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THE OLD DEAD TREE | interview ~ le 23-11-2007
avec :
- Manuel Munoz (chant + guitare)
- Gilles Moinet (guitare)
réalisée par : Sirius
- Manuel Munoz (chant + guitare)
- Gilles Moinet (guitare)
réalisée par : Sirius
Roulements de tambour, voici l'interview des très bons The Old Dead Tree réalisée par mes soins. C'est dommage que ç'a n'ait été qu'une interview par mail, j'aurais bien tapé un peu plus la discut' suite à leurs réponses.
Quelle est la signification du titre « The water fields » et quels sont les thèmes abordés dans cet album ?
Gilles : « The Water Fields » parle de la fuite face aux difficultés que l’on peut rencontrer dans certaines situations. Nombreux sont ceux qui cherchent à s’évader et à se réfugier dans un « endroit » rassurant. Tout du moins dans un premier temps, car il arrive forcément un moment où nous sommes obligé de réellement affronter ces difficultés. Tous les titres de ce nouvel album abordent ce thème sans pour autant former une histoire qui se déroulerait au long de l’album. Chacun saura interpréter ces « champs d’eau » à sa manière.
Si vous mettez des "the" devant chaque nom d'album, c'est parce que vous adorez l'omelette ?
Gilles : C’est en effet une des raisons qui a influé dans le choix du titre de l’album. Manuel aurait sûrement pu t’en dire un peu plus…
Avez-vous tenté de nouvelles choses avec ce troisième album, avez-vous changé votre manière de composer ?
Gilles : Une des choses significatives qui a changé par rapports aux précédents albums, est le nombre de détails, de lignes de guitares, de mélodies superposées, que l’on peut retrouver dans chacun des titres. Le mix n’en a été que plus difficile pour Andy Classen !
Pour ce qui est du processus de composition, celui-ci a quelque peu changé puisque Nicolas Chevrollier et moi ne composons pas de la même manière. Manuel et moi avons donc du nous adapter pour l’élaboration de ce nouvel album.
Qu'espérez-vous avec ce disque ? Tourner dans des endroits plus divers ou vivre de votre musique par exemple ?
Gilles : Tourner beaucoup plus ! Il y a de nombreux pays d’Europe dans lesquels nous aimerions aller jouer, comme la Suède, la Finlande ou encore l’Espagne. Peut-être qu’une fois notre renommée établie dans toute l’Europe nous pourrons espérer vivre de notre musique…
Etes-vous satisfaits du travail réalisé par votre label, Season Of Mist ? Avez-vous le sentiment d'être soutenu en dépit des nombreux groupes qu'ils doivent travailler ?
Quels groupes appréciez-vous chez eux ?
Manuel : Nous sommes rapidement devenu une des priorités chez Season Of Mist et n’avons pas eu à nous plaindre de leur travail qui est pour beaucoup dans notre succès à l’étranger. C’est un label qui, tout en ayant une distribution internationale très sérieuse et des bureaux aux Etats-Unis, a su garder un esprit familial. Je connais tous les membres de l’équipe par leur prénom et cela a toujours facilité nos relations. Pour ce qui est des autres signatures Season, nous ne les connaissons pas toutes, mais nous apprécions beaucoup nos confrères de Dagoba ou des groupes plus institutionnels comme Christian Death ou Mayhem.
Avez-vous le sentiment d'être soutenus par les magazines ou webzines français ?
Gilles : Nous nous sentons effectivement soutenus par une bonne partie des magazines et webzines specialisés français ainsi qu’étrangers, et ce même si certaines critiques ne sont pas toujours bonnes, elles ont au moins l’avantage d’être constructives. Cela est vraiment réconfortant et motivant vu l’investissement de chacun au sein du groupe. Le très grand soutien des fans nous apporte également énormément !
Quels sont les artistes qui font l’unanimité au sein du groupe et qui selon vous ont réellement influencé votre son et votre manière de composer ?
Gilles : Nous sommes tous de grands fans de Paradise Lost, My Dying Bride, Pink Floyd, Sepultura… Ces groupes ont eu une influence certaine sur la musique de The Old Dead Tree. Nous avons ensuite chacun nos influences respectives qui nous permettent d’apporter des touches plus personnelles lors de la composition. Manuel est un grand fan de Muse et de Jeff Buckley, Vincent est plus orienté vers My Dying Bride ou Saturnus, quant à moi j’oscille entre Depeche Mode et Iron Maiden !
Quels sont les groupes récents sur lesquels vous avez accroché, au niveau mondial d’abord ainsi que national, s'il y en a (exception faîte de Mika bien évidemment) ?
