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Embrace The Emptiness | chronique
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01- Intro
02- Tragedy Eternal
03- Chime The Centuries End
04- Lost Kingdom of Darkness
05- Ascend Into The Maelstrom
06- To Sleep Eternally
07- Curse The Sunris
02- Tragedy Eternal
03- Chime The Centuries End
04- Lost Kingdom of Darkness
05- Ascend Into The Maelstrom
06- To Sleep Eternally
07- Curse The Sunris
De l'art sans le "beau" par Ventoline
Au grand concours de la noirceur, sur l'autel de la trueness, Evoken mérite une palme. Si il en existe de par le monde des groupes de doom convaincus et convaincants, des extrémistes du low tempo sur deux notes, de la résonance abrasive, aucun du haut de ma ridicule culture n'égale le malaise sadomasochiste profond profond dispensé par cet album. La musique d'Evoken est sans détour: claire. Pas d'effet sales, pas de gimmicks evil, juste du néant incarné, le nihilisme à son sommet.
Le terme idoine à l'écoute de cet album, de ces six pistes lunaires, c'est fatigue vitale, on use réellement son karma à l'écouter, tant presque aucune concession à la lumière n'est tolérée: des guitares monotones, et, là est le paradoxe, j'aimerais dire "sans âmes mais pleines d'esprit", aux vocaux clairs Désespérés avec un grand d, ou beuglés, inhumain et sans teint, tous indifféremment viscéralement suicidaires, de la batterie cadence qui dit 'là c'est lent' 'là c'est lent mais c'est violent', et bien seul les claviers de ci de là se permettent une relative touche de mélancolie. Et croyez bien qu'il y a un fossé entre nihilisme et mélancolie.
Oh, puis je ne vous ai pas parlé des violons.
Si cet album fait mal au cul c'est normal, si il fait mal au cul sans user de basses techniques de mauvais son, d'instrus midi bouclés sur 30 min, c'est parce qu'Evoken sont des génies, qu'ils ont saisis l'essence du vide et nous prouvent si tant est besoin que l'art n'a pas à être ni beau ni agréable.
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Au grand concours de la noirceur, sur l'autel de la trueness, Evoken mérite une palme. Si il en existe de par le monde des groupes de doom convaincus et convaincants, des extrémistes du low tempo sur deux notes, de la résonance abrasive, aucun du haut de ma ridicule culture n'égale le malaise sadomasochiste profond profond dispensé par cet album. La musique d'Evoken est sans détour: claire. Pas d'effet sales, pas de gimmicks evil, juste du néant incarné, le nihilisme à son sommet.
Le terme idoine à l'écoute de cet album, de ces six pistes lunaires, c'est fatigue vitale, on use réellement son karma à l'écouter, tant presque aucune concession à la lumière n'est tolérée: des guitares monotones, et, là est le paradoxe, j'aimerais dire "sans âmes mais pleines d'esprit", aux vocaux clairs Désespérés avec un grand d, ou beuglés, inhumain et sans teint, tous indifféremment viscéralement suicidaires, de la batterie cadence qui dit 'là c'est lent' 'là c'est lent mais c'est violent', et bien seul les claviers de ci de là se permettent une relative touche de mélancolie. Et croyez bien qu'il y a un fossé entre nihilisme et mélancolie.
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