
05- 10 or a 2-way
06- Throw me away
07- Love song
08- Open up
09- Coming undone
10- Getting off
11- Liar
12- For no one
13- Seen it all
14- Tearjerker
02- Politics
03- Hypocrites
04- Souvenir
05- 10 or a 2-way
06- Throw me away
07- Love song
08- Open up
09- Coming undone
10- Getting off
11- Liar
12- For no one
13- Seen it all
14- Tearjerker
Fini les Kornneries par Imax
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ma chronique sur le dernier opus de Korn va fâcher. En effet depuis quelques temps, comme beaucoup de monde, je n'avais plus vraiment d'empathie pour leur musique. Il faut dire qu'après un Take a look in the mirror que j'avais écouté sans grande passion et un best-of assez classique, auxquels on peut ajouter le départ de Brian Welch ainsi qu'une rajeunisation massive de leur public en concert, il faut bien dire que jusqu'à maintenant ils n'avaient plus grand chose pour eux les pauvres.
A l'annonce de l'album ce fut encore pire; on y présentait une production signée Atticus Ross, le type derrière Britney Spears, Avril Lavigne ou Ricky Martin. Oh que j'attendais impatiemment de pouvoir l'écraser ce pauvre album, et de rire bien fort devant les fans de Korn. Et pourtant...
Honnêtement et en oubliant les langues de pute j'ai trouvé cet album très bon. Dès les premières minutes le single Twisted Transistor qui surfe certes sur la révolution rap, file la patate. Korn balance un rythme écrasant et lourd, avec un côté catchy bien éloigné de toute ambiance lugubre, qui fonctionne bien. Nul doute qu'ils ont pris plaisir à composer cette chanson et cette joie est communicative. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai pris mon pied sur ce titre mais ce machin limite pop/rap joue efficacement son rôle de single. Car effectivement il ne faut pas s'attendre à retrouver la rage brute que l'on pouvait trouver dans les premier disques de Korn. Jonathan Davis est désormais heureux et cela s'entend. Place à des morceaux plus atmosphériques à la musicalité recherchée, ce qui je l'avoue m'a surpris de la part d'un groupe que je pensais musicalement mort.
On retrouve tout de même ce son "kornien" qui tabasse à nouveau nos tympan avec une basse très omniprésente créant efficacement une atmosphère pesante. Korn ne fait plus de néo-métal et joue désormais dans des registres plus variés où apparaissent des influences électro et des rythmes assez rigides qui donnent à leurs compositions des airs indus. C'est d'ailleurs la grande force de cet album qui lorgne sans honte du côté de Nine Inch Nails, rien que ça...
Côte compositions, une fois passé le single que certains n'apprécieront pas vraiment, on tombe sur un faiblard Politics assez banal sans grande envergure. Si l'on prend le parti de ne pas s'arrêter aux deux premières pistes de l'album on tombe sur un rageur Don't give a shit about politics suivi d'un refrain bien bourrin. Et la on pousse un soupir de soulagement puisque ce titre est le prélude à une série de pistes vraiment excellente:
Hypocrites est entraînant, puissant et aérien. On retrouve le bon Korn avec ses couplets limite groovy et son refrain catchy. Chose intéressante; Souvenir et surtout le très bon 10 or a 2-way convergent vers une ambiances plus lourde et implacable. Cet alternance d'abiance joyeuses et froides sera le canevas du reste de l'album. Le miracle s'accomplit: j'ai presque la larme à l'oeil lorsque l'on entend derrière un voile qu'on imagine brumeux la célèbre cornemuse fantômatique, apparition lugubre et fugace qui revient se manifester à plusieurs reprises au détour d’un morceau avant de s’estomper dans la noirceur ambiante. Et puis soudainement tombent Throw me away et Love song beaucoup plus aériens et parsemés de quelque subtiles touches électro. Open up nous embarque vers des cieux instables mais est coupé brutalement par une atmosphère malsaine et étrange.
Getting off renoue avec les gros riffs et surtout le très très bon Liar; du Korn à l'état pur dont le puissant refrain et les couplets entraînants accrochent immédiatement l'oreille, on y retrouve d'ailleurs les célèbres "grognements". Je me demande bien pourquoi ce morceau n'est pas le véritable single de l'album soit dit en passant. Finalement c'est Coming Undone qui apparaît comme le morceau le plus audacieux et réussi de l'ensemble, monolithique, industriel voire pop, ponctués d'espèces de claquements implacables. Magnifique.
Evidemment Korn s'est frotté à un méchant problème : faire oublier la perte d'un musicien et en conséquence l'amputation d'une couche de guitare qui contribuait à la puissance sonore des précédents Korn... Et pourtant c'est incroyable et je n'ose pas l'admettre, mais le travail de production derrière les compositions est tout simplement fabuleux, et je pèse mes mots. Que le type qui soit derrière britney Spears ait pu pondre un tel boulot (qui j'en suis sûr fera émule dans l'histoire du métal) est presque miraculeux. Le son est ultra écrasant et é-nor-me. C'est bien la principale caractéristique de ce nouvel album, véritable montagne sonore puissante et rigide, à la fois délicate et brute. La texture sonore est précise, capable d'être froide ou chaude, mettant la voix un peu en retrait au profit d'ambiance sonores très bien restituées.
