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zonemetal > interviews > Superbutt
SUPERBUTT | interview ~ le 05-04-2012
avec :
- András Vörös (chant)
réalisée par : Uldor
- András Vörös (chant)
réalisée par : Uldor
C'est à l'occasion de la sortie de leur album Music For Animals que l'ami Uldor a pu interviewer András Vörös, le frontman de Superbutt. Au programme : la découverte d'un groupe -encore trop peu connu dans nos contrées- à travers des réponses sans langue de bois et un discours pour le moins clair sur l'industrie musicale et le téléchargement sur Internet !
Enjoy !
Vous avez récemment fait un concert chez nous en première partie de Black Bomb A et L'esprit Du Clan (à Vitry-le-François), j'ai découvert votre album une semaine avant, et bien que c'était tout proche de chez moi, je n'ai pas pu me rendre disponible. Alors, racontez-moi comment ça s'est passé ? Comment est le public français par rapport aux autres publics européens que vous avez l'occasion de rencontrer ?
András Vörös : C'était une super soirée, merci de demander ! Non seulement notre set s'est super bien passé, mais j'ai même fini par monter sur scène avec Black Bomb A pour chanter Beds Are Burning au moment du rappel !
A vrai dire, ce n'était pas une grosse surprise car nous les connaissons depuis des années et nous sommes des habitués du club de Vitry puisque c'est la deuxième ou troisième fois que nous y jouons.
Et nous ne pouvons pas nous plaindre du public : les metalheads sont des gens cool partout dans le monde et la France n'y fait pas exception. Ceci dit, c'était vraiment un honneur de voir que certaines personnes étaient venu de Paris juste pour nous voir !
Qu'est-ce que vous avez de prévu pour cette tournée ?
Pour l'instant nous avons des dates prévues au Royaume-Uni, en Allemagne et en Hollande pour cet été. Mais pour la fin de l'automne nous voudrions aussi faire trois ou quatre dates en France. Pas seulement pour promouvoir l'album, mais parce que nous adorons votre pays. De supers endroits, de la bouffe incroyable et des gens bien un peu partout ! Mais bon, je suis sûr que vous savez tout ça, vous le vivez au quotidien hein ?
Les gens "bien", pas tout le temps... Mais le reste oui ! D'ailleurs, puisqu'on parle de nationalité, Superbutt est un groupe d'origine hongroise et personnellement je n'avais jamais entendu de musique métal en provenance de ce coin-là. Comment est la scène métal en Hongrie, est-elle bien vue ?
J'imagine qu'elle est aussi active que dans n'importe quel pays en Europe. Nous avons une tonne de bons groupes dilués dans une multitude de sous-genres Metal. Mais d'un autre côté la Hongrie reste un petit pays qui n'a pas la puissance culturelle et économique pour faire connaitre ses groupes en dehors de ses frontières. En même temps, combien de groupes Autrichien, Tchèque ou Portugais sont connus ? Pas des masses, alors que je suis sûr que ces pays regorgent de talents.
Mais bon, tout ceux qui lisent cette interview connaissent maintenant un groupe Hongrois ! Donc c'est un bon début et il faut espérer que ça va continuer.
Qu'est ce que vous pensez de la scène rock/metal française actuelle (si vous la connaissez !) ?
Oui on l'a connait pas mal ! Nous faisons partie du crew Dirty8 (originaire de Strasbourg) et nous sommes le seul groupe étranger de la bande. Et puis nous avons soit entendu, soit rencontré ou même joué avec plein de bons groupes Français. Nous sommes particulièrement fan de Black Bomb A et Gojira mais respect à beaucoup d'autres comme L'Esprit Du Clan, Tagada Jones, Mass Hysteria, Eths ou Tripod.
Et bien sûr il y a notre famille Dirty8 : S-Core, Housebound, Absurdity, X-Vision.
