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Still Life | chronique
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01- The Moor
02- Godhead's Lament
03- Benighted
04- Moonlapse Vertigo
05- Face Of Melinda
06- Serenity Painted Death
07- White Cluster
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03- Benighted
04- Moonlapse Vertigo
05- Face Of Melinda
06- Serenity Painted Death
07- White Cluster
Toujours plus haut par Sirius
Il n'est jamais facile de décrire un disque d'Opeth, et Still life est sûrement celui que j'aurais le plus de mal à disséquer. My arms, your hearse l'avait annoncé, Mikael décide de changer quelque peu ses méthodes de travail après 2 albums pourtant magnifiques. D'ailleurs, Still life passe pour être le moins connu et sûrement le moins apprécié d'Opeth, ce que j'ai un peu de mal à comprendre (bon de toute façon je suis trop fan de ce groupe pour être objectif), sans doute éclipsé par la sortie du superbe Blackwater Park 2 ans plus tard.
Still life fait un peu fait figure d'album de transition: le côté "forestier" (je n'ai pas trouvé mieux) des 2 premiers albums est toujours présent (et renforcé par l'artwork), ce côté intimiste, cet espèce de dialogue avec l'auditeur est toujours là. Et "Face of Melinda" et "Benighted", les 2 morceaux sans beuglements, ne sont pas les seuls responsables: du culte "The moor" au géant "White cluster", on est constamment retenu dans les méandres d'une clairière sombre où la nature a pris le dessus. Opeth reste Opeth et a avant tout la force de savoir créer des ambiances toujours aussi belles et mystérieuses, magnifiées par un Mikaël Akerfeldt au chant clair de plus en plus grandiose d'album en album. La production aide également beaucoup à créer cette ambiance, et j'aurais bien du mal à la décrire; ne serait-ce que la batterie, dont le mix inhabituel semble vouloir cacher quelques détails, comme la double grosse caisse (on ne peut donc pas dire qu'on ait affaire à du remplissage); la basse manque de mordant, à l'inverse d'un Morningrise où sa présence était essentielle. Mais les guitares sont toujours là, et c'est certainement le plus important: riffs lourds et distordus, ponts acoustiques sublimes, mélodies imbattables et sincères, solos gorgés de feeling, on a bien affaire à deux immenses guitaristes. Opeth, ou l'art de répéter le même riff inlassablement sans pour autant lasser l'auditeur; l'art de sublimer sa musique avec un Mikael exceptionnel dans ses growls ou dans ses parties claires; l'art de captiver à chaque instant, de vouloir réécouter encore et encore pour chercher le détail qu'on a oublié. Avec des morceaux d'une moyenne de 10 minutes, soyez sûrs qu'une seule écoute ne vous suffira pas pour venir à bout de Still life; en revanche, elle pourrait bien vous faire devenir accro à un groupe qui n'a de cesse de surprendre, d'innover, et qui continue inlassablement sa quête de perfection (ils l'ont trouvé pour certains; personnellement, je pense qu'ils l'atteignent avec Deliverance mais c'est une autre histoire). Encore un disque majeur pour un groupe qui l'est tout autant.
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Il n'est jamais facile de décrire un disque d'Opeth, et Still life est sûrement celui que j'aurais le plus de mal à disséquer. My arms, your hearse l'avait annoncé, Mikael décide de changer quelque peu ses méthodes de travail après 2 albums pourtant magnifiques. D'ailleurs, Still life passe pour être le moins connu et sûrement le moins apprécié d'Opeth, ce que j'ai un peu de mal à comprendre (bon de toute façon je suis trop fan de ce groupe pour être objectif), sans doute éclipsé par la sortie du superbe Blackwater Park 2 ans plus tard.
Still life fait un peu fait figure d'album de transition: le côté "forestier" (je n'ai pas trouvé mieux) des 2 premiers albums est toujours présent (et renforcé par l'artwork), ce côté intimiste, cet espèce de dialogue avec l'auditeur est toujours là. Et "Face of Melinda" et "Benighted", les 2 morceaux sans beuglements, ne sont pas les seuls responsables: du culte "The moor" au géant "White cluster", on est constamment retenu dans les méandres d'une clairière sombre où la nature a pris le dessus. Opeth reste Opeth et a avant tout la force de savoir créer des ambiances toujours aussi belles et mystérieuses, magnifiées par un Mikaël Akerfeldt au chant clair de plus en plus grandiose d'album en album. La production aide également beaucoup à créer cette ambiance, et j'aurais bien du mal à la décrire; ne serait-ce que la batterie, dont le mix inhabituel semble vouloir cacher quelques détails, comme la double grosse caisse (on ne peut donc pas dire qu'on ait affaire à du remplissage); la basse manque de mordant, à l'inverse d'un Morningrise où sa présence était essentielle. Mais les guitares sont toujours là, et c'est certainement le plus important: riffs lourds et distordus, ponts acoustiques sublimes, mélodies imbattables et sincères, solos gorgés de feeling, on a bien affaire à deux immenses guitaristes. Opeth, ou l'art de répéter le même riff inlassablement sans pour autant lasser l'auditeur; l'art de sublimer sa musique avec un Mikael exceptionnel dans ses growls ou dans ses parties claires; l'art de captiver à chaque instant, de vouloir réécouter encore et encore pour chercher le détail qu'on a oublié. Avec des morceaux d'une moyenne de 10 minutes, soyez sûrs qu'une seule écoute ne vous suffira pas pour venir à bout de Still life; en revanche, elle pourrait bien vous faire devenir accro à un groupe qui n'a de cesse de surprendre, d'innover, et qui continue inlassablement sa quête de perfection (ils l'ont trouvé pour certains; personnellement, je pense qu'ils l'atteignent avec Deliverance mais c'est une autre histoire). Encore un disque majeur pour un groupe qui l'est tout autant.
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