Cet album de Korn serait-il parfait ? Certes non, quelque compositions auraient méritées un peu plus de travail, les refrains peuvent paraître aussi un peu répétitifs. Mais ce See You On The Other Side est surprenant, audacieux et venant de la part de Korn on en attendait pas moins. Un bon disque de métal et qui plus est innovant, ça faisait un bail que mon casque n'en avait pas tâté un. Mention spéciale à la pochette et surtout aux artworks à l'intérieur de l'édition spéciale (que je n'ai pas achetée mais touchée dans un shop avec mes petit doigts) et bien... je vous laisse juger par vous même c'est très étonnant, d'une cohérence et d'une inventivité très sympathique où l'énigmatique See You On The Other Side prend tout son sens...
+ r�agir [ 12 commentaires ]
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ma chronique sur le dernier opus de Korn va fâcher. En effet depuis quelques temps, comme beaucoup de monde, je n'avais plus vraiment d'empathie pour leur musique. Il faut dire qu'après un Take a look in the mirror que j'avais écouté sans grande passion et un best-of assez classique, auxquels on peut ajouter le départ de Brian Welch ainsi qu'une rajeunisation massive de leur public en concert, il faut bien dire que jusqu'à maintenant ils n'avaient plus grand chose pour eux les pauvres.
A l'annonce de l'album ce fut encore pire; on y présentait une production signée Atticus Ross, le type derrière Britney Spears, Avril Lavigne ou Ricky Martin. Oh que j'attendais impatiemment de pouvoir l'écraser ce pauvre album, et de rire bien fort devant les fans de Korn. Et pourtant...
Honnêtement et en oubliant les langues de pute j'ai trouvé cet album très bon. Dès les premières minutes le single Twisted Transistor qui surfe certes sur la révolution rap, file la patate. Korn balance un rythme écrasant et lourd, avec un côté catchy bien éloigné de toute ambiance lugubre, qui fonctionne bien. Nul doute qu'ils ont pris plaisir à composer cette chanson et cette joie est communicative. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai pris mon pied sur ce titre mais ce machin limite pop/rap joue efficacement son rôle de single. Car effectivement il ne faut pas s'attendre à retrouver la rage brute que l'on pouvait trouver dans les premier disques de Korn. Jonathan Davis est désormais heureux et cela s'entend. Place à des morceaux plus atmosphériques à la musicalité recherchée, ce qui je l'avoue m'a surpris de la part d'un groupe que je pensais musicalement mort.
On retrouve tout de même ce son "kornien" qui tabasse à nouveau nos tympan avec une basse très omniprésente créant efficacement une atmosphère pesante. Korn ne fait plus de néo-métal et joue désormais dans des registres plus variés où apparaissent des influences électro et des rythmes assez rigides qui donnent à leurs compositions des airs indus. C'est d'ailleurs la grande force de cet album qui lorgne sans honte du côté de Nine Inch Nails, rien que ça...
Côte compositions, une fois passé le single que certains n'apprécieront pas vraiment, on tombe sur un faiblard Politics assez banal sans grande envergure. Si l'on prend le parti de ne pas s'arrêter aux deux premières pistes de l'album on tombe sur un rageur Don't give a shit about politics suivi d'un refrain bien bourrin. Et la on pousse un soupir de soulagement puisque ce titre est le prélude à une série de pistes vraiment excellente:
Hypocrites est entraînant, puissant et aérien. On retrouve le bon Korn avec ses couplets limite groovy et son refrain catchy. Chose intéressante; Souvenir et surtout le très bon 10 or a 2-way convergent vers une ambiances plus lourde et implacable. Cet alternance d'abiance joyeuses et froides sera le canevas du reste de l'album. Le miracle s'accomplit: j'ai presque la larme à l'oeil lorsque l'on entend derrière un voile qu'on imagine brumeux la célèbre cornemuse fantômatique, apparition lugubre et fugace qui revient se manifester à plusieurs reprises au détour d’un morceau avant de s’estomper dans la noirceur ambiante. Et puis soudainement tombent Throw me away et Love song beaucoup plus aériens et parsemés de quelque subtiles touches électro. Open up nous embarque vers des cieux instables mais est coupé brutalement par une atmosphère malsaine et étrange.
Getting off renoue avec les gros riffs et surtout le très très bon Liar; du Korn à l'état pur dont le puissant refrain et les couplets entraînants accrochent immédiatement l'oreille, on y retrouve d'ailleurs les célèbres "grognements". Je me demande bien pourquoi ce morceau n'est pas le véritable single de l'album soit dit en passant. Finalement c'est Coming Undone qui apparaît comme le morceau le plus audacieux et réussi de l'ensemble, monolithique, industriel voire pop, ponctués d'espèces de claquements implacables. Magnifique.