Gilles : A part bien sûr Mika, j’ai récemment découvert les suisses Sybreed avec leur excellent 2ème album « Antares ». Leur mélange de musique electro et de metal extrême est vraiment très réussi. J’ai également bien accroché sur les musiques du compositeur John Murphy par le biais de son travail sur les films « Sunshine » et « 28 semaines plus tard ».
Pourquoi avoir choisi The Old Dead Tree comme nom de groupe ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce nom plutôt énigmatique ?
Manuel : nous cherchions surtout un nom qui marque l’esprit des personnes qui seraient amenées à le lire. Au vu du nombre incroyable de questions que nous avons eu à ce sujet, je crois que cet objectif est atteint. Nous voulions aussi un nom qui puisse revêtir plusieurs significations. Un vieil arbre mort peut paraître très sombre ou au contraire très poétique. Tout dépend de l’état d’esprit de la personne qui le lit.
Votre musique n'est pas particulièrement gaie, n'avez-vous pas parfois envie de faire quelque chose de plus énergique, rentre-dedans, stupide, con, wok'n'woll quoi (pas forcément au sein de The Old Dead Tree) ? De manière plus générale, avez-vous d'autres projets musicaux ?
Gilles : Malgré nos nombreuses influences respectives, nous arrivons à nous faire plaisir dans la musique de The Old Dead Tree car celle-ci n’est justement pas linéaire. Certains passages sont très calmes, d’autres très extrêmes ou d’autres plutôt rock. Il est vrai qu’on ne peut pas non plus mettre tout ce qu’on aime dans notre musique sinon ça ne ressemblerait pas à grand-chose au final…
Manuel : Un autre problème réside dans le fait que la musique de The Old Dead Tree demande un travail énorme et qu’il est quasi impossible de coupler ce rythme de vie avec un autre projet aussi prenant. Foued Moukid notre batteur officiait depuis deux ans au sein d’Arkan un groupe de Death Metal Oriental qu’il avait monté de ses propres mains. Il a beaucoup travaillé sur ce projet qui a pris de l’ampleur et qui a finalement commencé à lui demander plus de temps qu’il ne pouvait en donner dans le cadre de TODT. Chaque partie a fait des concessions, mais il est vite devenu évident que les deux groupes allaient se nuire mutuellement et que Foued devait faire un choix. Il a choisit de privilégier son projet le plus personnel ce que nous comprenons, mais cela a été une décision coûteuse pour lui comme pour nous. Nous restons par ailleurs en très bon termes.
Gilles : Je joue pour ma part dans Lux Incerta depuis 7 ans, groupe de doom dans l’esprit de My Dying Bride ou Paradise Lost avec un petit côté « Maidenien ». Mais la plupart des membres du groupe étant impliquée dans de plus grosses formations (TODT, Penumbra, The Last Embrace), Lux Incerta reste un projet parallèle, un groupe de studio aux très rares apparitions scéniques.
On peut dire que vous êtes désormais un groupe important de la scène française, quels conseils donneriez-vous à un jeune groupe (français) qui veut se lancer dans une aventure sérieuse telle que la vôtre ?
Gilles : je dirais que le bon choix des membres d’un groupe est déjà quelque chose de primordial si l’on veut arriver à quelque chose. Sans une réelle cohésion le champ d’action est beaucoup plus limité. La motivation et un investissement humain au jour le jour sont également déterminants.
Quel regard portez-vous sur vos premières réalisations avec le recul ? Avez-vous des regrets ?
Manuel : Nous suivons un principe très strict pendant les phases de composition de nos albums : toute idée doit faire l’unanimité. Cela implique que beaucoup de propositions sont retravaillées un nombre incalculable de fois. Lors des arrangements des morceaux nous entrons encore plus dans les détails et chaque coup de cymbale, chaque note de guitare ou de basse est discutée en groupe. Cela est évidement très long, mais cela nous permet, plus de quatre ans après la sortie de notre premier album de n’avoir, pour ainsi dire aucun regret. Nous avons toujours donné le meilleur de nous même. C’est un accomplissement en soit…
Faire la promo d'un disque n'est pas trop éreintant et monotone en sachant que vous devez sans doute répondre à peu de choses près aux mêmes questions ?
Gilles : Il y a forcément certaines questions qui reviennent régulièrement, mais je reconnais qu’on nous parle que trop rarement de Mika ou d’omelette aux « thé ».
Quelle(s) question(s) auriez-vous aimé que je pose (ou que je ne pose pas) ?
Gilles : précisément celle-ci !
Le mot de la fin ?