T'as vu le nombre de groupes qu'on connait ? Pas mal hein ? Pas étonnant que quelqu'un ait écrit que Superbutt est « le plus francophone des groupes hongrois » !
Joli score en effet, c'est impressionnant !
Faisons maintenant dans l'élargissement géographique : plus globalement quel est votre regard sur l'état actuel du rock/metal à travers le monde et tout simplement sur l'industrie musicale, le téléchargement, etc.
Et bien, l'industrie musicale est à l'agonie, si elle n'est pas déjà morte. Mais ça ne veut pas dire que la musique l'est elle aussi. 90% des groupes (particulièrement dans la scène rock metal) ne jouent pas pour gagner de l'argent mais parce qu'ils aiment ça et parce qu'ils cherchent une forme d'expression pour évoquer leur vision du monde. C'est leur motivation première et ça ne changera pas, même si la musique ne génère plus d'argent et qu'elle est distribuée gratuitement sur le Net (légalement ou pas, tout le monde s'en fout).
La chose la plus stupide que j'ai entendu est que le téléchargement allait tuer la musique. C'est faux. Ça ne tuera que ceux qui font ça pour l'argent et personne ne s'en plaindra. Sans déconner, la plus part des plus grands peintres - comme Van Gogh - n'ont jamais vendu un seul tableau de leur vivant et ils ont tout de même continué leur travail parce qu'ils aimaient ce qu'ils faisaient. C'est ça qui compte, pas le putain de nombre de CDs que tu es capable de vendre !
Ça fait plaisir d'entendre un discours comme le tien sur ce sujet ! Parlons maintenant de vos influences. Quels sont vos groupes, actuels ou non, préférés, ou les albums que vous aimez écouter en ce moment ?
Chaque membre du groupe a vraiment des goûts différents et ce serait trop long de faire une liste exhaustive ! Mais genre, tout ce qu'il y a de Rollins Band à Mayhen en passant par Iron Maiden et Lamb Of God. C'est du lourd et déjà plein d'excellents albums avec ça non ?
Oui, il y a de quoi faire !
D'ailleurs, à propos de bonne musique, comme je l'ai écris dans la chronique de votre album, votre musique est « carrée, groovy et efficace, accessible sans jamais tomber dans la facilité ou la banalité ». Est-ce que c'est quelque chose de voulu chez vous, quelque chose auquel le groupe tient depuis ses débuts ?
La bonne nouvelle, c'est que peu importe le nombre de musiciens ayant joué dans Superbutt depuis sa création, nous n'avons jamais de "super idole" que nous voulions absolument imité. Donc on n'a jamais été en mode copié/collé d'un autre groupe ou même prisonnier d'un style bien défini.
D'un autre côté, nous ne composons pas dans le but d'être tout le temps différent de ce que nous sommes. On joue juste comme on le sent et tant mieux si ça plait à quelques-uns !
Comment décririez-vous Music For Animals par rapport à vos albums précédents ?
Cet album est clairement plus heavy, un peu plus complexe et peut-être un peu plus sombre. Mais il dégage la même énergie que son prédécesseur. En même temps, peu importe ce qu'on en pense, c'est au public de juger et il semble qu'il apprécie !
C'est justement ça qui vous a poussé à sortir cet album en France alors que ce n’était – apparemment - pas prévu à la base ?
En fait ce n'était pas vraiment de notre ressort, c'est notre label à Berlin qui a voulu se focaliser sur l'Allemagne et la Hongrie (évidemment) dans un premier temps. L'album est donc sorti quelques mois après en France, mais encore une fois, est-ce que ça pose vraiment problème à l'heure d'Internet ?
Côté composition, comment ça se passe au sein de Superbutt ? Qui écrit les paroles et, pour nos lecteurs qui ne touchent pas un mot d'anglais, de quoi parlent-elles ?
Et bien c'est dur de résumer car chaque morceau parle d'un sujet différent. Mais généralement ça parle de la vie, la mienne en particulier.
