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Quietus | chronique

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album  : Quietus
groupe : Evoken
sortie   : 2000

+ chronique Evoken

01- In Pestilence, Burning
02- Withering Indignation
03- Tending The Dire Hatred
04- Where Ghots Fall Silent
05- Quietus
06- Embrace The Emptiness
07- Atrementous Journey

Funeraaaaâllll  par  Ventoline

Le funeral doom c'est comme la sodomie, faut lubrifier au début.
J'ai donc eu un peu de mal, mais comme avec la plupart des trucs qui sont devenus mes albums cultes, je sentais que malgré une certaine difficulté à appréhender le bousin, il possédait toutes les qualités pour me plaire.
Ainsi donc Evoken c'est du funeraaaaâllll, et c'est bien normal quand on prétend faire une musique aussi déglinguée mentalement qu'elle ne soit pas vraiment facile d'accès.
En fait, pour ceux qui ne connaissent pas le genre dont cet album est assez typique, la majorité de l'album est composé de beuglements death (le terme est idoine) sur fond de tempos et de riffs très lents et saturés.
La prod est énormissime, tous les sons d'instrus son bien gros et gras comme ils doivent l'êtres, et parfaitement mixés.
Les mélodies, car mélodies il y a, évoquent très majoritairement une "grandeur froide et desespérée". Faut croire que je ne suis pas un poête mais le terme colle bien à la musique d'Evoken.
On notera également de nombreux pianos et violons qui, oserais-je dire, en constituent presque la pierre angulaire avec quelques autres riffs unplugged, en révélant tout le talent d'Evoken en matière d'ambiances. Quelques samples de vents dans la plaine et d'âmes damnés s'y joignent, c'est toujours très réussi; et ces phases si elles sont mélodiques, n'en restent pas moins archi sombres. D'un bout à l'autre cet album ne renferme aucune parcelle de lumière, le son est lourd lent et plaintif, sans aucune pause durant les 7 morceaux de l'album (pour plus d'une heure en tout).

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