Gilles : Merci à tous ceux qui nous soutiennent depuis toutes ces années. En espérant que « The Water Fields » obtienne un aussi bon accueil que « The Perpetual Motion » auprès des fans. Rendez vous sur la route ! Merci à toi pour cette interview.
Quelle est la signification du titre « The water fields » et quels sont les thèmes abordés dans cet album ?
Gilles : « The Water Fields » parle de la fuite face aux difficultés que l’on peut rencontrer dans certaines situations. Nombreux sont ceux qui cherchent à s’évader et à se réfugier dans un « endroit » rassurant. Tout du moins dans un premier temps, car il arrive forcément un moment où nous sommes obligé de réellement affronter ces difficultés. Tous les titres de ce nouvel album abordent ce thème sans pour autant former une histoire qui se déroulerait au long de l’album. Chacun saura interpréter ces « champs d’eau » à sa manière.
Si vous mettez des "the" devant chaque nom d'album, c'est parce que vous adorez l'omelette ?
Gilles : C’est en effet une des raisons qui a influé dans le choix du titre de l’album. Manuel aurait sûrement pu t’en dire un peu plus…
Avez-vous tenté de nouvelles choses avec ce troisième album, avez-vous changé votre manière de composer ?
Gilles : Une des choses significatives qui a changé par rapports aux précédents albums, est le nombre de détails, de lignes de guitares, de mélodies superposées, que l’on peut retrouver dans chacun des titres. Le mix n’en a été que plus difficile pour Andy Classen !
Pour ce qui est du processus de composition, celui-ci a quelque peu changé puisque Nicolas Chevrollier et moi ne composons pas de la même manière. Manuel et moi avons donc du nous adapter pour l’élaboration de ce nouvel album.
Qu'espérez-vous avec ce disque ? Tourner dans des endroits plus divers ou vivre de votre musique par exemple ?
Gilles : Tourner beaucoup plus ! Il y a de nombreux pays d’Europe dans lesquels nous aimerions aller jouer, comme la Suède, la Finlande ou encore l’Espagne. Peut-être qu’une fois notre renommée établie dans toute l’Europe nous pourrons espérer vivre de notre musique…
Etes-vous satisfaits du travail réalisé par votre label, Season Of Mist ? Avez-vous le sentiment d'être soutenu en dépit des nombreux groupes qu'ils doivent travailler ?
Quels groupes appréciez-vous chez eux ?
Manuel : Nous sommes rapidement devenu une des priorités chez Season Of Mist et n’avons pas eu à nous plaindre de leur travail qui est pour beaucoup dans notre succès à l’étranger. C’est un label qui, tout en ayant une distribution internationale très sérieuse et des bureaux aux Etats-Unis, a su garder un esprit familial. Je connais tous les membres de l’équipe par leur prénom et cela a toujours facilité nos relations. Pour ce qui est des autres signatures Season, nous ne les connaissons pas toutes, mais nous apprécions beaucoup nos confrères de Dagoba ou des groupes plus institutionnels comme Christian Death ou Mayhem.
Avez-vous le sentiment d'être soutenus par les magazines ou webzines français ?
Gilles : Nous nous sentons effectivement soutenus par une bonne partie des magazines et webzines specialisés français ainsi qu’étrangers, et ce même si certaines critiques ne sont pas toujours bonnes, elles ont au moins l’avantage d’être constructives. Cela est vraiment réconfortant et motivant vu l’investissement de chacun au sein du groupe. Le très grand soutien des fans nous apporte également énormément !
Quels sont les artistes qui font l’unanimité au sein du groupe et qui selon vous ont réellement influencé votre son et votre manière de composer ?
Gilles : Nous sommes tous de grands fans de Paradise Lost, My Dying Bride, Pink Floyd, Sepultura… Ces groupes ont eu une influence certaine sur la musique de The Old Dead Tree. Nous avons ensuite chacun nos influences respectives qui nous permettent d’apporter des touches plus personnelles lors de la composition. Manuel est un grand fan de Muse et de Jeff Buckley, Vincent est plus orienté vers My Dying Bride ou Saturnus, quant à moi j’oscille entre Depeche Mode et Iron Maiden !
Quels sont les groupes récents sur lesquels vous avez accroché, au niveau mondial d’abord ainsi que national, s'il y en a (exception faîte de Mika bien évidemment) ?
Gilles : A part bien sûr Mika, j’ai récemment découvert les suisses Sybreed avec leur excellent 2ème album « Antares ». Leur mélange de musique electro et de metal extrême est vraiment très réussi. J’ai également bien accroché sur les musiques du compositeur John Murphy par le biais de son travail sur les films « Sunshine » et « 28 semaines plus tard ».