Mais tu sais quoi, ceux qui parlent anglais y trouveront un sens (espérons) et pour ceux qui ne parlent pas, ça ne fait rien !
Quels sont vos projets pour l'avenir ?
A l'heure actuelle, nous sommes sur le point de débuter le tournage du clip de la piste Best Plays. Après ça nous allons sortir un petit jeu qui sera une sorte de vidéo interactive pour le morceau Cleaver. Pour cet été, nous allons enchainer quelques festivals et puis j'imagine que nous continuerons notre tournée à l'automne.
Ah oui et puis nous voulons publier sur le Net un morceau bonus que nous avions enregistré mais qui ne figure pas sur Music For Animals. Mais je ne sais pas quand exactement.
Joli programme !
Rien à voir mais quelle est la plus belle rencontre musicale que vous avez eu la chance de vivre au cours de votre carrière de musicien ?
Hum... Il y en tant. Genre, enregistrer dans les studios de Meshuggah et Clawfinger à Stockholm, avoir des guests comme Zak Tell ou Zoli Teglas sur nos albums, jouer avec des groupes comme Faith No More, In Flames, Helmet, Prong, Meshuggah et devenir amis avec eux, et le plus important : croiser un tas de gens sympa et voyager dans plein d'endroits magnifique pendant nos tournées.
Et quelle rencontre souhaiteriez-vous faire au cours de cette carrière de musicien ?
Et bien, j'ai déjà rencontré le Prince Charles lors d'un festival de rock contre le racisme (c'est pas une blague, c'est vraiment arrivé ! On a même une vidéo qui traine sur YouTube où l'on parle avec lui), donc qui sera le prochain ?
Peut-être Nicolas Sarkozy pendant notre tournée en France (il a des origines hongroises n'est-ce pas ?) ? Honnêtement, j'en sais rien et je m'en fou un peu : je suis heureux de rencontrer n'importe qui, qu'il soit président des Etats-Unis ou juste un metalhead du coin, tant que nous pouvons avoir une discussion intéressante !
Allez, c'est la tradition : un petit mot pour les lecteurs de ZoneMetal et pour les trois chanceux qui vont remporter votre dernier album (suite au concours Superbutt sur le webzine) ?
Restez cool et continuez à lire ZoneMetal ! Et les gagnants du concours, on espère que vous apprécierez l'album !
(en français) Merci beaucoup, à bientôt !
Enjoy !
Vous avez récemment fait un concert chez nous en première partie de Black Bomb A et L'esprit Du Clan (à Vitry-le-François), j'ai découvert votre album une semaine avant, et bien que c'était tout proche de chez moi, je n'ai pas pu me rendre disponible. Alors, racontez-moi comment ça s'est passé ? Comment est le public français par rapport aux autres publics européens que vous avez l'occasion de rencontrer ?
András Vörös : C'était une super soirée, merci de demander ! Non seulement notre set s'est super bien passé, mais j'ai même fini par monter sur scène avec Black Bomb A pour chanter Beds Are Burning au moment du rappel !
A vrai dire, ce n'était pas une grosse surprise car nous les connaissons depuis des années et nous sommes des habitués du club de Vitry puisque c'est la deuxième ou troisième fois que nous y jouons.
Et nous ne pouvons pas nous plaindre du public : les metalheads sont des gens cool partout dans le monde et la France n'y fait pas exception. Ceci dit, c'était vraiment un honneur de voir que certaines personnes étaient venu de Paris juste pour nous voir !
Qu'est-ce que vous avez de prévu pour cette tournée ?
Pour l'instant nous avons des dates prévues au Royaume-Uni, en Allemagne et en Hollande pour cet été. Mais pour la fin de l'automne nous voudrions aussi faire trois ou quatre dates en France. Pas seulement pour promouvoir l'album, mais parce que nous adorons votre pays. De supers endroits, de la bouffe incroyable et des gens bien un peu partout ! Mais bon, je suis sûr que vous savez tout ça, vous le vivez au quotidien hein ?