Evidemment Korn s'est frotté à un méchant problème : faire oublier la perte d'un musicien et en conséquence l'amputation d'une couche de guitare qui contribuait à la puissance sonore des précédents Korn... Et pourtant c'est incroyable et je n'ose pas l'admettre, mais le travail de production derrière les compositions est tout simplement fabuleux, et je pèse mes mots. Que le type qui soit derrière britney Spears ait pu pondre un tel boulot (qui j'en suis sûr fera émule dans l'histoire du métal) est presque miraculeux. Le son est ultra écrasant et é-nor-me. C'est bien la principale caractéristique de ce nouvel album, véritable montagne sonore puissante et rigide, à la fois délicate et brute. La texture sonore est précise, capable d'être froide ou chaude, mettant la voix un peu en retrait au profit d'ambiance sonores très bien restituées.
Cet album de Korn serait-il parfait ? Certes non, quelque compositions auraient méritées un peu plus de travail, les refrains peuvent paraître aussi un peu répétitifs. Mais ce See You On The Other Side est surprenant, audacieux et venant de la part de Korn on en attendait pas moins. Un bon disque de métal et qui plus est innovant, ça faisait un bail que mon casque n'en avait pas tâté un. Mention spéciale à la pochette et surtout aux artworks à l'intérieur de l'édition spéciale (que je n'ai pas achetée mais touchée dans un shop avec mes petit doigts) et bien... je vous laisse juger par vous même c'est très étonnant, d'une cohérence et d'une inventivité très sympathique où l'énigmatique See You On The Other Side prend tout son sens...
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La fin d'une époque... par PoC
Attention!
"Chronique" sincère mais non moins laide !
Le dernier KoRn (dans tous les sens du terme espérons) est une vraie merde. Je pense au flop immonde et monumental qu'il va faire et je me marre pas mal. Enfin je dis ça pour provoquer un peu la foule, car au fond de moi je suis sûr qu'il va tout de même marcher (aux vues de certaines chroniques on the web net, plutôt positives)
Quoiqu'il en soit, cet album marque la fin définitive d'un groupe qui restera tout de même dans les anales par son originalité d'antan.
Suite au départ d'un de leur guitariste, on attendait See You On The Other Side avec impatience. Après deux albums s'éloignant de plus en plus de leurs racines musicales et un best-of mitigé, on pouvait s'attendre légitimement à un album 100% pop, mais façon popkorn, du genre Word Up! en un peu plus heavy. Bref, c'est ce à quoi je m'attendais personnellement et cette pensée ne me déplaisait pas.
Le premier single de l'album - Twisted Transistor - correspond d'ailleurs à mes attentes. Un morceau simple, qui bouge, assez efficace, médiocre pour certains, délirant pour d'autre, bref, de la popkorn 100% pure came.
Malheureusement, le reste de l'album ne suit pas.
On peut noter de nombreuses expérimentations tout du long, mais le résultat est à mon humble goût, complètement chiatique.
Les vocales sont par ailleurs insupportables, les pseudos influences "hip hop", les plaintes, les gémissements, le "scat" des premiers albums, sont totalement enterrées, oubliées, presque reniées.
Seuls les morceaux Tearjerker et Twisted Transistor restent potables dans ce domaine.
En résumé, See You on the Other Side est un album décevant et marque certainement la fin d'une "grande" épopée qui commençait ma foi pas mal du tout !
Respectons les choix de l'artiste, mais crachons sur son CD.
+ r�agir [ 46 commentaires ]
Attention!
"Chronique" sincère mais non moins laide !
Le dernier KoRn (dans tous les sens du terme espérons) est une vraie merde. Je pense au flop immonde et monumental qu'il va faire et je me marre pas mal. Enfin je dis ça pour provoquer un peu la foule, car au fond de moi je suis sûr qu'il va tout de même marcher (aux vues de certaines chroniques on the web net, plutôt positives)
Quoiqu'il en soit, cet album marque la fin définitive d'un groupe qui restera tout de même dans les anales par son originalité d'antan.
Suite au départ d'un de leur guitariste, on attendait See You On The Other Side avec impatience. Après deux albums s'éloignant de plus en plus de leurs racines musicales et un best-of mitigé, on pouvait s'attendre légitimement à un album 100% pop, mais façon popkorn, du genre Word Up! en un peu plus heavy. Bref, c'est ce à quoi je m'attendais personnellement et cette pensée ne me déplaisait pas.
Le premier single de l'album - Twisted Transistor - correspond d'ailleurs à mes attentes. Un morceau simple, qui bouge, assez efficace, médiocre pour certains, délirant pour d'autre, bref, de la popkorn 100% pure came.
Malheureusement, le reste de l'album ne suit pas.
On peut noter de nombreuses expérimentations tout du long, mais le résultat est à mon humble goût, complètement chiatique.
Les vocales sont par ailleurs insupportables, les pseudos influences "hip hop", les plaintes, les gémissements, le "scat" des premiers albums, sont totalement enterrées, oubliées, presque reniées.
Seuls les morceaux Tearjerker et Twisted Transistor restent potables dans ce domaine.
En résumé, See You on the Other Side est un album décevant et marque certainement la fin d'une "grande" épopée qui commençait ma foi pas mal du tout !
Respectons les choix de l'artiste, mais crachons sur son CD.
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