Pourquoi avoir choisi The Old Dead Tree comme nom de groupe ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce nom plutôt énigmatique ?
Manuel : nous cherchions surtout un nom qui marque l’esprit des personnes qui seraient amenées à le lire. Au vu du nombre incroyable de questions que nous avons eu à ce sujet, je crois que cet objectif est atteint. Nous voulions aussi un nom qui puisse revêtir plusieurs significations. Un vieil arbre mort peut paraître très sombre ou au contraire très poétique. Tout dépend de l’état d’esprit de la personne qui le lit.
Votre musique n'est pas particulièrement gaie, n'avez-vous pas parfois envie de faire quelque chose de plus énergique, rentre-dedans, stupide, con, wok'n'woll quoi (pas forcément au sein de The Old Dead Tree) ? De manière plus générale, avez-vous d'autres projets musicaux ?
Gilles : Malgré nos nombreuses influences respectives, nous arrivons à nous faire plaisir dans la musique de The Old Dead Tree car celle-ci n’est justement pas linéaire. Certains passages sont très calmes, d’autres très extrêmes ou d’autres plutôt rock. Il est vrai qu’on ne peut pas non plus mettre tout ce qu’on aime dans notre musique sinon ça ne ressemblerait pas à grand-chose au final…
Manuel : Un autre problème réside dans le fait que la musique de The Old Dead Tree demande un travail énorme et qu’il est quasi impossible de coupler ce rythme de vie avec un autre projet aussi prenant. Foued Moukid notre batteur officiait depuis deux ans au sein d’Arkan un groupe de Death Metal Oriental qu’il avait monté de ses propres mains. Il a beaucoup travaillé sur ce projet qui a pris de l’ampleur et qui a finalement commencé à lui demander plus de temps qu’il ne pouvait en donner dans le cadre de TODT. Chaque partie a fait des concessions, mais il est vite devenu évident que les deux groupes allaient se nuire mutuellement et que Foued devait faire un choix. Il a choisit de privilégier son projet le plus personnel ce que nous comprenons, mais cela a été une décision coûteuse pour lui comme pour nous. Nous restons par ailleurs en très bon termes.
Gilles : Je joue pour ma part dans Lux Incerta depuis 7 ans, groupe de doom dans l’esprit de My Dying Bride ou Paradise Lost avec un petit côté « Maidenien ». Mais la plupart des membres du groupe étant impliquée dans de plus grosses formations (TODT, Penumbra, The Last Embrace), Lux Incerta reste un projet parallèle, un groupe de studio aux très rares apparitions scéniques.
On peut dire que vous êtes désormais un groupe important de la scène française, quels conseils donneriez-vous à un jeune groupe (français) qui veut se lancer dans une aventure sérieuse telle que la vôtre ?
Gilles : je dirais que le bon choix des membres d’un groupe est déjà quelque chose de primordial si l’on veut arriver à quelque chose. Sans une réelle cohésion le champ d’action est beaucoup plus limité. La motivation et un investissement humain au jour le jour sont également déterminants.
Quel regard portez-vous sur vos premières réalisations avec le recul ? Avez-vous des regrets ?
Manuel : Nous suivons un principe très strict pendant les phases de composition de nos albums : toute idée doit faire l’unanimité. Cela implique que beaucoup de propositions sont retravaillées un nombre incalculable de fois. Lors des arrangements des morceaux nous entrons encore plus dans les détails et chaque coup de cymbale, chaque note de guitare ou de basse est discutée en groupe. Cela est évidement très long, mais cela nous permet, plus de quatre ans après la sortie de notre premier album de n’avoir, pour ainsi dire aucun regret. Nous avons toujours donné le meilleur de nous même. C’est un accomplissement en soit…
Faire la promo d'un disque n'est pas trop éreintant et monotone en sachant que vous devez sans doute répondre à peu de choses près aux mêmes questions ?
Gilles : Il y a forcément certaines questions qui reviennent régulièrement, mais je reconnais qu’on nous parle que trop rarement de Mika ou d’omelette aux « thé ».
Quelle(s) question(s) auriez-vous aimé que je pose (ou que je ne pose pas) ?
Gilles : précisément celle-ci !
Le mot de la fin ?
Gilles : Merci à tous ceux qui nous soutiennent depuis toutes ces années. En espérant que « The Water Fields » obtienne un aussi bon accueil que « The Perpetual Motion » auprès des fans. Rendez vous sur la route ! Merci à toi pour cette interview.
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