Les gens "bien", pas tout le temps... Mais le reste oui ! D'ailleurs, puisqu'on parle de nationalité, Superbutt est un groupe d'origine hongroise et personnellement je n'avais jamais entendu de musique métal en provenance de ce coin-là. Comment est la scène métal en Hongrie, est-elle bien vue ?
J'imagine qu'elle est aussi active que dans n'importe quel pays en Europe. Nous avons une tonne de bons groupes dilués dans une multitude de sous-genres Metal. Mais d'un autre côté la Hongrie reste un petit pays qui n'a pas la puissance culturelle et économique pour faire connaitre ses groupes en dehors de ses frontières. En même temps, combien de groupes Autrichien, Tchèque ou Portugais sont connus ? Pas des masses, alors que je suis sûr que ces pays regorgent de talents.
Mais bon, tout ceux qui lisent cette interview connaissent maintenant un groupe Hongrois ! Donc c'est un bon début et il faut espérer que ça va continuer.
Qu'est ce que vous pensez de la scène rock/metal française actuelle (si vous la connaissez !) ?
Oui on l'a connait pas mal ! Nous faisons partie du crew Dirty8 (originaire de Strasbourg) et nous sommes le seul groupe étranger de la bande. Et puis nous avons soit entendu, soit rencontré ou même joué avec plein de bons groupes Français. Nous sommes particulièrement fan de Black Bomb A et Gojira mais respect à beaucoup d'autres comme L'Esprit Du Clan, Tagada Jones, Mass Hysteria, Eths ou Tripod.
Et bien sûr il y a notre famille Dirty8 : S-Core, Housebound, Absurdity, X-Vision.
T'as vu le nombre de groupes qu'on connait ? Pas mal hein ? Pas étonnant que quelqu'un ait écrit que Superbutt est « le plus francophone des groupes hongrois » !
Joli score en effet, c'est impressionnant !
Faisons maintenant dans l'élargissement géographique : plus globalement quel est votre regard sur l'état actuel du rock/metal à travers le monde et tout simplement sur l'industrie musicale, le téléchargement, etc.
Et bien, l'industrie musicale est à l'agonie, si elle n'est pas déjà morte. Mais ça ne veut pas dire que la musique l'est elle aussi. 90% des groupes (particulièrement dans la scène rock metal) ne jouent pas pour gagner de l'argent mais parce qu'ils aiment ça et parce qu'ils cherchent une forme d'expression pour évoquer leur vision du monde. C'est leur motivation première et ça ne changera pas, même si la musique ne génère plus d'argent et qu'elle est distribuée gratuitement sur le Net (légalement ou pas, tout le monde s'en fout).
La chose la plus stupide que j'ai entendu est que le téléchargement allait tuer la musique. C'est faux. Ça ne tuera que ceux qui font ça pour l'argent et personne ne s'en plaindra. Sans déconner, la plus part des plus grands peintres - comme Van Gogh - n'ont jamais vendu un seul tableau de leur vivant et ils ont tout de même continué leur travail parce qu'ils aimaient ce qu'ils faisaient. C'est ça qui compte, pas le putain de nombre de CDs que tu es capable de vendre !
Ça fait plaisir d'entendre un discours comme le tien sur ce sujet ! Parlons maintenant de vos influences. Quels sont vos groupes, actuels ou non, préférés, ou les albums que vous aimez écouter en ce moment ?
Chaque membre du groupe a vraiment des goûts différents et ce serait trop long de faire une liste exhaustive ! Mais genre, tout ce qu'il y a de Rollins Band à Mayhen en passant par Iron Maiden et Lamb Of God. C'est du lourd et déjà plein d'excellents albums avec ça non ?
Oui, il y a de quoi faire !
D'ailleurs, à propos de bonne musique, comme je l'ai écris dans la chronique de votre album, votre musique est « carrée, groovy et efficace, accessible sans jamais tomber dans la facilité ou la banalité ». Est-ce que c'est quelque chose de voulu chez vous, quelque chose auquel le groupe tient depuis ses débuts ?
La bonne nouvelle, c'est que peu importe le nombre de musiciens ayant joué dans Superbutt depuis sa création, nous n'avons jamais de "super idole" que nous voulions absolument imité. Donc on n'a jamais été en mode copié/collé d'un autre groupe ou même prisonnier d'un style bien défini.
D'un autre côté, nous ne composons pas dans le but d'être tout le temps différent de ce que nous sommes. On joue juste comme on le sent et tant mieux si ça plait à quelques-uns !
Comment décririez-vous Music For Animals par rapport à vos albums précédents ?
Cet album est clairement plus heavy, un peu plus complexe et peut-être un peu plus sombre. Mais il dégage la même énergie que son prédécesseur. En même temps, peu importe ce qu'on en pense, c'est au public de juger et il semble qu'il apprécie !
C'est justement ça qui vous a poussé à sortir cet album en France alors que ce n’était – apparemment - pas prévu à la base ?
En fait ce n'était pas vraiment de notre ressort, c'est notre label à Berlin qui a voulu se focaliser sur l'Allemagne et la Hongrie (évidemment) dans un premier temps. L'album est donc sorti quelques mois après en France, mais encore une fois, est-ce que ça pose vraiment problème à l'heure d'Internet ?
Côté composition, comment ça se passe au sein de Superbutt ? Qui écrit les paroles et, pour nos lecteurs qui ne touchent pas un mot d'anglais, de quoi parlent-elles ?
Et bien c'est dur de résumer car chaque morceau parle d'un sujet différent. Mais généralement ça parle de la vie, la mienne en particulier.
Mais tu sais quoi, ceux qui parlent anglais y trouveront un sens (espérons) et pour ceux qui ne parlent pas, ça ne fait rien !
Quels sont vos projets pour l'avenir ?
A l'heure actuelle, nous sommes sur le point de débuter le tournage du clip de la piste Best Plays. Après ça nous allons sortir un petit jeu qui sera une sorte de vidéo interactive pour le morceau Cleaver. Pour cet été, nous allons enchainer quelques festivals et puis j'imagine que nous continuerons notre tournée à l'automne.
Ah oui et puis nous voulons publier sur le Net un morceau bonus que nous avions enregistré mais qui ne figure pas sur Music For Animals. Mais je ne sais pas quand exactement.
Joli programme !
Rien à voir mais quelle est la plus belle rencontre musicale que vous avez eu la chance de vivre au cours de votre carrière de musicien ?
Hum... Il y en tant. Genre, enregistrer dans les studios de Meshuggah et Clawfinger à Stockholm, avoir des guests comme Zak Tell ou Zoli Teglas sur nos albums, jouer avec des groupes comme Faith No More, In Flames, Helmet, Prong, Meshuggah et devenir amis avec eux, et le plus important : croiser un tas de gens sympa et voyager dans plein d'endroits magnifique pendant nos tournées.
Et quelle rencontre souhaiteriez-vous faire au cours de cette carrière de musicien ?
Et bien, j'ai déjà rencontré le Prince Charles lors d'un festival de rock contre le racisme (c'est pas une blague, c'est vraiment arrivé ! On a même une vidéo qui traine sur YouTube où l'on parle avec lui), donc qui sera le prochain ?
Peut-être Nicolas Sarkozy pendant notre tournée en France (il a des origines hongroises n'est-ce pas ?) ? Honnêtement, j'en sais rien et je m'en fou un peu : je suis heureux de rencontrer n'importe qui, qu'il soit président des Etats-Unis ou juste un metalhead du coin, tant que nous pouvons avoir une discussion intéressante !
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